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Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen ; la sculpture comme subversion de l'architecture (1981-1997)

Couverture du livre « Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen ; la sculpture comme subversion de l'architecture (1981-1997) » de Eric Valentin aux éditions Les Presses Du Reel
Résumé:

Une interprétation philosophique, sociale et politique des sculptures et édifices publiques subversifs de Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen, et des rapports avec l'architecture et l'environnement urbain dans lesquels ils s'inscrivent.
Ce livre propose une interprétation philosophique,... Voir plus

Une interprétation philosophique, sociale et politique des sculptures et édifices publiques subversifs de Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen, et des rapports avec l'architecture et l'environnement urbain dans lesquels ils s'inscrivent.
Ce livre propose une interprétation philosophique, sociale et politique de plusieurs sculptures publiques de Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen, réalisées durant les années 1980 et 1990. Les rapports de la sculpture in situ avec l'architecture et l'environnement urbain sont particulièrement privilégiés. Un premier essai analyse la sculpture Flashlight, une critique du postmodernisme de l'architecte Robert Venturi. Un deuxième propose l'analyse de deux oeuvres publiques qui parodient l'aura de la cathédrale gothique et notamment celle de la Sagrada Familia d'Antoni Gaudí. Dans une étude suivante, ce sont les relations entre l'architecture de Frank O. Gehry et l'art des Oldenburg qui font l'objet de l'investigation. Les deux derniers essais sont consacrés à des créations des Oldenburg qui s'opposent à la transfiguration du gratte-ciel par Rem Koolhaas et questionnent l'architecture muséale américaine.
Les sculptures polysémiques de Claes Oldenburg et Coosje van Bruggen s'approprient des cultures populaires quand elles sont subversives, ou les détournent. Elles peuvent ainsi s'inspirer des contes, du jazz, de l'architecture commerciale, des enseignes publicitaires et de certains graffitis dionysiaques ou proposer des renversements carnavalesques de l'architecture sacrée et un examen critique, par exemple, de l'apologie brillante du gratte-ciel par Rem Koolhaas. Les objets à grande échelle des Oldenburg contiennent une satire de la fausse urbanité de Los Angeles et de New York. Installés près d'édifices souvent emblématiques, ils suggèrent un dialogue critique avec le postmodernisme architectural et le modernisme orthodoxe ou révèlent une affinité fondamentale avec le déconstructivisme de Frank O. Gehry qui défend une architecture sculpturale résolument artistique et originale. Socialement engagées, les oeuvres des Oldenburg se font la mémoire des violences subies, aux États-Unis, par les minorités ethniques comme les Chicanos, les Amérindiens et les Afro-Américains. Art de la rue, les sculptures des Oldenburg sont liées à une subversion nuancée de l'architecture muséale comme celle de Frank Lloyd Wright et d'Edward Larrabee Barnes.

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