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Chagall aurait pu être un peintre surréaliste : Max Ernst et Eluard, en 1924, lui ont demandé d'adhérer au groupe alors en cours de constitution.
C'est que sa peinture se fait souvent image du rêve : le travail de condensation et de déplacement qui caractérise le rêve est manifestement à l'oeuvre dans des tableaux qui mettent en scène des lapins géants et des coqs amoureux. Le désir, la pulsion sexuelle, le plaisir trouvent leurs équivalents plastiques dans ces peintures. Chagall ne rejoindra pas les surréalistes. Mais il reste que nombre de ses oeuvres ont un caractère " surréaliste ".
Le présent ouvrage en présente quelques unes. Elles montrent un Chagall qui n'obéit à aucun critère d'école ou de mouvement : ses tableaux semblent être le produit de pulsions profondes, le plus souvent organisés autour de la figure centrale du peintre, qui, palette à la main, distribue des objets de fantaisie, génère un monde qui dérape, désorganise le réel. Ce monde où l'homme-coq côtoie le lapin qui porte une belle endormie est un univers magique, pour reprendre le terme qu'André Breton emploie pour qualifier l'art de Chagall.
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