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Ella, 24 ans, est professeur de français dans un collège. Elle partage un appartement à Belleville avec son amoureux - plus pour longtemps. Elle a quitté Dunkerque pour Paris, et sa première année en tant qu'enseignante, entre profs déprimés et élèves largués, s'annonce mouvementée. Elle-même est un peu perdue, mais elle a des alliés pour affronter la solitude et les moments difficiles : ses meilleurs amis, Lou et Théo, et son poisson rouge Klaus. Jusqu'au jour où elle se laisse séduire par l'envoûtante Cléo...
Dans un style moderne et affirmé, Sarah Maeght signe un premier roman plein d'humour, de tendresse et de sensualité.
Un récit initiatique qui fait du bien par la fine drôlerie et l'énergie de sa jeune plume. Lire.
[L'auteur] croque adroitement le quotidien de sa génération. Une jolie réussite. L'Express styles.
Sarah Maeght n'a pas peur de l'émotion, elle ne triche pas, et c'est pour ça que vous allez l'adorer ! Katherine Pancol.
Pas fini. Je me suis ennuyée et je n'ai rien trouvé d'interessant dans ce livre.
Résumé Nathalie Bullat 27 06 17
A ajouter dans le bal des lectures estivales. C’est un premier roman. C’est léger, la vie est rose au premier abord….Sauf que si tout semble possible cela « ne se passe pas comme à la télé « dit un des élèves de cette jeune prof de Français.
Roman sur une génération partagée entre exaltation et désenchantement. Roman sur « l humour et la douleur mélangés » aurait dit Bukowski
Ella, 24 ans, enseigne dans un lycée catholique de Paris. Contrairement à Victor son compagnon, elle a fermé les épisodes de la petite maison dans la prairie, elle veut être « là où çà bouge ». Lui beau gosse, surfeur, chômeur, étouffe à Paris et retrouve ses grandes plages du Nord . Ils n’ont plus les mêmes rêves !
Elle est désorientée, a de gros soucis… un peu trop axée sur elle-même. Elle court les concerts avec son excentrique amie Lou qui fait des pubs pour du lait concentré à défaut de jouer Phèdre.
Elle se confie à Théo son ami homo tout aussi perdu qu’elle. Elle corrige ses copies au café d’en bas chez Farid en buvant des litres de thé.. Elle se veut libre, mais l’est-elle ?
Elle essaye des substances interdites dans des salons branchés « où cela jacasse pour que çà brille entre les pistaches, les coupes de champagne et les lignes de coke ». Pour oublier son beau Victor elle se jette dans les bras de Cléo, jolie photographe aux taches de rousseurs.il lui semble n’avoir que son poisson rouge Klauss vers qui se confier ;surtout pas sa mère qui est partie pour rattraper une jeunesse qu’elle n’a pas eue ….
Pour ajouter un peu de piquant au roman, le lecteur cherche avec Ella à résoudre l’énigme des santons ! Quel élève ou quel prof glisse dans ses affaires des santons en plâtre, décapités, mutilés ou au rictus étiré au marqueur rouge jusqu’aux oreilles : le sourire de «l homme qui rit« de Victor Hugo. Est-ce une menace ou un avertissement et pourquoi ?
On passe de jolis moments quand elle parle de poésie, du petit prince et de fables à ses élèves. On s’amuse aussi des caricatures des enseignants. Comme elle on s’attache à ses petits collégiens qui eux aussi cachent leurs blessures… chacun ses déchirures …..
Très belle préface de Katherine Pancol.
Portrait d'une jeune femme en désamour en plein questionnement identitaire, voilà comment je pourrais résumer ce roman frais et étonnant de Sarah Maeght en une phrase. Mais comme je suis bavarde et clairement pas douée pour faire une critique concise je vais, évidemment, vous en dire plus... Et il y a de quoi parler et débattre à propos de ce roman désinvolte où le ton employé est aérien, faussement léger mais terriblement troublant. Sarah Maeght utilise les armes de la proximité linguistique et émotionnelle pour faire passer plusieurs messages générationnels à travers son roman. Et c'est plutôt réussi !
Le récit commence comme une comédie romantique: Ella, 24 ans, originaire de Dunkerque, professeur de français dans un collège catholique de la capitale se sépare de Victor son premier amour après que celui-ci décide de rentrer au bercail. Une année de vie commune sur Paris a eu raison de leur amour suite au chômage prématuré de Victor. Plus les mêmes envies, des petits rien qui agacent, une volonté de nouveautés...bref, la rupture est inévitable. Alors que le chagrin s'exprime au quotidien, Ella tente de rebondir auprès de Klaus son poisson rouge suicidaire, sa meilleure amie Lou jamais en reste en ce qui concerne de faire la fête et Théo, un nouvel ami adepte de mecs en tout genres. Sa vie personnelle chaotique est complétée d'une vie professionnelle mouvementée avec l'apparition de mystérieux santons dans son casier.
En suivant les tribulations de Ella, l'auteure suit la piste de l'interrogation permanente. Son personnage, perdue face à elle même, est à la recherche de ses propres désirs, des interdits en se confrontant avec enthousiasme à ses habitudes et ses propres barrières. Avec sa liberté de ton, le roman balaye les tabous, laisse libre court à la vie et fait de nous des témoins de l'imprévisibilité. Car effectivement, l'héroïne à le don de se mettre dans des situations loufoques mais pas improbables et c'est peut-être ici que réside la réussite du roman. Adieu la comédie romantique, bonjour au roman initiatique.
"- Bon file maintenant j'attends un Russe. - Celui de La Java? - Oui...je suis retombé sur lui sur Tinder. On avait prévu un petit jeux de rôle dans dix minutes... (...) Ouais ça commence par: "Excusez-moi, monsieur, j'avais demandé une femme de ménage, pas un homme!" Il ajoute railleur: - Fais pas cette tête c'est marrant. -T'es surprenant, Théo Asambert. - Je baise, chérie. C'est bon pour le teint, tu devrais essayer, t'es toute grise."
Ella va énormément s'interroger sur son identité de jeune femme dans la deuxième partie du roman. Autant la première partie est légère et prête à sourire, autant la seconde partie provoque une avalanche de questions: Qui suis-je? Qu'est-ce que je veux? Qu'est-ce que je ne veux pas? De manière décomplexée, la protagoniste explore différentes opportunités qui s'offre à elle comme l'amour féminin, Cléo, rencontrée un soir de fête à Budapest. Va-t-elle ravaler et assumer ce désir nouveau? L'honnêteté sentimentale est parfois pleine de surprises!
Frais et corrosif, Sarah Maeght utilise une forme légère pour un fond qui ne l'est pas tant que ça. Pas de jugements, entre humour et gravité, elle décrit les sentiments avec franchise, sans fioritures, avec modernité. Un roman intéressant, trop court, aux thèmes pas assez exploités, où j'aurais aimé aller plus en profondeur comme avec les personnages secondaires trop en retraits. L'interaction des personnages est malheureusement trop pauvre, ce qui est regrettable pour en faire un roman vraiment complet. Entre charmes et malaises, il s'agit bien du regard d'une génération qui se cherche dans une société d'apparence ouverte. Un premier roman irrégulier, original et déroutant pour une auteure en devenir. Avec jus de fruits frais et blondie pistaches framboises, vous êtes prêt pour un après midi réussi au soleil.
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