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Cent ans séparent Herbjørg de son arrière-grand-mère. Cent ans d'histoire, d'amours, de déchirements, durant lesquels quatre générations de femmes se passent en flambeau la honte familiale. À travers les passions et luttes silencieuses de ses ancêtres, dans le coeur aride des îles Lofoten, Wassmo reconquiert la douleur des origines. Pour naître à soi-même, enfin.
" Conteuse puissante et déterminée, Herbjørg Wassmo s'inscrit dans une tradition d'écriture féminine scandinave qui n'a pas froid aux yeux et empoigne la fiction avec une vigueur rayonnante. " Libération " Cent ans est une oeuvre intime et charnelle autant qu'une épopée éblouissante et déchirante." Télérama Traduit du norvégien par Luce Hinsch
Une note moyenne car ce roman ne correspond ni à ce que j'en attendais, ni au 4e de couverture.
Très brouillon, les personnages et les époques sont mélangés au point que je ne m'y retrouvais plus. A l'approche de notre voyage en Norvège cet été, je pensais apprendre des choses sur le pays, mais cela n'a pas été le cas. C'est plus une chronique de la misère populaire que connaissait +/- toute l'Europe à l'époque qu'une réelle découverte d'un pays et de son histoire.
Si l'on finit par apprendre qui est ce "lui", je n'ai toujours pas compris avec certitude pourquoi la narratrice l'évitait, tant le non dit est non dit. On suppose des abus sexuels, mais ce pourrait tout aussi bien être une violence verbale, une sévérité excessive ou des abus sur la mère, que sais-je encore.
Une déception donc.
Ce roman retrace la vie de 4 femmes, Sara Suzanne, Elida, Hjørdis et Herbjøg, toutes issues delà même famille, vivant dans les fins fonds de la Norvège au climat rude et aux conditions de vie difficiles.
Dans ce récit intimiste et lent, on évoque l'univers des femmes entre espoir, rêve et gestion du quotidien rendu compliqué avec le grand nombre de maternités qui use, qui affaiblit.
Avec ce roman (biographie de l'auteur ?), on comprend que l'évolution a parfois du bon et que la vie des nos grand-mères, nos mères n'a pas été facile, agréable. L'homme qui avait la charge (est ce que cela a vraiment changé aujourd'hui ?) de trouver l'argent pour vivre est assez peu présent dans ce roman . Il est nécessaire à ses femmes et parfois en est aussi le bourreau.
On aime ou pas ce type de roman. Pour la part, j'ai apprécié l'atmosphère qui s'en dégage et ses immensités du grand Nord mais aussi chacune de ses femmes avec leur caractère propre mais tellement généreux.
Une magnifique et envoutante saga familiale sur cent ans, les cent ans qui séparent Herjorg Wassmo de son arrière grand-mère Sara Suzanne née en 1842. Biographie romancée, rêvée, qu’importe, le résultat est une histoire éblouissante de femmes, d’amours, de déchirements dans une des régions les plus dures de la Norvège au nord du nord, les îles Lofoten, le Nordland dont les habitants sont l’objet de déconsidérations et de moqueries de la part des habitants du sud, une région où le progrès est lent à arriver, où la vie quotidienne des femmes rythmée par la pêche, les grossesses nombreuses et pas toujours désirées, les coutumes, les saisons est loin de ressembler à un long fleuve tranquille...
“Ne laisse pas le temporel envahir ta vie. il faut lire Sara Suzanne !...” et le goût de la lecture se transmettra dans la famille à partir des lectures à voix haute de Sara Suzanne qui feront le bonheur de sa maisonnée...
« Dans ce livre, je suis à la recherche de mes aïeules et de leurs époux….cela réconforte de considérer la famille dans son ensemble . De voir autre chose que de la dissimulation, la honte, la haine. Cela réconforte aussi de voir chacun des membres en instantané, tels qu’ils étaient alors »
Ce sont 4 générations que Herbjorg Wassmo fait revivre, autour de 4 femmes au destin d’épouses et de génitrices, des femmes fortes, assumant la fatalité de leurs maternités successives, dans les contrées froides et inhospitalières des îles Lofoten .
Elle dévide le fil du cocon familial sans toujours se soucier de chronologie et si le lecteur se perd parfois dans les multiples personnages de ces familles nombreuses , il retrouve plus loin, avec bonheur, les personnages repères . Deux figures marquantes : l’arrière grand-mère Sara Suzanne et la grand-mère Elida , deux femmes fortes, déterminées, soutenues par leur époux , caractérisées par ce qu’elles ont réalisé , héroïnes romanesques d’une saga familiale mouvementée .
Deux figures plus discrètes, comme en creux, mais tout aussi attachantes et émouvantes : Hjordis , la mère et sa fille Herbjorg , la narratrice, définies plutôt par ce qu’elles ont perdu ou manqué . Des ellipses dans la présentation de leur vie, des non-dits liés aux traumatismes de l’absence ou de la perte . On ne peut s’empêcher de percevoir l’auteur elle même derrière la narratrice : prénom identique, publication de romans antérieurs à celui-ci (des personnages comme le docteur, fils de Dina et sa fille Karna y étaient déjà présents ). Si Herbjorg, quatrième représentante féminine , reste en arrière plan, présente surtout en ouverture et en fermeture du roman, on la sent hantée encore par les fantômes angoissants de son enfance, que l’écriture tente de libérer.
Servi par une écriture qui procède par jaillissements successifs de phrases brèves , comme sous l’effet de l’émotion , ce roman riche et généreux a été pour moi une intéressante plongée dans le temps ( nous devinons en arrière plan les progrès technologiques et les événements historiques qui ponctuent un siècle ) , dans les travaux et les jours des vies de pêcheurs , une émouvante approche de la condition féminine à cette période et surtout l’évocation souvent bouleversante de destins de femmes qu’il est difficile d’oublier .
Cent ans : 5 générations de femmes.
5 générations de femmes dans cette Norvège de la fin du XiX'éme siècle jusqu"au milieu du siècle suivant.
Cette Norvège des stations de pêche des îles Lofoten où la qualité de la vie dépend de la présence, ou non, du hareng et:/ou de la morue.
Cette Norvège du Sud, de la capitale, où un autre monde se crée.
Cette aventure romanesque de cette femme qui sert de modèle à un pasteur-peintre qui réalise un triptyque pour le cœur de son église.
Et quelle émotion, lors d'un voyage dans ces îles de se trouver face à ce triptyque.
Un conseil si vous lisez ce livre : prenez un crayon , un papier et au fil du livre constituer l'arbre généalogique ce cette famille. Le livre ne suit pas l'ordre chronologique et parfois ....... on s'y perd un peu.
Ce classique de la littérature nordique mérite d'être découvert. A travers l'histoire familiale sur quatre générations, c'est l'Histoire des conditions de vie des femmes de Norvège tant par les contraintes climatiques que communautaires et sociales.
Cette sonorité des noms et des lieux si particulière contribue à l'exotisme de ce roman. La vie des ports de commerces, l'arrivée du téléphone, les accès aux soins, les nombreuses et consécutives naissances sont autant sujets qui permettent d'appréhender l'évolution progressive de la société et de comprendre les évolutions récentes sur cent ans.
C’est l’histoire de quatre génération de femmes en Norvège. Un siècle de leur vie, leurs peines, leurs joies, de nombreux enfants pas toujours désirés. La plus touchante pour moi est Sara Susanne Krog, qui n’est autre que l’arrière-grand-mère maternelle d’ Herbjørg Wassmo., une femme courageuse, forte, qui épouse un homme qu’elle n’a pas choisi mais il y a tant de bouches à nourrir qu’il faut bien quitter la maison familiale. Un siècle, entremêlant différents épisodes de l’histoire familiale, une saga vue du côté des femmes, leurs vies respectives auront des conséquences plus ou moins heureuses sur les descendants. Une généalogie comparée aux arbres centenaires : « Comment est-ce possible ? Des arbres qui restent là, au même endroit, et poussent jusqu'au ciel ? Pendant cent ans. Ils poussent et ils poussent. Ils sont secoués par le vent qui siffle dans leurs branches. Grands-parents et petits-enfants meurent, les grands arbres, eux, restent. Ils perdent leurs feuilles et il en pousse de nouvelles. Le récit nous transporte, une très belle écriture, un vrai coup de coeur
Cent ans, c’est le temps qui sépare la narratrice de son arrière grand-mère : Sara-Suzanne.
Ces femmes des îles Lofoten n’ont pas la vie rose c’est le moins que l’on puisse dire. Travailleuses, dures à l’ouvrage, d’un caractère fort et capable de passion. Herbjǿrg Wassmo, en fait des femmes très attachantes.
Commençons par la doyenne. Sara-Suzanne, pour fuir la misère s’est mariée très jeune à Johannes Krog, jeune commerçant bègue et part vivre dans une des îles du Lofoten. Le commerce prospère. Le mariage de raison se transforme en une union féconde, amoureuse et voluptueuse. Un sacré caractère Sara-Suzanne, elle sait ce qu’elle veut et soutient son mari dans ses entreprises. Le pasteur la peindra sous la forme d’un ange sur un retable qui existe réellement.
Puis, nous avons Elida, fille de Sara. Elle fera un mariage d’amour en épousant, contre l’avis de sa mère, Frederik qui tombera malade. Elida l’emmènera à Kristinia, la capitale, pour essayer de le soigner et, se faisant, abandonnera ses enfants à des familles nourricières.
Ainsi Hjørdis sera laissée à 2 ans et ne rencontrera sa famille que vers l’âge de 6 ou 7 ans.
Elida et Hjørdis connaîtront les bouleversements de la modernité et les guerres.
La dernière, Herbjǿrg Wassmo, fille de Hjørdis naîtra par une nuit de tempête et ne connaîtra pas les joies d’une famille aimante. Herbjǿrg passera sa vie à essayer de Lui échapper, LUI, son géniteur de père. Elle n’aura de cesse d’écrire dans de petits carnets jaunes, toujours aux aguets. « Durant mon enfance et mon adolescence à Vesterålen, je tiens un journal dont le contenu est terrifiant. Si éhonté qu’il n’ doit tomber sous les yeux de personne ».
Cette biographie « arrangée », en effet, Sara-Suzanne n’est pas sa vraie aïeule, lui permet de parler de son enfance, de sortir enfin de la honte, de pouvoir l’affronter LUI.
C’est aussi un roman où soufflent le vent et la tempête omniprésents sur ses îles désolées où les hommes ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Pardon, je devrais dire où les femmes ne peuvent compter que sur elles-mêmes, les hommes étant en mer.
Un récit âpre mais attachant, Herbjørg Wassmo aime ses îles et cela se sent. Je l’ai trouvé un peu long par certains moments, alors je refermais le livres, passais à un autre et revenais vers ces femmes avec plaisir.
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coucou, tu donnes envie..mais j'en ai tellement à lire!! un de plus!!
joyeuses fetes..pas trop de chocolat..