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Après des semaines de confinement, le Tom's rouvre ses portes.
Ils sont tous là : Jocelyne, l'ancienne propriétaire du café, partie à la retraite mais qui n'arrive pas à quitter les lieux, José, le serveur qui rêve d'ailleurs, et Fabrice, le nouveau patron.
Les clients passent, déposant sur les tables des rires et des confidences. Des vies se nouent et se dénouent. Assise au fond de la salle, Chloé observe, carnet et crayon en main.
Croquant ce petit théâtre du quotidien, Jean-Philippe Blondel signe une merveille de roman, plein d'humanité, qu'on referme le coeur léger et le sourire aux lèvres.
Une journée au Tom’s
J’ai trouvé le livre en regardant à la médiathèque et discutant avec notre nouvelle bibliothécaire. Jean-Philippe Blondel + l’Iconoclaste, déclenche chez moi une grande envie de lecture !
Nous sommes à une période très spéciale. Le premier épisode de la pendémie du COVID vient de se terminer Les gens recommencent à fréquenter, un peu, très peu, les cafés et autres bars. « Assise sur ma banquette en skaï, je n‘attends rien. J’observe. La façon dont les hommes et les femmes se comportent. » Chloé reste assiste à journée faite à cette table du Tom’s où elle observent et dessinent. José, le serveur, aimerait bien qu’elle parte, mais bon, il ne dit rien, ses regards suffisent.
C’est la vie d’un café qui se déroule au fil des pages. Me voici écoutant leurs vies et non leurs confessions. Thibault auteur local tant sa revanche sur une vie d’obéissance, devenu un peu trop fan de lui-même et prenant sa revanche sur celui dont il était amoureux jeune, Pierre qui, de jeune arrogant, a connu le chemin inverse de Thibault.
Parlons un peu de Jocelyne, l’ancienne propriétaire qui a su tenir la barre seule, mais qui a une si grosse fêlure au cœur. Fabrice, le nouveau patron ? C’est elle qui lui a mis le pied à l’étrier. Toujours fidèle, il a été le seul qui a levé la main lorsqu’elle a demandé à un de ses habitués de la conduire en bord de mer choisir son nouvel appartement. L’heure de la retraite a sonné pour elle, c’est ce qu’elle pense. Fabrice, son fils de cœur à qui elle lègue le Tom’s en lui faisant promettre de ne pas changer le nom du café. Un fidèle parmi les fidèles. Petit-à-petit, il trouve ses marques de patron et s’épanouit même avec les tâches administratives.
José, je vous en ai parlé un peu plus haut… Il rêve d’ailleurs, de partir. Lui aussi est fidèle à Fabrice. Ce dernier l’a sorti d’un sacré mauvais pas et, depuis, ils ne se quittent plus et c’est normalement que Fabrice l’embauche lorsqu’il devient patron du Tom’s.
Et puis, il y a cette cliente avec son fils qui semble régler ses comptes et s’affirmer choisissant sa vie.
De l’ouverture à la fermeture du Tom’s, toutes ces vies normales sans aucun éclat que celui de la vie, je les ai aimées. D’ailleurs, j’aime, assise quelque part, ou regardant les fenêtres éclairées le soir, imaginer la vie des habitants. Bien sûr, je me fourvoie très certainement mais je pars dans des rêves de vie. N’est-ce pas ce que fait Jean-Philippe Blondel dans ce livre ?
J’ai aimé ces personnages qui se racontent à la première personne, j’ai aimé l’empathie de l’auteur. A la fin, il reste tendresse et douceur.
Comme quoi, les bars et cafés sont des lieux vitaux et nécessaires
« Café sans filtre » de Jean-Philippe Blondel est un régal. Tous les livres de Blondel sont des concentrés d’humanité.
Au Tom’s, il y a Fabrice, le patron, José, son second, Jocelyne, l’ancienne propriétaire, et des clients, Chloé, Thibault, Guillaume, Françoise.
Tout un petit monde qui se révèle.
Vous ai-je déjà dit que j’adore les petites histoires…
Je n'ai pas réussi à accrocher à ces histoires de vie qui se mêlent. Je suis restée à distance sans pouvoir entrer dans leur intimité. Une déception car j'aime beaucoup cet auteur.
Malgré les tentatives, je n'ai pas réussi a lire ce livre. Je referai un tentative plus tard ...
J ai bien aimer l histoire de cette femme âgée, qui prends soin de cette fille avec ses démons et qui l aidé à s en sortir ,et qui raconte sa propre vie ,un bon livre à lire très intéressant
Le Tom's. Un café , juste après le confinement.
L'on n'y refait pas le monde. Pas de brèves de comptoir. Pas de Jean-Michel Ribes aux manettes ni de Jean Carmet pour la rigolade !
Au fond, à gauche, Chloé, qui squatte les lieux, qui n'y attend rien ni personne, mais qui gribouille et observe les quelques réguliers.
Ainsi Jocelyne, l'ancienne tenancière, Fabrice, son successeur, José, le serveur; et quelques autres qui interviennent tour à tour et s'offrent un petit chapitre.
Le Tom's, point d'ancrage de destins échoués. Des vies que l'on découvre au fil des confidences de chacun. Des solitudes qui finissent par s'apprivoiser...
Pas de réel emballement pour ce roman qui surfe sur les désastreuses conséquences du Covid.
Trop de lenteurs, de poncifs, des personnages consensuels et peu attachants.
Mais peut-être ne suis-je pas la cliente idéale pour les "feel good books" ?
Bref, "café sans filtre" plus proche du Nescafé que du Robusta.
Du lungo que du ristretto !!
Les romans sur le premier confinement commencent à sortir mais Jean-Philippe Blondel lui a choisi la réouverture des bars comme cadre de son dernier roman choral dans lequel nous découvrons ceux qui reviennent en terrasse ou timidement en salle, des nouveaux venus au patron en passant par son colocataire et l'ancienne patronne, une famille choisie.
Comme dans les autres romans de l'auteur, c'est la vie simple qui nous est contée dans cette histoire qui fait partie de notre Histoire et entre bien agréablement dans la littérature grâce à ce roman à la couverture pétillante comme sait les créer l'Iconoclaste !
Ils se retrouvent là près du bar ou installés à une table qui rapidement devient une place privilégiée, pour voir ou être vu, pour profiter des instants précieux d’être ensemble, puisque cette évidence d’une autre temps a été mise à mal de façon si soudaine et si inattendue, soumettant les clients à des autorisations argumentées de statuts sanitaires.
On y trouve Chloé, qui dessine toute la journée, une mère et son fils s’affrontant dans une discussion orageuse, José le serveur, Jocelyne l’ancienne propriétaire du bar. Chacun apportera sa version de l’histoire, du cheminement qui l’aura guidé ici, et peu à peu les voix tricotent une trame dont les points de jonction se précisent, en une histoire aux liens lâches.
Portraits tendres d’anonymes, dressés dans le décor convivial d’un café, qui lui aussi se raconte à travers les confidences révélées.
Un moment de lecture agréable.
300 pages l’Iconoclaste 7 avril 2022
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