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Sous de multiples noms, il a été journaliste, travail - lant aussi bien pour la presse à grand tirage que pour des feuilles confidentielles voire clandestines. En 1965, rédacteur en chef d'un jeune mais vigoureux hebdo madaire, un sondage IFOP le désigna comme le deuxième journaliste le plus connu de France.
En 2012, à sa mort, le quotidien Le Monde, qui met - tait un point d'honneur à ne pas le citer, se trouva toutefois obligé de lui consacrer une nécrologie.
Il laisse une oeuvre publiée abondante et variée :
Chroniques en langue parlée, romans policiers (il reçut en 1954 le Grand prix de littérature policière pour La beauté qui meurt), reportages à travers le monde, évocations de lieux, livres historiques, souvenirs de la vie journalistique et politique, etc.
Il a été apprécié par des hommes aussi différents que Frédéric Dard et Jean Madiran, Céline et Hubert Beuve-Méry, Robert Brasillach et Jean Gabin, Arletty et Marcel Pagnol, sans oublier Pierre Lazareff ou Alphonse Boudard. Pourquoi alors, pour reprendre un mot d'Alexandre Vialatte, fait-il aujourd'hui partie des auteurs «notoirement méconnus»? Tout simple - ment parce qu'au long de sa vie, fils d'un instituteur syndicaliste révolutionnaire mais s'étant toujours défini comme un Français de souche bretonne, François Brigneau, dont la plume valait une épée, a obstiné - ment et fidèlement choisi « le mauvais camp», celui de «la France française», selon sa propre expression.
Ce « Qui suis-je?» Brigneau constitue la première bio graphie de ce journaliste de combat. Il s'appuie sur de nombreux entretiens avec lui et sur des archives familiales.
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