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Jason, adolescent médiocre surnommé Brainless, habite Vermillion, petite ville du Dakota du Sud où la jeunesse s'ennuie. Tous les jours, Brainless se fait une injection de formol, pour ne pas pourrir. Depuis qu'il est mort, étouffé par une ingestion massive de maïs, les deux hémisphères de son cerveau peinent à communiquer. Son estomac ne digère que de la viande crue. Il a cessé de dormir et de respirer. En dehors de cela, son quotidien n'a pas beaucoup changé depuis qu'il est atteint du SCJH - le syndrome de coma homéostasique juvénile, une nouvelle maladie touchant les adolescents, de plus en plus répandue aux États- Unis - depuis qu'il est un zombie, autrement dit. Il lui arrive seulement, de temps à autres, de se demander quel goût a le cerveau humain. Mais parmi ses camarades de classe, certains ont des projets bien plus macabres.
Avant même d’ouvrir le livre, c’est son design qui surprend. Ce cerveau posé sous cloche, comme une invitation à passer à table. Le titre, surligné en orange, couleur utilisé pour mettre en valeurs le nom de la collection mais aussi de la tranche et du bord des pages. Voilà un livre qui appel l’oeil ! Au moins, ça soulage les libraires quand les clients viennent demander le livre aux pages oranges avec un cerveau, ils savent de suite de quoi il s’agit. J’ai donc été étonnée puis ma curiosité à pris le dessus.
Passons à l’histoire ! Savant mélange de narration et de « confidences de Jason », notre héros zombie. Nous oscillons donc avec l’histoire de Jason (et ce que lui pense de sa condition) et ce qui se passe à Vermillion, charmante ville où Jason fait sa vie .
J’ai adoré ce roman parce qu’il casse les codes. Oui un zombie c’est un corps en décomposition, ça pue. Donc ici, il est question de garder le corps grâce à des injections de formol. Jérôme Noirez réussi a faire en sorte que les zombies paraissent vraisemblables. Jason, alias Brainless est un ado comme tout le monde. Il n’a pas de raison particulière de se changer en zombie. Et pourtant, il va prendre ce qui va lui arriver comme un bénéfice et va donc vivre tout simplement.
Mais sous ces airs de livre de Zombies, Brainless n’en est pas vraiment un ! En réalité, les zombies semblent presque un prétexte pour parler des meurtres dans les lycées américains. Parallèlement à l’histoire de Jason, nous découvrons ses camarades de cours et notamment deux qui s’apprêtent à commettre un massacre dans leur lycée. Le fait de mettre ça en arrière plan d’une histoire de zombie offre un angle d’approche originale et moins « horrible » que l’acte ne l’est en réalité. Les ados qui lisent ou liront Brainless pourront au cours même de leur lecture prendre du recul sur tout les événements mais seront forcément touché. Jérôme Noirez signe là un coup de maître dans l’art d’écrire pour les adolescents sur un sujet actuel et dramatique.
La seule question que je me pose est quel est donc l’impact de ce livre sur la jeunesse ?
« C’est peut-être parce qu’il ne porte pas de chapeau. Sans doute. Le chapeau est un élément indispensable. Tout les grand détective porte un chapeau, il doit bien avoir une raison. »
« Et demain ? Demain ne sera plus jamais demain, ce demain grisâtre qui vous gâche l’aujourd’hui. »
Voilà un véritable coup de cœur auquel je ne m’attendais pas. ♥
Brainless est un roman qui prend par surprise. Après avoir lu le résumé, je m'attendais à une histoire de zombi assez atypique, originale, bref, à autre chose que le zombie de base, attiré par la chair fraîche et le sang, dépourvu de cerveau. Et oui, Jason n'est pas un adolescent/zombi comme les autres. Et oui, ce récit a eu cette touche d'originalité que j'en attendais. Mais plus encore ! Brainless, c'était drôle et sombre, une histoire intelligente et glaciale. Je me suis laissée surprendre par la richesse du contenu et des thèmes abordés par Jérôme Noirez.
Points de vue interne et externe s'alternent pour permettre au lecteur de prendre toute la mesure de ce qui va se jouer pendant le récit. Bien entendu, on suit Brainless, tantôt à la première personne, tantôt à la troisième. Sa mère, ses amies, le corps enseignant, Jason lui-même, tous nous donnent ainsi leur avis sur son état, ses conséquences et la nouvelle personne qu'il est devenu depuis son retour à la vie. En dehors de Jason, le lecteur découvre aussi un principal de lycée bouffé par le pouvoir, des jeunes aux secrets et aux idéaux troublants, d'autres rongés par le mal être. Une représentation forte et concrète de tout ce que l'adolescence offre en personnalité - et en problème.
Jérôme Noirez pose de véritables interrogations sur la construction de soi, le rapport à soi et aux autres, de même que sur les valeurs et les idées qui nous façonnent, qu'elles viennent d'abord de nous ou de notre entourage. Mais c'est aussi un regard très actuel et réaliste qu'il pose sur chacun de nous. Les genres se mélangent, se confondent, dans ce roman qui emprunte tant au contemporain, au fantastique et à l'initiatique. Un touche à tout un peu l'air de rien, puisqu'il n'est pas question de juger ou d'apporter une morale. Au travers de son récit, l'auteur dénonce, annonce, propose, invitant son lecteur à la réflexion sans le confronter à choisir blanc ou noir, à prendre parti pour l'un ou l'autre.
Voilà pourquoi j'ai beaucoup aimé cette lecture ! Sa qualité, ses recherches, son univers. Et en grosse partie aussi pour ses personnages ! En premier lieu, il y a Brainless, que je préfère appeler Jason - pour ma part. Un adolescent des plus ordinaires, qui revient à la vie d'une façon plutôt extraordinaire. Mais est-ce vraiment aussi bon d'être un zombie ? Jason aimerait parfois être plus réactif, ressentir davantage de choses. Ryan est également un personnage qui m'a beaucoup touchée, sans que j'y prenne gare. Un peu rondouillard, souvent exclu par les autres, aux idées parfois étranges, son histoire est de celles qui marquent. On croise aussi Cathy, Tom, Cassidy, Jim et Tony. Des personnages inattendus, des rôles importants, ils empruntent tous des chemins différents, qui les changeront à jamais.
Après avoir hésité sur ce titre, je ne regrette donc pas de m'être laissée tenter ! Jérôme Noirez possède une plume très fluide, assez visuelle, et n'a eu aucun mal à me convaincre grâce à Brainless. Je redoutais un peu le côté zombi/glauque/sombre que ce genre de roman peut donner comme a priori. Finalement, l'auteur n'en fait pas des tas sur ces facettes, si bien que le tout reste agréable et léger, ayez le coeur bien accroché quand même. Pourtant, il y a tout de même un fond sombre et choc, qui bouscule et interloque, que je vous laisse tout le loisir de découvrir.
J'ai vraiment beaucoup aimé le fait que dés le départ on sache qui est Jason, comment est Jason. Mais grand suspense sur pourquoi Jason est ainsi. Ça a été un vrai bonheur de découvrir qu'on en savait déjà un petit peu sur lui en commençant la lecture. Et j'ai très apprécié que les chapitres se forment dans une succession de chapitre présent et d'autres au passé. C'était agréable de découvrir l'histoire de Jason tout en découvrant, dans le présent, sa vie de tous les jours.
Les personnages de Jason, Cathy et de Ryan m'ont trop trop plu. Je les ai trouvé adorable (surtout Jason et Cathy je dois dire) et ça m'a vraiment serré le cœur de devoir les laisser. Ils m'ont un petit peu rappelé Will et Jane dans Will et Will de John Green. Surtout le personnage féminin qui, pour moi, est quasiment le même.
Certaines choses étaient vraiment wow, limite choquantes. Mais ça donnait énormément de suspense et c'était juste génial! J'ai adoré ce petit côté je t'en mets plein la gueule, ça t’écœure et tu vas aimer. Parce que c'est du tonnerre! Sans cette facette-ci, la fin aurait surement été moins prenante, et ça aurait été très dommage.
Mais là! Juste rien à dire. J'ai beaucoup aimé. Au début j'étais un peu sceptique mais c'était une super bonne lecture. Juste d'enfer.
Ce livre marque la toute nouvelle collection de Gulf Stream éditeur, Elèctrogène Fantastique et avait donc une grande pression sur les épaules. Le pari est réussi. Ce roman est drôle, pertinent et un brin macabre. J'ai passé un agréable moment de lecture avec cette histoire très originale.
Depuis qu'il est tout petit, Jason est distrait, lent d'esprit et pas très réactif. En plus des moqueries de ces camarades, ceux-ci le surnomme "Brainless".
Sa vie n'est pas dès plus trépidante, jusqu'au jour où il meurt. Pas de n'importe qu'elle manière. Lorsque certains meurent tranquillement dans leur lit, lui se noie dans sa propre mixture lors d'une indigestion de maïs au cours d'un concours de nourriture. Mais au lieu de mourir, Jason revient à la vie, en zombie et est condamné à être un Brainless puissance 2 pour toujours.
Nous suivons son quotidien pour le moins original ainsi que celui d'un groupe d'adolescents. Alors que Jason essaie de vivre une vie normale, d'autres de ses camarades ont des projets bien plus terrifiants pour les habitants de cette petite ville des États-Unis où leur quotidien est sur le point de changer.
Je précise tout de suite que ce livre est à prendre au second degrés. Avec son humour noir limite cru lors de certains passages, il faut se laisser porter par le style de l'auteur et ne pas prendre tout au pied de la lettre.
Avec son histoire pour le moins originale, Jérome Noirez fait une caricature de la société Américaine. Entre le beau gosse sportif, la pompom-girl bimbo écervelée, la gothique rebelle et réservée, le prof qui déteste son boulot... nous avons des personnages stéréotypés pleins d'humour.
Il règne une ambiance de "Teen Movie décalé" qui rend cette façon d'aborder les zombies très plaisante à lire.
L'auteur aborde la mort avec légèreté à travers le goût de Brainless pour le comique de certaine mort et la sienne n'est pas en reste.
De plus, une touche de romantisme est présente ce qui contraste avec l'ambiance gore et sanguinolente. Pour vivre son histoire d'amour et être plus humain, Brainless doit être plus zombie.
J'ai suivi avec intérêt les aventures de ces différents personnages et j'étais impatiente d'en connaitre le dénouement. Et je dois dire que j'ai été plutôt surprise.
La fin, beaucoup plus sombre, aborde un sujet sensible qui touche actuellement les Etats-Unis. Mais l'auteur contraste toujours en apportant une pointe d'humour macabre caractéristique du roman. Je répète donc qu'il faut prendre celà au second degrés.
J'ai beaucoup aimé cette histoire originale qui change des zombies habituels.
Avec cet univers loufoque, l'auteur grossit les choses sans pour autant être dans l'excès et provoque le rire chez le lecteur.
Je me suis beaucoup attaché à Brainless et sa façon de vivre sa vie tel un somnombule. Pleins de références sympathiques, ce livre apporte une lecture divertissante qui va plaire aux amateurs du genre.
D'autres critiques sur http://bookswhatelse.wix.com/bookswhatelse
Vermillion, Dakota du Sud, un lycée, des ados : Le beau-gosse tout en muscles, la bimbo-nympho, la gothique-effacée, le gros-balourd-détective-à-ses-heures-perdues, enfin tous les clichés impérieusement fondamentaux pour s’embêter autant que s’ennuie cette petite ville où rien ne se passe !
Mais…
Eh oui, il y a un « mais », et il y a aussi Jason. Tellement médiocre que même sa propre mère l’appelle par son surnom Brainless.
Brainless est mort, et de quelle mort !!! Etouffé par une ingestion massive de maïs lors d’un concours, mais il a ressuscité, c’est un subvivant. (oui oui vous avez bien lu, avec un B), pour les incultes de la culture zombiesque comme moi, c’est ce que l’on appelle communément : un zombi! Brainless est atteint du SCJH – le syndrome de coma homéostasique juvénile… vous savez, celui qui atteint exclusivement des ados qui n’ont plus besoin ni de respirer ni de dormir et dont l’estomac ne digère que la viande crue ! Et de préférence de la cervelle, et encore mieux le cerveau humain puisque ça permet de régénérer quelques facultés perdues. Voilà, c’est bien ça, vous suivez !
Outre le côté gore et sanguinolent, Jérôme Noirez, nous étonne par la profondeur qu’il donne aux personnages et par un style agréablement rafraîchissant, qui fait que l’on tourne les pages en quête des fameuses « Confidences de Jason » qui entrecoupent le récit.
Un roman jeunesse hétéroclite, où la jeunesse américaine est dépeinte telle qu’on l’imagine si on n’a que l’image véhiculée par les films de série B. Un roman tel le dernier chapitre, estampillé « Classé R», si vous avez moins de 17 ans, vous devez être accompagné d’un adulte pour le lire :) :)
Retranchez quelques décennies, mettez-vous dans la tête d’un ado et vous passerez un bon moment… comme dans le livre sans nom d’Anonyme.
Le récit alterne entre les confessions de Brainless, Jason ainsi surnommé par tout le monde pour son étrangeté, et une narration corrosive nous rapportant les faits se déroulant au sein du lycée. L'histoire ne nous parle pas seulement de zombie. Il met aussi en avant des adolescents contaminés par internet, par la violence des jeux vidéos et par des pulsions qui les poussent à commettre des meurtres comme nous pouvons souvent en avoir connaissance aux informations...
Avis complet : http://sariahlit.blogspot.fr/2015/06/brainless.html
Ce livre s'adresse plutôt aux ados et cela explique sans doute que je ne l'aie pas lu tout à fait dans l'état d'esprit requis.L'auteur,rencontré hier ,s'amuse beaucoup (il l'a précisé)avec le thème des zombies à travers lequel il décrit une violence plutôt "gore".L'amour entre deux des ados est prétexte à une poésie qui introduit une douceur bienvenue.On sent de la part de l'écrivain une bonne connaissance de cet univers -ado.
Un roman déconcertant,à découvrir si on veut rester en phase avec ses ados et peut-être pouvoir comparer son ressenti avec le nôtre.
J’ai bien aimé car derrière cette histoire c’est une critique de la société américaine et ses dérives, une description de tout les stéréotypes possibles. C’est un page-turner qui devrait plaire aux ados et jeunes adultes. la galerie de personnages leurs rappellera certainement quelques personnes.
Un OVNI livresque qui en plus d’avoir un contenu original, a une couverture originale et la tranche du livre orange ajoute à la beauté de l’objet livre. Il sera inratable dans les rayons des librairies. C’est le premier titre d’une nouvelle collection de la maison d’édition Gulf Stream qui se nomme ELECTROGENE, c’est tout un programme ! Il y a eu un réel effort qui sans nul doute sera récompensé par un succès de librairie.
Par contre, il n’est pas à mettre entre toutes les mains , bien qu’il s’adresse aux adolescents je le conseillerais plutôt à partir de 15 ans. Et ce , en raison des nombreuses scènes gores, d’un langage châtié et de scènes de vivisection et autre réjouissances sanglantes. L’auteur fait références à des livres, des films d’horreur et use d’un humour à degré qui peut sembler lourd pour certains mais qui m’a fait rire. Le style est fluide, simple et séduisant, je ne me suis pas ennuyée même si au début j’ai eu quelques réticences car je connaissais l’auteur sous un autre style de littérature, elles se sont évanouies très vite.
J’aime de façon générale les romans qui parlent de sujets sérieux sous des airs désuets ou détachés c’est le cas ici. Car il s’agit quand même d’une critique de la société américaine et de ses jeunes qui cherchent un avenir et qui se cherchent. La thématique de la mort est omniprésent.
Un livre vraiment novateur que nos ados et jeunes adults devraient adorer.
VERDICT
Offrez-le à vos ados, cool attitude assurée ! Pour les fans d’horreur, de thriller, de zombies et de teen moovies.
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