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LE LIVRE : Seonkyeong, criminologue, est sollicitée par un serial-killer qui attend son jugement en prison. Cet homme qui a assassiné une douzaine de femmes veut lui parler, à elle et à personne d'autre. Intelligent, manipulateur, ses motivations restent floues mais tous s'accordent à dire que Seonkyeong devra faire preuve de la plus grande prudence face à ce criminel hors normes.
Dans le même temps, son mari se voit contraint de faire venir chez eux la fille qu'il a eu d'un précédent mariage. Une petite de onze ans qui serre contre elle son ours en peluche, une petite bouleversée par les décès de sa mère et de ses grands-parents maternels. Des décès pour le moins suspects d'ailleurs...
Bonne nuit maman est le premier opus d'une trilogie consacrée à Ha-young, jeune criminelle qui incarne les bouleversements vécus par la société coréenne.
L'AUTEURE : Seo Mi-ae est une star du polar en Corée. Elle a acquis une grande popularité avec ses nouvelles criminelles publiées dans la presse et adaptées au théâtre et au cinéma.
Quand Seon-Gyeong, criminologue, est sollicitée par un serial killer en prison pour un entretien, elle est à la fois inquiète et excitée. En parallèle, elle doit faire face à des responsabilités inattendues au sein de son foyer, avec l'arrivée de sa belle-fille, dans des circonstances tragiques. Sous tension, elle va devoir se confronter à des situations à la frontière de la peur et du danger...
Deux salles, deux ambiances : un dangereux criminel avéré, de surcroît incarcéré, et une fillette de onze ans au comportement trouble et dérangeant. Les deux inspirent la méfiance et la crainte.
Seon-Gyeong est dans une position délicate avec des difficultés à cerner ses interlocuteurs, qui se jouent d'elle. Malgré tous les éléments qui sautent aux yeux, elle s'enferme dans un déni optimiste et rassurant.
L'écriture est fluide et addictive. Les entretiens au parloir sont attendus et malaisants. J'ai trouvé qu'elle ne prenait pas suffisamment de distance, ce qui la rend vulnérable et l'expose à toutes les imprudences. Les scènes liées à l'enfance nous renvoient à une détresse et une solitude extrême. Il y a une volonté farouche de comprendre, sans jamais pourtant admettre l'insurmontable et indéfendable vérité...
Ce roman nous perturbe et nous anéantit avec des révélations tranchantes dont on a bien du mal à se relever !
⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Bonne nuit maman
Seo Mi-Ae
Thriller
320 pages
Edition : le livre de poche
Synopsis : Le Silence des agneaux made in Korea
Seon-Gyeong, criminologue, est sollicitée par un serial-killer qui attend son jugement en prison. Cet homme qui a assassiné une douzaine de femmes veut lui parler, à elle et à personne d'autre. Intelligent, manipulateur, ses motivations restent floues mais tous s'accordent à dire que Seon-Gyeong devra faire preuve de la plus grande prudence face à ce criminel hors normes.
Dans le même temps, son mari se voit contraint de faire venir chez eux la fille qu'il a eu d'un précédent mariage. Une petite de onze ans qui serre contre elle son ours en peluche, une petite bouleversée par les décès de sa mère et de ses grands-parents maternels. Des décès pour le moins suspects d'ailleurs...
Bonne nuit maman est le premier opus d'une trilogie consacrée à Ha-young, jeune criminelle qui incarne les bouleversements vécus par la société coréenne.
Evaluation : J'ai commencé cette trilogie par le tome 2 qui spoile complètement celui-ci donc pourquoi lire le tome 1 ???
je répondrai tout simplement : Premièrement pour l'ambiance de ces histoires, deuxièmement pour les personnages et troisièmement pour la plume de cette autrice ! Eh mon dieu que j'ai bien fait !!! Sur la couverture, il est écrit "entre le silence des agneaux et mindhunter" c'est exactement ça ! J'ai beaucoup aimé le 2ème opus mais j'ai préféré celui-ci ... Je comprends mieux la psychologie du personnage principale ! Je suis à l'affût pour la sortie du tome 3 !!! Si l'autrice reste fidèle aux 2 premiers tomes, le troisième qui concluera l'histoire devrait être terrible ! J'ai déjà ma petite idée de ce qu'elle pourrait écrire mais j'ai hâte de savoir !
Extraits / citations : * Tu sais quoi ? Les gens ne changent pas facilement. Une fois un rapport de force établi entre deux personnes, il est très difficile de l'inverser. L'homme s'habitue à tout, peu importe la dureté de son environnement.
Par exemple, ceux qui naissent en Sibérie, où il fait moins quarante degrés, s'adaptent au froid à grands coups de vodka. Quant à ceux qui subissent des violences depuis leur naissance ils s'habituent aux coups, au sang, aux blessures et aux croûtes. Les jours tranquilles, ils s'endorment dans un soupir de soulagement ; le reste du temps, ils s'évanouissent sous les coups.
Quatrième de couverture :
Seonkyeong, criminologue, est sollicitée par un serial-killer qui attend son jugement en prison. Cet homme qui a assassiné une douzaine de femmes veut lui parler, à elle et à personne d'autre. Intelligent, manipulateur, ses motivations restent floues mais tous s'accordent à dire que Seonkyeong devra faire preuve de la plus grande prudence face à ce criminel hors normes.
Dans le même temps, son mari se voit contraint de faire venir chez eux la fille qu'il a eu d'un précédent mariage. Une petite de onze ans qui serre contre elle son ours en peluche, une petite bouleversée par les décès de sa mère et de ses grands-parents maternels. Des décès pour le moins suspects d'ailleurs...
Ce roman est ma première immersion dans la littérature coréenne, et quelle première fois! Entre les visites de Seon-gyeong à Byeong-do, le tueur en série condamné à mort et la cohabitation avec Ha-yeong, la petite fille au comportement étrange, l'ambiance est oppressante et parfois bien angoissante. Au fil du livre on découvre le passé de Byeong-do, son enfance malheureuse, les humiliations, les insultes, les violences que lui a fait subir sa mère, autant de pièces qui permettent de comprendre sa personnalité. Dans le même temps on assiste à l'installation compliquée de Ha-yeong dans sa nouvelle vie avec son père et Seon-gyeong, sa belle mère et plus d'une fois j'ai pensé au film "Esther"... cette gamine est plus flippante que le tueur en série . Plus on avance dans le roman, plus la tension monte jusqu'au final que j'ai adoré (mais chut ).
Un très bon roman psychologique où l'on visite des esprits torturés dans une ambiance oppressante et angoissante.
A peine refermé, ce thriller Coréen, premier opus d’une trilogie dans la veine du « Silence des agneaux », crée un manque.
Deux histoires vont se télescoper avec, comme personnage charnière, une jeune criminologue qui est désignée comme unique interlocutrice par un redoutable sérial-killer et qui voit, en même temps débarquer dans sa vie, la fille de son mari, née d’un premier mariage, rescapée d’un incendie criminel qui a coûté la vie à ses grands parents.
Mais ne dit-on pas que le diable se cache dans les détails et que le Mal peut prendre différentes formes ?..
Un thriller addictif dont on attend la suite avec impatience.
Premier polar coréen pour ma part, une découverte totale, que j'abordais avec curiosité et appréhension.
J'ai eu un peu peur au début car les prénoms des personnages ne sont pas habituels pour nous, et assez compliqués à retenir. Je craignais de m'emmêler les pinceaux.
Mais une fois passé cette "difficulté", je me suis laissée absorber par le récit.
L'intrigue est menée d'une main de maître, de façon adroite et intrigante.
Le récit est effectué du point de vue de plusieurs personnages, et j'ai été bluffée de rentrer dans la tête du tueur en série.
Les pages se sont tournées les unes après les autres, avidement. Et ce coup de théâtre à la fin, finement joué, magistral !
Je ne vous en dirai pas plus, mais j'ai clairement ADORÉ ma lecture, enfin un véritable coup de cœur
Bon polar, un peu lent toutefois !
Un peu mitigée ! Même si c’est assumé dans le roman puisque ses étudiant surnomment l’héroïne" Clarice Starling" cela lorgne un peu trop vers le "SILENCE DES AGNEAUX ". C’est une trilogie mais le roman se suffit à lui même !
Ce thriller est vraiment basé sur le côté psychologique d'abord on entre dans la tête du tueur de série, on comprend pourquoi à un moment ça as basculer, et l'image de la mère et sa place dans la construction d'un individu, et également pour le cas de la belle fille de la criminologue.
J'ai trouvé cela intéressant, de choisir deux situations différentes pour arriver à la même finalité, après l'espoir demeure pour la jeune adolescente.
Comment la psyché fonctionne est vraiment très enrichissant à appréhender.
Après les personnages sont bien construit, la criminologue est sur tous les fronts, et on la ressent très investie, autant dans sa vie personnelle et professionnelle.
L'écriture est fluide, et cela nous aide à nous impliquer très vite dans l'histoire, l'intrique est bien ficelée, le début est perturbant, mais après on comprends pourquoi et j'avoue que c'est assez subtil, et c'est vraiment plaisant.
Ce qui m'as beaucoup plu c'est l'ambiance, c'est très noir, angoissante à souhait et on continue à tourner les pages, on avance dans ce climat qui colle parfaitement au côté psychologique.
L'action est vraiment très rythmée, et cela en fait une histoire addictive ou on se demande ou va nous conduire les personnages principaux.
Pour conclure, j'ai passé un agréable moment de lecture qui aborde des thèmes qui me passionnent et qui sont vraiment bien abordées.
Encore une sacrée et belle découverte avec ce thriller sud coréen : une criminologue débutante se prépare à rencontrer un serial killer (attention référence au silence des agneaux !!) ; ce criminel a tué treize femmes et il la choisit pour lui parler. Elle va tenter de le cerner, cet homme là, qui nous parle de son enfance, de ses rêves, de ses cauchemars, avec en fonds sonore le refrain de Maxwell's silver hammer des Beatle que sa mère aimait lui chanter. Au même moment, elle va accueillir la fille de son mari, La fille de treize ans d'un premier mariage a vécu des drames : la perte de sa mère, qui s'est suicidée et la mort violente de ses grands parents lors d'un incendie, dot elle va ressortir vivante avec son nounours dans les bras.
L'auteure nous entraîne, à travers plusieurs personnages dans la violence des êtres, qui ont subi ds traumatismes dans leur enfance, peut on avoir une seconde chance. Comment gérer la violence en soi ? D'où vient cette violence ? dans les gènes ?
Très bien mené ce texte aborde les rapports enfant-mère, le mal qui peut surgir en nous et en des êtres qui devraient nous aimer et nous protéger. Des scènes terribles mais sans emphase : ai été très impressionnée par le "jeu" d'enfants à la sortie de l'école...
Se lit d'une traite avec des rebondissements inattendus et le refrain des Beatle va résonner dans nos têtes et peut être que nous ne regarderons pas les pommes de nos goûters de la même façon, et nos verres de lait.
Bonne nouvelle, la suite de ce texte est en cours de traduction.
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