L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
« Le matin se lève. Du sang ocre fracasse les troncs noirs. C'est l'heure rouge où le soleil lève ses paupières sur le monde, les choses recouvrent leur mémoire.
6 mars. Je suis seul. Je me remémore Le Clavier bien tempéré. Le bonheur est partout, complet, immaculé, comme si le malheur n'avait jamais existé. Il n'y a plus de frontière, le calme m'avale, vague après vague.
» Cela pourrait n'être qu'un voyage de classe comme les autres. Des élèves avec leurs professeurs découvrant l'ailleurs, une autre ville et d'autres forêts. Cela suffirait qu'ils nouent de nouvelles relations et voient de nouvelles révélations.
Mais chaque décor en appelant un autre, la ville qu'ils visitent reflète celle d'où ils sont partis, et les bois conduisent à d'autres bois encore. Ils rencontreront assez d'imprévus pour garder ces deux semaines en mémoire.
Vivre procure suffisamment de réflexions et de sentiments, surtout chez un collégien, pour qu'il soit dépaysé chaque jour par le quotidien. La réalité, sertie par son monde intérieur, donne envie d'être peinte et écrite chaque soir.
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