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Vertébrée mammifère primate, l'espèce humaine partage le sort terrestre des autres représentants du règne animal. Anatomie, physiologie, son incarnation obéit à toutes les lois de la matière vivante. Une particularité exceptionnelle la sépare néanmoins des autres existants planétaires : l'apparition de la conscience. Cette faculté lui a permis de s'imposer à la surface du globe, de vivre mieux et plus longtemps, grâce à la pensée, à la parole, à l'intention guidant la praxis opérante, fabricante. Et aussi d'échapper quelque peu au rigorisme des déterminismes guidant la vie animale. L'humanité a ainsi conquis une certaine marge de manoeuvre dans l'exécution des tâches comportementales qui assurent sa présence au monde. Cet espace de liberté, cette déprogrammation partielle qui permet à chacun, chacune, d'effectuer un parcours original, personnel. Voilà qui a longtemps intimidé les esprits scientifiques, lorsqu'il fallait envisager d'appliquer aux humains la biologie des comportements, l'éthologie, qui avait fait preuve de sa fiabilité dans l'étude du monde animal. Le pas ne fut franchi qu'à la moitié du XXe siècle, à la suite des travaux de Konrad Lorenz, Eibl-Eibesfeldt, Desmond Morris... Tout en reconnaissant la marge d'imprévisibilité du destin humain, de l'humanité, ils ont permis de constater la persistance inexpugnable des programmes vitaux inscrits dans les gènes de notre espèce. L'éthologie humaine doit donc s'appliquer à étudier ces programmes déterminant le maintien de l'individu, le maintien de l'espèce, et l'établissement des statuts intraspécifiques. Et ce n'est certes pas une science à l'eau de rose. Elle doit rendre compte de ces conflits millénaires qui déchirent les humains, dépourvus de freins instinctuels à leur agressivité et disposant d'instruments mortifères, donc des nuisances que chacun, chacune, mais certains plus que d'autres, peuvent infliger à leurs congénères. Ce n'est pas pour autant que la férocité régisse tous les rapports entre les hommes. Gérard Zwang s'applique à démontrer, au contraire, que notre vieux fonds animal préfère la compétition pacifique à l'affrontement meurtrier. Loin donc de déplorer les impératifs et nécessités d'une constitution biologique finalement très favorable à notre espèce, les constats de cette étude incitent plutôt les humains, selon un épicurisme déniant à la conscience de la mort inéluctable le pouvoir d'assombrir toute leur existence terrestre, à jouir de ces bienfaits dont ils sont les seuls à pouvoir bénéficier : les joies sans prix de l'amour, de l'art, de la création, de la vie familiale, de l'amitié... de l'enchantement des paysages terrestres.
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