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Après avoir vécu et travaillé loin de chez elle, Rosie décide qu'il est temps de rentrer à Dublin, pour s'occuper de Min, la vieille tante qui l'a élevée. Mais, « il faut du temps pour revenir quelque part... » et les retrouvailles tournent vite au vinaigre. Bientôt, Rosie voit se creuser le fossé qui la sépare de l'infatigable Min, galvanisée par sa découverte de l'Amérique. Et tandis que l'une se réveille de sa torpeur, l'autre se voit rattrapée par la mélancolie... Dans ce roman lumineux, Nuala O'Faolain met en scène une femme tourmentée et attachante, qui fait sienne toutes les interrogations de l'écrivain. "Best Love Rosie" est un grand livre sur l'âge, la solitude, l'exil, le sentiment maternel et les chimères de l'amour. « Avec ce roman magnifique, apaisé et nostalgique, Nuala O'Faolain a enfin trouvé son petit arpent de paradis. » André Clavel, "L'Express" "Traduit de l'anglais par Judith Roze" "Domaine étranger" créé par Jean-Claude Zylberstein
" Tu sais, Rosie, on suit tous notre petit bonhomme de chemin sans réfléchir à ce qu'on fait, et puis un jour, on décide que les choses doivent changer."
Un roman sensible et nostalgique.
J'avoue que j'ai été un peu déçu par cette lecture. le thème sur la crise de la cinquantaine, reconnaître et accepter que l'on prend de l'âge, le questionnement sur sa vie passée et sa vie future, ce thème peut clairement être intéressant.
Mais ici, il n'y a pas grand chose qui a fonctionné avec moi. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux différents protagonistes du récit, la chronologie est très erratique et m'a complètement perdu à plusieurs moment du récit, et puis dans l'ensemble il faut bien avouer que je me suis plutôt ennuyé.
Après, bien que n'ayant pas fonctionné avec moi, je pense que ce roman peut plaire. Il y a dans son rythme quelque chose d'apaisant et l'écriture est plutôt agréable. Après, compte-tenu des longueurs et de la construction curieuse, j'ai été plutôt complètement anesthésié et j'ai terminé en lecture rapide.
Un roman pas désagréable mais qui n'a pas du tout réussi à m'emmener dans son univers. Dommage.
Dublin j'arrive !
Et je ne suis pas seule, je suis en compagnie de Rosie, 55 ans, qui a fait de l'expatriation son mode de vie, mais rentre maintenant au pays.
Après avoir vécu une vie de voyages, Rosie Barry rentre chez sa tante Min à Kilbride ; sa tante qui l'a élevée après la mort de sa mère, puis après la mort de son père.
Et Rosie elle-même ne rentre pas seule, elle rentre accompagnée de mille questions, de mille pensées...
Il y a beaucoup de tendresse dans ce roman, tendresse entre les personnages mais également tendresse de l'auteure pour eux.
C'est un roman sur le vieillissement et plus particulièrement le vieillissement des femmes.
Difficile situation d'être une femme entre deux âges, lorsque l'on a passé sa vie à trouver son plaisir dans le regard des hommes, ou lorsque l'amour de toute une vie vous abandonne pour partir avec une jeune fille, ou lorsqu'on s'aperçoit qu'on n'est pas si satisfaite de son statut de célibataire indépendante...
Mais c'est également un roman sur les corps, les interactions entre eux, l'amour physique, l'affection...
Le souvenir le plus heureux de Rosie est celui de sa tante lui tenant la tête contre son ventre pour que le produit qu'elle lui avait mis dans les oreilles s'écoule bien.
Avec l'âge, l'amour donné et l'amour reçu ne passent plus uniquement par les corps et cela, ils prennent d'autres formes mais comment admettre cela sereinement lorsque notre propre corps "ne veut pas, [...] ne peut pas renoncer", lorsque le poids d'une petite chienne couché en travers d'eux suffit à redonner vie à vos pieds ?
Même si je ne suis pas dans cette tranche d'âge, ce roman a résonné en moi. L'empathie pour cette femme forte mais également très fragile s'est faite très rapidement et j'ai beaucoup aimé la plume de Nuala O'Faolain, que je découvrais à cette occasion.
Cependant, les plus de 500 pages m'ont parfois paru longues, et les interrogations de Rosie redondantes, j'aurais pu me satisfaire d'une centaine de pages en moins.
Roman bien sympathique avec cette galerie de personnages attachants et parfois hauts en couleurs.
Une jolie analyse des sentiments qui accompagnent la prise de conscience du temps qui passe. Une fine approche des émotions qui submergent l’être humain face à la solitude.
Les hauts et les bas que chacun rencontre, les élans que la vie nous procure.
Mais la grande richesse de ce récit est de nous alerter sur l’importance des petits moments de bonheur, des beautés de la nature et de l’art, des petits coups de folie et de l’intranquillité heureuse des rapports humains. Tous ces moments, toutes ces discussions, toutes ces épreuves et aventures qui font qu’une vie vaut la peine d’être vécue.
Seul bémol, le prétexte de cette réflexion : décider d’écrire un ouvrage sur un sujet improbable pour l’éditer aux Etats-Unis. Cet élément manque de finesse et de lien plausible comparé au reste du roman, si poétique à bien des égards.
C'est une totale découverte pour moi, car je n'avais jamais entendu parler ni de ce roman, ni de son auteure. C'est le dernier roman de Nuala O'Faolain, puisque celle-ci est décédée en 2008. Une histoire qui a donc plus de douze ans, mais qui n'a pas pris une ride et pourrait toujours être d'actualité.
Je ne pourrais pas en dire plus que ce que raconte déjà le résumé, il dit l'essentiel, et plus serait spoiler beaucoup trop.
J'ai donc fait la connaissance de Rosie, c'est une femme indépendante, célibataire, la cinquantaine épanouie comme on dit. Elle a vécu essentiellement de vadrouilles et de voyages, découvrant ainsi de nombreux pays. Elle décide enfin de se poser et de retrouver son Irlande natale en retournant vivre chez sa tante Min. Celle-ci l'a élevée dès sa naissance, à la mort de la mère de Rosie, sœur de Min. Celle-ci a alors vécu avec la petite et son père, décédé depuis lui aussi. Rosie retrouve donc sa tante, et décide de se poser et de rester sur Dublin. Elle a alors l'idée d'écrire un roman bien-être dédié aux plus de cinquante ans, dans lequel elle donnerait des pistes de réflexion pour mieux vivre cette transition d'âge. Elle doit se rendre aux États-Unis pour rencontrer un éditeur américain, laissant Min une nouvelle fois à Dublin. Mais quelle ne va pas être sa surprise quand elle va voir Min débarquer elle aussi en Amérique, et surtout ne plus vouloir en repartir...elle qui a toujours été chez elle à attendre sa nièce, va changer de vie littéralement, habiter en colocation avec des inconnus qu'elle va apprendre à apprécier, vivre de petits boulots, souvent payés au noir. Elle qui ne quittait son canapé que pour aller jusqu'à son lit, la voilà partie à mener la vie qu'elle n'a jamais vécu jusque là. Cela déstabilise beaucoup Rosie, qui se voit repartir seule à Dublin, laissant sa tante à sa nouvelle vie et ses nouveaux amis. Là-bas, Rosie va se trouver un nouveau projet qui va accaparer tout son temps et son énergie, restaurer la vieille maison dans laquelle sa mère et sa tante ont grandi...ce que sa tante ne veut d'ailleurs pas. Rosie va ainsi partir sur les pas de ses ancêtres.
Il est marrant de voir les changements de personnalité de ces deux personnages. Rosie, toujours à bourlinguer, veut se poser et retrouver ses racines. Min qui n'a jamais bougé, vouant sa vie à élever Rosie, part à son tour bourlinguer aux États-Unis, vivant de petits boulots et habitant des squats ou en colocation. Comme si elle se réveillait d'un long sommeil et voulait profiter de la vie, avant de ne plus pouvoir. Elle qui n'aimait pas prendre l'avion ou qui ne marchait jamais, va transformer toute sa vie et faire ce qu'elle n'avait jamais voulu faire. Tout cela va déstabiliser Rosie qui ne comprend pas ce changement de vie de sa tante. Surtout qu'elle, cherche plutôt la tranquillité et retrouver ses valeurs d'enfance. Dans la rénovation de sa vieille maison, elle sera aidée d'amis masculins et féminins. Elle a des liens très forts avec chacun d'entre eux, un est son ancien amant, un autre aimerait avoir une relation plus appuyée avec elle. J'ai beaucoup aimé ses amies féminines, pleines de peps.
Je me suis très vite mise à la place de Rosie. Déjà, je suis dans la même tranche d'âge qu'elle, même si je suis un peu plus jeune (une année c'est une année quand on vieillit...). Et justement, le fait que le personnage principal ait le même âge que moi m'avait fortement séduite en lisant le résumé. Le deuxième point qui m'avait attirée, c'est le fait qu'elle veuille écrire un roman bien-être. Je me suis dit que j'allais avoir des pensées, des réflexions sur ce passage. J'ai été déçue de ne pas en trouver tant que ça. L'histoire ne s'articule pas prioritairement autour de cela. Le projet même de ce livre va tomber plus ou moins à l'eau avec la rénovation de la vieille maison. C'est plutôt autour de cela que le livre va se centrer au fur et à mesure. Mais par contre, il y a de nombreuses réflexions que se fait Rosie sur elle, sur sa capacité à séduire, sur le fait qu'elle n'a pas eu d'enfants, qu'elle n'est pas mariée, ni casée dans une relation. Je comprends tout à fait qu'arrivée à cet âge où l'on ne peut plus procréer, cela doit être difficile de se dire que l'on ne laissera rien derrière soi. Et c'est là justement que j'ai eu parfois du mal avec Rosie, car je l'ai trouvée plus d'une fois pessimiste sur sa vie, sur ce qu'elle est. Et je dois bien avouer que ça m'a miné le moral par moment. Elle analyse tellement ce qu'elle est et ce qu'elle est devenue, que je l'ai trouvée parfois un peu trop égocentrique. Elle porte un œil négatif sur les femmes vieillissantes, alors qu'au contraire, elle trouve les hommes plus âgés très séduisants, ils vieillissent mieux pour elle. Et là, je ne l'ai pas toujours trouvée très juste dans ses pensées. Ce pessimisme est pesant dans la lecture, mais quelque part, je la comprends aussi, vu son histoire personnelle. Car évidemment, quand un personnage a le même âge que vous, vous ne pouvez que faire la comparaison. Alors, peut-être Rosie m'envierait d'avoir une famille, des enfants et petits-enfants. Mais moi, de la même façon, je l'envie d'avoir vu tellement de pays et fait autant de rencontres. Alors, peut-être, tout simplement, n'est-on jamais content de ce qu'on est et de ce qu'on a vécu. Et je me dis aussi qu'un tel livre doit être compliqué à lire par une personne plus jeune, qu'il doit être difficile de comprendre Rosie et de se mettre à sa place...
L'attachement à Rosie et aux autres personnages se fait facilement. Il est renforcé par le choix narratif de l'auteure, puisqu'elle emploie le « je » pour raconter. Ce « je » permet de se mettre entièrement dans la peau et la tête de la protagoniste, de ressentir au plus près ce qu'elle vit, de rentrer dans sa tête. J'aime beaucoup ce procédé qui me permet de me sentir très proche du héros, et en l'occurrence, ici, je me suis sentie tellement proche que je me suis comparée à elle. Peut-être ferai-je comme sa tante Min, qui a attendu ses soixante-dix ans pour faire ce qu'elle n'avait jamais pu faire. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la comparaison entre la vie de ces deux femmes, les non-dits entre elles, leur attachement l'une envers l'autre et les inquiétudes que chacune a vis-à-vis de l'autre. Leur relation est intense, et Rosie va découvrir des choses sur sa tante qui vont amplifier cette intensité. Avec ce duo, il ne faut pas oublier de parler des ami(e)s de Rosie, qui ont une place importante dans sa vie et son histoire. J'ai aimé la petite dose d'humour que certains apportent et allègent ainsi le récit et dédramatisent les événements. Et avec la morosité parfois lourde de Rosie, la légèreté de certains de ces amis fait du bien dans la lecture.
Bien sûr, le tout est porté par un très bon style. Je découvre la plume de Nuala O'Faolain et je suis subjuguée, elle m'a portée tout au long de ma lecture et l'a rendue très émouvante. Elle retranscrit très bien les émotions, les joies, les peines. Elle fait passer de très beaux messages au travers de ces deux femmes, sur l'amour, l'amitié, l'acceptation de soi, le vieillissement. Et tout cela dans de beaux décors irlandais qui sont très bien dépeints sans jamais alourdir le récit, j'ai très bien réussi à m'imaginer la presqu'île où elle a sa vieille maison, avec l'océan et les vagues. Ce fut un très beau voyage, et comme l'Irlande est un pays que j'aimerais beaucoup visiter, je me suis régalée à ce niveau-là.
Je ne connaissais pas encore cette auteure. En parcourant sa bibliographie, j'ai vu d'autres de ses romans qui pourraient m'intéresser, et je pense que je la lirai à nouveau dans une autre histoire, je pense notamment à L'histoire de Chicago May, elle me semble fort intéressante.
Malgré ce pessimisme ambiant, j'ai trouvé la fin beaucoup plus positive, Rosie a enfin travaillé sur elle-même et est prête à vivre une nouvelle vie. Je suis contente de cette fin, j'avais tellement peur que tout soit trop noir.
La lecture s'est faite rapidement, je ne pensais pas que je serai autant accaparée par la vie de ces femmes. Je n'ai pas vu la deuxième moitié défiler par rapport à la première. Malgré le côté un peu énervant parfois de Rosie, son histoire m'a beaucoup intéressée et je l'ai lue facilement et avec une certaine avidité.
Pour conclure, ce livre n'est pas entièrement un coup de cœur, mais ceci est tout à fait personnel. Peut-être ne l'ai-je pas lu non plus à un bon moment, où mon moral à moi n'était pas au beau fixe, et j'ai donc ainsi ressenti encore plus la morosité de Rosie. Mais au moins, on ne peut pas dire que l'auteure ne sait pas retranscrire les sentiments...
Après avoir bourlingué de par le monde, Rosie revient à Dublin pour veiller sur sa tante Nin, la sœur de sa mère décédée quand elle était bébé et qui l'a élevée. Nin n'a jamais quitté le village. Aujourd'hui elle ne quitte même plus sa maison ou son lit sauf pour aller s'enivrer au pub.
Rosie s'ennuie auprès de cette tante alcoolique et. La cinquantaine arrivant, elle s’interroge sur sa vie et se retrouve seule avec ses souvenirs. Pour occuper son temps libre, elle décide d'écrire un manuel pour les cinquantenaires, un manuel qui aide à mieux vivre avec ses interrogations et ses névroses.
Pour le diffuser, elle fait appel à Mark, un vieil ami devenu vendeur de livres anciens aux USA. Elle le rencontre à New-York lors d’une foire aux livres rares. Nin la rejoint là-bas, et miracle, la ville ressuscite la vieille tante maussade et acariâtre. Nin retrouve l’envie de se lever le matin et décide d'y rester quelques mois. Elle apprécie d’aller travailler, de rencontrer des femmes comme elle. Être devenue utile, faire partie d’une équipe, lui redonne goût à la vie.
A son retour en Irlande Rosie découvre la maison de famille à l'abandon. Sous le charme, elle tente d’apprivoiser cette maison dépourvue de confort et rêve d’en faire son foyer.
Best Love Rosie est un roman émouvant et bouleversant. L’auteur nous fait pénétrer dans l’intimité de Rosie et Nin, dans cette relation mère fille qui n'ose pas se dévoiler, faite de silences, de gestes esquissés, d’émotions cachées. Il y a au milieu de tous ces non-dits, une belle dose de tendresse et d’amour inavoué.
Ces deux femmes, l’une, la cinquantaine arrivant, cherche à se poser et fait le bilan du passé en se demandant comment elle va affronter l’avenir. L’autre, que d‘aucuns croiraient à la fin de sa vie, retrouve une jeunesse, une énergie, un goût de vivre et d’oser qui l’étonnent elle-même, mais qui lui font savourer à leur juste valeur toutes les opportunités qui s’offrent désormais à elle.
J’ai aimé retrouver ces deux femmes, leurs interrogations, leur regard sur le passé et surtout leur façon de ré enchanter leur avenir, même si à priori la meilleure partie de leur vie est derrière elles.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/04/26/best-love-rosie-nuala-ofaolain/
Deuxième abandon de suite.
Cette fois, ce n’est pas une histoire d’écriture hermétique, non. Je dirais même, au contraire. C’est trop quelconque, trop prévisible.
Pas désagréable cette Rosie, mais je ne me sens pas d’attaque pour partager avec elle 445 pages.
Abandon après quelques chapitres. J’en ai tant d’autres à lire qui sont peut-être mieux. Plus envie de perdre mon temps.
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