Un livre doux, pudique et plein de fantaisie signé Odile d'Oultremont
Anka vit au bord du golfe de Gascogne, dans une petite ville de Bretagne offerte à la houle et aux rafales. Fascinée par l'océan, la jeune femme rêve depuis toujours de prendre le large. Jusqu'au jour où la mer lui ravit ce père qu'elle aimait tant?: Vladimir, pêcheur aguerri et capitaine du Baïkonour.
Sur le chantier déployé un peu plus loin, Marcus est grutier. Depuis les hauteurs de sa cabine, à cinquante mètres du sol, il orchestre les travaux et observe, passionné, la vie qui se meut en contrebas. Chaque jour, il attend le passage d'une inconnue. Un matin, distrait par la contemplation de cette jeune femme, il chute depuis la flèche de sa grue et bascule dans le coma.
Quelque part entre ciel et mer, les destins de ces deux êtres que tout oppose se croiseront-ils enfin??
Un livre doux, pudique et plein de fantaisie signé Odile d'Oultremont
Une auteure inconnue et une jolie histoire.
Anka est une fille de la mer. Son père est marin pêcheur à bord du Baïkonour, bateau dont elle est amoureuse et rêve de le piloter un jour. Mais ses parents l'ont inciter à devenir coiffeuse dans le salon de sa marraine.
Lors d'une sortie en mer, le vent se lève, le bateau est malmené et son père péri en mer.
C'est le Drame et elle traine les pieds chaque jour pour aller au salon, elle ne veut même plus regarder l'océan qui lui a pris son père.
Des travaux ont lieu sur la place où est situé le lieu de son travail et un matin elle a la frayeur de voir tomber à ses pieds un casque de chantier ....... en levant les yeux elle voit un corps suspendu au bout de la flèche de la grue. Ce qu'elle ignore c'est que le corps est celui de l'homme qui la suit des yeux chaque jour et qui est devenu amoureux fou d'elle.
Elle appelle les secours .............
Mais saura t-elle qui elle a sauvé ??????
A Kerlé, petit village du Morbihan, la jeune Anka est coiffeuse dans le salon de sa tante. Elle rêve pourtant d’océan, celui qui a emporté son père Vladimir, Marin pécheur perdu en mer sur le Baïkonour. Ce père qu’elle admirait par-dessus tout.
Édith, sa mère, espère encore, incapable de faire son deuil. Chaque jour elle préparait une soupe chaude qu’il emportait avec lui sur les flots, et elle continuera sans fin, jusqu’à son impossible retour. Car chaque jour elle l’attend et Anka souffre de son déni. Celle qui rêvait de prendre la suite du père sur son bateau de pêche prend désormais le chemin du salon de coiffure.
Marcus, un jeune grutier particulièrement habile et performant sur ces engins qui volent au-dessus des villes, répond à une mission d’un an et huit mois à Kerlé. Marcus et ses failles, son père éternel chômeur, sa mère disparue lorsqu’il était enfant. Du haut de sa cabine, il survole, il surplombe, il observe, le paysage, mais surtout les gens qui s’agitent en dessous, leurs vies, leurs trajets, il imagine des bonheurs et des ruptures, des joies et des chagrins. Jusqu’au jour où il découvre la beauté énigmatique d’Anka. Il n’aura de cesse dès lors de l’observer de loin, subitement et définitivement amoureux de cette inconnue qui illumine ses journées.
Mais ces deux trajectoires à deux hauteurs aussi différentes, l’une au bord de l’océan, l’autre dans les airs, sauront-elles se trouver ?
lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/12/13/baikonour-odile-doultremont/
Après le rendez-vous manqué avec Les déraisons, c'est avec une réelle envie de revanche que je me suis plongée dans Baïkonour d'Odile d'Oultremont aux Editions de l,Observatoire.
Il faut dire qu'un certain écho résonnait déjà en moi, celui du petit port breton de mon enfance. Quelque part là-bas tout au bout, là où la terre se termine (Finistère ou fin de la terre), là où débute la mer. Et je me suis baladée avec délice et amusement entre ce ciel et cette mer dans cette belle histoire pleine de lumière et de fantaisie.
Une écriture poétique, pleine d'images et de sensibilité. Les mots dansent, jouent les uns avec les autres. Et c'est l'évasion assurée. L'évasion de ce quotidien actuel si morne, si triste, si inquiétant. Une musique et une lumière qui font tellement de bien!
Merci aux Editions de l'Observatoire et à toi @namg.namg pour ce beau livre et ce beau moment de lecture.
Rendez-vous réussi cette fois!
Une histoire d’amour entre ciel et mer, entre bleu azur et bleu océan
C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme… et elle a pris Vladimir Davidan, capitaine du Baïkonour…définitivement… laissant sa femme dans un « déni assumé », persuadée que son homme lui sera rendu. Sa fille, Anka, a accepté le fait sans parvenir toutefois à faire son deuil car elle ne peut déverser sa peine insondable dans les abysses de l’océan, ce confident depuis l’enfance devenu son meilleur ennemi en la privant de son père. Regarder l’horizon est désormais trop douloureux.
Marcus, lui, c’est à la verticale qu’il préfère scruter le monde, suspendu à cinquante et un mètres, dans sa cabine de grue.
Et parce que souvent le destin est une histoire de fils, on se demande légitimement quand ceux d’Anka et de Marcus vont se mêler..
« Se trouver pile à la verticale d’une vicissitude quotidienne, commune et pourtant si singulière, brassant toutes les couleurs de l’humain, voilà ce qui, plus que tout, l’inspire. »
Bleu indigo, Bleu ciel, Bleu marine, Bleu nuit, Bleu pétrole, Bleu roi, Bleu Majorelle, Bleu Turquoise, Bleu Cyan, Bleu Cobalt, Bleu Pastel ….
Pour Anka c'est le bleu de la mer.
Pour Marcus c'est le bleu du ciel.
Des horizons infinis qui contre toute attente se rejoindront.
Aucune envie de vous résumer ce livre parce que l'histoire est belle et qu'il faut y entrer aussi vierge que possible pour en apprécier toute la luminosité.
Je me suis laissé porter par le vent et les vagues.
J'ai rencontré une coiffeuse pour personnes âgées et un grutier solitaire, une fille de marin et un fils de rien.
J'ai vécu avec eux ce qu'était la perte et la reconstruction de soi.
C'est doux, c'est pudique, c'est plein de fantaisie.
J'ai découvert une auteure d'une immense sensibilité qui excelle à nous rappeler comme la vie peut-être acide et sucrée.
Baîkonour m'a ému.
Le premier roman d’Odile d’Outremont, Les Déraisons, ne m’avait beaucoup plu, je l’avais trouvé trop farfelu, trop déraisonnable. J’ai mis quelques chapitres avant de rentrer dans Baïkonour, à cause d’un manque d’enthousiasme certain. Mais les chapitres sont très courts et j’ai vite été emballée par l’écriture atypique de ce récit et n’ai plus lâché la coiffeuse qui rêve d’être marin-pêcheuse et le grutier.
Dans ce roman comme dans le précédent c’est l’histoire d’un couple improbable ou plutôt, ici, les histoires parallèles de deux jeunes gens qui n’auraient jamais dû se croiser et qui ne feront, peut-être, que se croiser. L’auteure décrit très bien leurs deux univers, l’une dans un salon de coiffure mais qui se rêve en mer, l’autre dans le ciel, au-dessus d’une petite ville bretonne.
Ce roman tendre, jamais mièvre à l’écriture inventive parle avec sensibilité de solitude, de deuil, d’amour filial, du besoin de liberté. Odile d’Outremont met de la poésie dans la banalité du quotidien de ses personnages. Un bien agréable moment de lecture!
https://ffloladilettante.wordpress.com/2020/01/04/baikonour-de-odile-doultremont/
"Un petit poisson, un petit oiseau s'aimaient d'amour tendre, mais comment s'y prendre quand on est dans l'eau... mais comment s'y prendre quand on est là-haut ?"
Le petit oiseau pourrait être Marcus, qui se balade entre ciel et terre, blotti, comme à l'intérieur de l'utérus maternel, au creux de la cabine de sa grue d'une cinquantaine de mètres. De ce point de vue inhabituel, il voit les allées et venues des habitants de la petite ville morbihannaise où est implanté son chantier. Parmi eux, voici Anka, le petit poisson qui le fascine à tel point qu'il tombe... amoureux et tombe... de son échafaudage d'acier. Témoin de la scène, Anka manque être tuée par la chute du casque de Marcus. La jeune femme ne connaît pas cet homme et elle a bien d'autres soucis à gérer que de s'occuper d'un grutier inconscient. Depuis la mort de Vladimir, son père, elle est fâchée avec la mer, fâchée aussi avec sa mère qui espère toujours le retour de son mari et qui, pour contredire le sort, s'opposer à la mort, continue de lui mijoter des soupes. Chaque jour, elle confie les thermos pleines de potage aux marins pêcheurs collègues de Vladimir afin qu'ils les lui remettent quand ils le retrouveront.
Anka l'a décidé : elle va partir pour s'arracher aux trahisons de la mer, pour s'ancrer dans la terre, elle qui se pensait fille de l'eau. Auparavant, il lui faut vendre Baïkonour, le bateau qui n'a pas su sauver son père. Le père de Marcus, lui, secoue une léthargie aussi vieille que lui, quitte pour la première fois son village méditerranéen, la pétanque, les amis et le pastis quotidien, pour venir au chevet de son fils. Quelle aventure ! Et lui, qui depuis des années est rivé à son canapé comme une patelle à son rocher, voyage d'un rivage à un autre et se prend à tenir tête aux neurologues pour que Marcus soit sauvé. Lui qui considérait son fils avec indifférence, se découvre un amour dont il ne soupçonnait pas l'étendue.
Il en faut des accidents, des hasards et des coïncidences pour qu'un homme rencontre une femme ! Il faut chuter et savoir se relever ; il faut accepter de ne pas renoncer ; il faut savoir garder autant que perdre la mémoire ; il faut des confidences et des silences ; il faut prendre le risque de s'élever et de sombrer ; il faut apprivoiser l'espace de l'autre, qu'il soit aquatique, aérien ou terrestre. Et les trajectoires des personnages dessinent une fascinante chorégraphie, entre ciel, terre et mer, comme en apesanteur. Un minuscule grain de sable pourrait faire trébucher ces funambules du quotidien, mais, suspendus comme ils le sont à leurs rêves et à leurs espoirs, aucune chute ne peut être fatale, ni définitive.
Le roman d'Odile d'Oultremont agit comme un sortilège, et cela dès les premières pages. La belle histoire nous est racontée par une écriture qui distille un charme indéfinissable. Elle parvient à nimber de poésie et d'une subtile fantaisie les scènes les plus prosaïques comme les plus dramatiquement chargées. La définition des espaces dans lesquels évoluent les personnages, les déplacements, trajectoires, rencontres, évitements, les situations, qui se teintent, parfois, d'une douce absurdité, la bienveillance du regard ainsi que la tonalité des dialogues n'ont cessé de m'évoquer les films de Jacques Tati. Et, à la lecture de "Baïkonour", j'ai ressenti une joie aussi pure, aussi parfaite, qu'à la vision de "Jour de fête". Un roman plein de grâce, qui fait pétiller des étoiles dans le ventre !
ce n est pas parce que ce livre a reçu le prix du roman qui fait du bien que tout le monde y est beau , tout le monde y est gentil: ! l auteure a le don de fair ejaillir des lendemains d un present detestable . Vladimir, marin , est parti pecdher et n est jamais revenu , laissant une époiuse dans el deni de sa disparition et une fille en deuil. Anka pleure son pere et la mer que le lui a ravi , ocean qu elle adore et qu elle doit desormais apprendre a hair. A 18 ans, elle vait connu une petite mort quand son pere avait refusé qu elle transforme sa passion en metier et prenne sa suite de pecheur " c est trop dangereux, fait coiffeuses "
l auteure des Deraisons balade son lecteur avec une plume funanbule , entre fantaisie et mélancolie . Et si on se doute un peu de la fin , l auteur a le sens des details et un vrai talent pour les situatuons incongrues qui laisseonr les joues de ses lecteurs saléees et pas seulement d embruns
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