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Aux amours

Couverture du livre « Aux amours » de Loic Demey aux éditions Buchet Chastel
Résumé:

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Avis (12)

  • Une lecture très poétique.
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    Malheureusement, je n’ai pas accroché, un roman d’une centaine de pages, une seule phrase qui dure exactement 100 pages, une phrase faite d’énumération, je me suis sentie comme essoufflée à la fin de cette lecture.
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    J’étais par moment perdue dans ce que...
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    Une lecture très poétique.
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    Malheureusement, je n’ai pas accroché, un roman d’une centaine de pages, une seule phrase qui dure exactement 100 pages, une phrase faite d’énumération, je me suis sentie comme essoufflée à la fin de cette lecture.
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    J’étais par moment perdue dans ce que racontait l’auteur… Je pense que c’est dû au fait que le roman ne contient qu’une seule phrase, ça m’a perdu et j’avais envie que l’auteur trouve enfin cette femme qu’il attend, pour qu’il sorte de ses rêves et ouvre enfin un nouveau chapitre.

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  • Quel étonnant roman, plutôt un long poème en prose, une lettre qui court du premier mot jusqu'au point d'interrogation final sur 100 pages, sans point, ni point virgule, risquant d'interrompre le fil de la pensée du narrateur qui attend la femme rêvée, fantasmée, qui jamais ne vient, cela...
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    Quel étonnant roman, plutôt un long poème en prose, une lettre qui court du premier mot jusqu'au point d'interrogation final sur 100 pages, sans point, ni point virgule, risquant d'interrompre le fil de la pensée du narrateur qui attend la femme rêvée, fantasmée, qui jamais ne vient, cela l'énerve parfois mais de digression en digression, toujours il revient à cette attente de celle qu'il aimera, imaginant leurs conversations, leur étreinte et la rêverie se fait sensuelle...

    Le précédent opus de l'auteur déjà bousculait la langue puisque n'y figurait aucun verbe. J'étais curieuse de découvrir cette plume atypique. Mais...je n'étais pas prête. Si intéressante que soit la démarche, je me suis essoufflée à cette lecture ! Le texte ainsi présenté est trop long pour moi malgré une langue riche et belle. Un ressenti en demi-teinte donc mais une expérience littéraire grâce aux 68 que je ne regrette pas !

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  • Quel étonnant roman : il est construit comme un poème dédié aux femmes que le narrateur attend tout en vagabondant dans ses pensées.

    Le texte est un monologue intérieur en une phrase, dénuée de ponctuation, que l'on lit d'une traite et j'ai du souvent reprendre ma respiration par manque de...
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    Quel étonnant roman : il est construit comme un poème dédié aux femmes que le narrateur attend tout en vagabondant dans ses pensées.

    Le texte est un monologue intérieur en une phrase, dénuée de ponctuation, que l'on lit d'une traite et j'ai du souvent reprendre ma respiration par manque de virgule, tant j'étais essoufflée. Mais quelle langue ! On pourrait facilement déclamer le texte .
    Il manie les mots comme un jongleur, à l'aide d'un vocabulaire riche , imagé et poétique.
    Ces femme espérées, il les attend, il les imagine, il se les rappelle, il les craint, il les sublime, dans un tourbillon de descriptions et sentiments divers.
    C'est une lecture musicale , foisonnante comme le sont nos imaginations intérieures,
    C'est une ode à l'amour et au jeu des mots.

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  • Ce très petit livre est surprenant, tant par l'écriture que par ce qu'il raconte. Il nous narre l'envolée des pensées d'un homme qui attend longuement, patiemment une femme qui n'en finit pas de venir. Surprenant par l'écriture où le point n'existe pas mais où il y a pléthore de virgules, ce qui...
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    Ce très petit livre est surprenant, tant par l'écriture que par ce qu'il raconte. Il nous narre l'envolée des pensées d'un homme qui attend longuement, patiemment une femme qui n'en finit pas de venir. Surprenant par l'écriture où le point n'existe pas mais où il y a pléthore de virgules, ce qui engendre une certaine confusion et un mélange dans les pensées. Mais c'est peut-être voulu ?

    Cet ouvrage touche à la poésie et il faut y être sensible pour percevoir les différents aspects de cette envolée lyrique de mots. Je reste perplexe car si la tonalité m'a plu l'absence de point m'a essoufflée et je n'ai pas ressenti l'attente mais plutôt une certaine urgence.

    Lu dans le cadre des 68 premières fois 2022.

    https://quandsylit.over-blog.com/2022/08/aux-amours-loic-demey.html

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  • Esméralda, Béatrice, Pénélope, Shéhérazade...

    En une phrase qui court sur cent pages, Loïc Demey raconte la quête d'un homme pour la femme dont il est épris, la cherche et la rêve. Un premier roman à la fois original et exigeant.

    Peut-être avez-vous noté la frilosité des éditeurs à...
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    Esméralda, Béatrice, Pénélope, Shéhérazade...

    En une phrase qui court sur cent pages, Loïc Demey raconte la quête d'un homme pour la femme dont il est épris, la cherche et la rêve. Un premier roman à la fois original et exigeant.

    Peut-être avez-vous noté la frilosité des éditeurs à qualifier les ouvrages qu'ils publient. Désormais, on laisse au lecteur le soin de découvrir ce qu'est un roman, un poème en prose, un récit. Cette entrée en matière pour souligner combien Loïc Demey fait preuve d'originalité. Après trois recueils de poésie, il nous offre un premier roman sous forme de longue phrase, de lettre à l'être aimée.
    Une quête qui commence par ces trois mots «Où êtes-vous» et va se boucler 100 pages plus loin avec cette même interrogation «où êtes-vous lorsque je patiente aux amours». Constat d'échec à retrouver la femme qui a suscité tant de passion, tant de désir, tant d'envie? Oui et non, car si la belle et sensuelle Lise lui échappe encore, l'auteur aura pu poser sur le papier ce chant d'amour, dire la palette de sensations qu'il éprouve, recherché dans sa mémoire tous les petits détails qui racontent leur rencontre, des couleurs du papier peint à la température qu'il faisait et de sa façon de se vêtir au paysage traversé.
    Certes, il faut se laisser happer par ce texte qui devrait dérouter plus d'un lecteur, mais si l'on plonge, alors l'exercice est aussi vivifiant qu'une traversée en apnée. Un exercice qui nous offre aussi de suivre les circonvolutions d'un cerveau qui, pour ne penser qu'à une seule chose, voit cependant affluer de nombreuses images, rêves, envies. Oui, Lise est une fête, oui, Lise est un fantasme, oui, Lise est le creuset de l'imagination de cet amoureux transi.
    Un amoureux qui pourrait bien être le héros malheureux d'un opéra, d'un drame transposé en Italie ou il répondrait au nom de Sfortunato, et après avoir vidé deux bouteilles de vin, n'hésiterait pas à «échanger son âme contre un morceau de son ombre» pour enfin pouvoir approcher sa dulcinée, la jeune femme blonde à la robe en coquelicots, et alors se voir incapable de prononcer un mot. Un malheur qui va alors le plonger dans le désespoir. Jusqu'à ce que l'imagination ne reprenne le pouvoir.
    Car on peut aussi lire cette phrase comme un hommage à l'art qui permet de transcender la douleur, à la littérature qui ouvre la route des possibles. Si Lise est insaisissable, alors elle peut aussi devenir une autre héroïne, Esméralda, Béatrice, Pénélope, Shéhérazade...
    «Du plus loin que vous êtes je crois à votre venue, j'inventorie chaque signe mouvant du panorama, je veux dire les lieux prétendus de mon corps que vous habitez, l’endroit de ma pensée où vous résidez, j'espère ainsi qu’on espère sous le ciel dont les étoiles déjà ont succombé au temps, déjà se sont endormies lorsque leur brillance nous atteint, nous affecte et nous console de n'être que des grains façonnant un rocher sublime».
    https://urlz.fr/j2VC

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  • "à bien y réfléchir, les rêveries ne vont pas à la ligne, d'une pensée dépend une autre pensée, une action laisse la place à la prochaine"
    De la même façon, les pensées du narrateur naviguent vers elle, ou elles, cette femme, cette autre, toutes ces femmes qu'il attend, qu'il espère, qu'il...
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    "à bien y réfléchir, les rêveries ne vont pas à la ligne, d'une pensée dépend une autre pensée, une action laisse la place à la prochaine"
    De la même façon, les pensées du narrateur naviguent vers elle, ou elles, cette femme, cette autre, toutes ces femmes qu'il attend, qu'il espère, qu'il invente, se crée, s'imagine, découvre, comprend, écoute, aime, sent, touche, caresse, toutes celles qui sont, seront, ont été, celle qui enfin, peut-être, sans doute, le comprendra, l'aimera, l'espère à son tour, belle, insignifiante, quelconque, gracieuse, jolie, grande, petite, sublime, qu'importe pourvu que ce soit elle.

    Quel étonnant roman, poème, livre, qui se lit sans point ni virgule, sans respiration ni ponctuation, qui se vit, se respire, s'essouffle, s'espére ou se désespére, qui dit, qui rêve, qui cherche, qui découvre, qui attend.

    Espoir, espérance, point de suspension...

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  • Sélection 68premièresfois 2022
    Je ne peux que remercier les fées du groupe « 68 premières fois » de m'avoir fait lire ce texte car ce texte est un véritable OLNI, Objet Littéraire non identifié : une phrase de 100 pages qui est une lettre d'amour d'un homme pour sa prochaine, future...
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    Sélection 68premièresfois 2022
    Je ne peux que remercier les fées du groupe « 68 premières fois » de m'avoir fait lire ce texte car ce texte est un véritable OLNI, Objet Littéraire non identifié : une phrase de 100 pages qui est une lettre d'amour d'un homme pour sa prochaine, future aimante.
    J'ai été happée par cette structure et ai aimé lire cette lettre et ses belles références qui jalonnent ce texte, on retrouve le petit Prince de Saint Exupéry, l'histoire d'Otto Sfortunato, un poète Italien de la Renaissance qui va commander un tableau de sa belle, qu'il a aperçu et qu'il aimerait tant retrouvé, cette ombra.
    Je ne sais si c'est de la poésie, mais c'est un réel plaisir de lire ce texte, et il se lit d'une traite. Sans point, avec des virgules, nous suivons au plus prés les pensées de l'auteur, sa rêverie. Et j'ai aimé le suivre et même rêvé d'être la destination de cette lettre d'amour à une inconnu, croisé, fantasmé, rêvé.
    Ce n'est pas un de ces premiers textes puisqu'il a déjà fait un OLNI, que je vais m'empresser de découvrir.

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  • Un homme recherche l’amour et nous le fait savoir dans un livre de 100 pages avec une seule phrase sans ponctuation ! J’ai eu du mal à rentrer dedans, j’ai souvent décroché, j’ai voulu poursuivre…

    Un homme recherche l’amour et nous le fait savoir dans un livre de 100 pages avec une seule phrase sans ponctuation ! J’ai eu du mal à rentrer dedans, j’ai souvent décroché, j’ai voulu poursuivre…

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