"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Joseph Roth (1894-1939) dira lui-même qu'il appartient à cette génération perdue qui célèbre ses vingt ans sur le front de 1914. Il assiste à l'effondrement de la monarchie austro-hongroise dont le mythe hantera plus tard son utopique nostalgie habsbourgeoise et dont il nourrira ses grands romans, La marche de Radetzky et La crypte des Capucins. Il a vingt-trois ans quand éclate la Révolution russe et il ira, comme quelques autres, voir de près la Russie post-révolutionnaire des années vingt pour y perdre, sans doute, sa foi dans le socialisme. Il assiste à la monté du nazisme et voit se fermer définitivement pour lui l'Autriche en 1938, contraint à un exil qui s'achèvera, en 1939 à Paris, par ce que l'on considère généralement comme un véritable "suicide par l'alcool". Au sommaire : G. Ravy, «Avant-propos» ; K. Zelewitz, «En lisant les romans de Roth La marche de Radetzky et La crypte des Capucins. Pourquoi les Trotta sont-ils slovènes ?» ; S. Rosenfeld, «Joseph Roths hiob and the Question of German-Jewish Symbiosis» ; J.P. Strelka, «L'attitude de Joseph Roth pendant l'exil à travers ses lettres» ; E. Frueh, «Hoseph Roths Deutschlandreise im Winter 1923» ; J. Bel, «Plaidoyer pour l'Europe» ; G. Roussel, «Marionnettes sans foi ni toit. Joseph Roth. Conte de la 1002e nuit» ; I. Sueltemeyer-von Lips, «Joseph Roths Der Antichrist. Versuch einer annaeherung» ; L. Spielman, «Avril de Joseph Roth» ; H.M. Mueller, «Zur Ikonologie des Stadtlandschaft in Joseph Roths Erzaehlprosa».
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