Kazuo Ishiguro, un Nobel de littérature incontestable !
Merci Kryan pour ton avis
Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham dans les années quatre-vingt-dix ; une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans l'idée qu'ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour la société dans laquelle ils entreraient un jour. Mais pour quelles raisons les avait-on réunis là ? Bien des années plus tard, Kath s'autorise enfin à céder aux appels de la mémoire et tente de trouver un sens à leur passé commun. Avec Ruth et Tommy, elle prend peu à peu conscience que leur enfance apparemment heureuse n'a cessé de les hanter, au point de frelater leurs vies d'adultes.
Kazuo Ishiguro traite de sujets qui nous touchent de près aujourd'hui : la perte de l'innocence, l'importance de la mémoire, ce qu'une personne est prête à donner, la valeur qu'elle accorde à autrui, la marque qu'elle pourra laisser.
Ce roman vertigineux, porté par la grâce, raconte une histoire d'humanité, de conscience et d'amour dans l'Angleterre contemporaine. Ce chef-d'oeuvre d'anticipation est appelé à devenir le classique de nos vies fragiles.
Kazuo Ishiguro, un Nobel de littérature incontestable !
La 4e de couv' m'a attirée, je ne me doutais pas que c'était de la SF, genre que je n'aime pas trop.
L'écriture est assez fluide, je me suis intéressée rapidement aux personnages, j'ai assez vite compris ce dont il s'agissait.
Je ne me suis pas ennuyée mais l'histoire ne m'a pas vraiment passionnée.
Au départ, on est immédiatement plongé dans un monde à part. On sent le malaise et on se demande, réalité ou fiction ? On nous parle d'accompagnants dans ce qui nous semble être un hôpital dans lequel les personnes font des dons ( de parties de leurs corps, on le suppose). Kath est accompagnante et replonge dans ses souvenirs : son enfance dans un pensionnat un peu particulier, son amitié avec Ruth et Tommy, la manière dont ils apprenaient les choses progressivement (on apprend en même temps...), la façon par laquelle on les amenait à se surpasser en art. Ils donnaient alors déjà tout d'eux-mêmes. Puis vint le temps de l'adolescences, des premières amours. Là encore, ils sont "parqués" mais rencontrent d'autres jeunes issus de différents pensionnats. Une fois prêts, ils deviennent accompagnants puis donneurs.
Le rythme est lent et peut ne pas plaire à tous. J'ai été happée cependant par l'histoire de ces jeunes et j'ai même osé parfois espérer.
Au départ, on est immédiatement plongé dans un monde à part. On sent le malaise et on se demande, réalité ou fiction ? On nous parle d'accompagnants dans ce qui nous semble être un hôpital dans lequel les personnes font des dons ( de parties de leurs corps, on le suppose). Kath est accompagnante et replonge dans ses souvenirs : son enfance dans un pensionnat un peu particulier, son amitié avec Ruth et Tommy, la manière dont ils apprenaient les choses progressivement (on apprend en même temps...), la façon par laquelle on les amenait à se surpasser en art. Ils donnaient alors déjà tout d'eux-mêmes. Puis vint le temps de l'adolescences, des premières amours. Là encore, ils sont "parqués" mais rencontrent d'autres jeunes issus de différents pensionnats. Une fois prêts, ils deviennent accompagnants puis donneurs.
Le rythme est lent et peut ne pas plaire à tous. J'ai été happée cependant par l'histoire de ces jeunes et j'ai même osé parfois espérer.
"Dans l'ensemble, être accompagnante me convenait parfaitement. On aurait même pu dire que cela me montrait sous mon meilleur jour."
Ce roman d'anticipation était un peu trop obscur pour moi.
Je suis passée complètement à côté.
Un monde perplexe s'offre à vous en pénétrant dans ce roman...réaliste, irréaliste, réelle, irréelle. L'avancée du roman nous fait comprendre plusieurs choses petit à petit sur un monde d'aujourd'hui mais avec des pratiques qui nous posent questions évidemment...
On se laisse surprendre par la destinée de ces jeunes protagonistes...
Je n'ai pas détesté totalement ce livre mais il est déroutant et met mal à l'aise.
Il traîne parfois en longueurs aussi.
C'était tellement étrange que je ne réussis pas à écrire un avis digne de ce nom.
Alerte: ce roman est un véritable coup de coeur.
Je pense que c'est ma meilleure amie qui m'en a parlé pour la première fois, certainement par le biais du film (Never let me go) mais je sais qu'elle a lu le livre aussi.
Ce roman nous parle de Kathy - la narratrice -, Ruth et Tommy. Ils ont grandi ensemble dans ce qui peut nous sembler à première vue une pension, un internat, ou un orphelinat; un petit paradis pour eux. Très vite, nous ressentons de la tension, l'impression qu'on nous cache quelque chose de pas très très clair. Kathy, 31 ans, exerçant la profession d'accompagnant, nous conte leur enfance, leur adolescence, leur entrée dans l'âge adulte. Et nous dévoile au compte goutte, tout en pudeur, leur destinée. On devine ce qui ne se dit pas et j'ai trouvé ce procédé particulièrement bienvenu.
Roman d'apprentissage d'un genre particulier, ce livre fait la part belle à la perte de l'innocence, du premier amour et des illusions, ne tombant cependant jamais dans la tristesse.
J'ai eu beaucoup de difficultés à lâcher ce roman, l'auteur m'a totalement prise dans ses filets, j'ai adoré son écriture simple et délicate. J'ai plongé tête la première dans le récit et ne suis plus remontée le temps de la lecture. J'ai vécu l'histoire. Plus qu'une simple lectrice, je suis devenue l'une des leurs. De fait, la narration à la première personne est un très bon choix, je n'ai pu qu'être touchée et en pleine empathie avec les personnages. Une plongée magistrale et vertigineuse au sein de cette communauté d'enfants particulière. Je suis parvenue à m'identifier à Kathy, je n'avais pas envie de la quitter. J'étais physiquement et psychiquement auprès d'elle, toujours.
Un grand roman selon moi
Très beau livre avec une écriture simple et fluide pour une histoire mystérieuse...
Le titre original en Anglais est : Never let me go. Ce titre convient mieux d'après moi et n'aurait pas dû être changé.
Une école, un internat plutôt, étrange et perdu au fond d'une allée, parmi les prairies et les bois anglais, où seules de très rares voitures passent. Des codes et des habitudes bien particulières. Des élèves qui semblent coupés du monde, à qui l'on fait croire qu'ils sont "différents" et qui se réunissent ou participent malgré eux à des événements étranges : "L'échange", "les Ventes", "La Galerie", "Le complot pour l'exclusion de Miss Géraldine" etc. Quelle est cette dame mystérieuse qui vient régulièrement acheter des peintures ou des oeuvres d'élèves dont elle a peur, et pourquoi repart-elle si vite sans un mot et les larmes aux yeux ?
Roman sur l'enfance et ses cicatrices, l'appartenance à un groupe, l'école, la perte de l'innocence, et comment les adultes conditionnent les enfants. Un livre étrange, où Ishiguro se met à la place d'une petite Kath, qui est la narratrice de cette terrible histoire.
Au fur et à mesure de la lecture, un malaise s'installe, le secret concernant l'avenir de ses enfants se dévoile avec douceur, mais n'en masque pas l'horreur. Il ne sont que de la chair fraîche destinée et programmée à donner des organes "les dons" à leur "possible" c'est à dire à la personne pour laquelle ils ont été clonés ! Pourtant, jamais le mot de "clonage" est écrit dans le livre.
Leur éducation a fait que ces enfants semblent résignés, froids, distants. Pourtant l'angoisse, la peur, la violence, le sexe, le questionnement, la colère (dans les yeux de Tommy), la jalousie entre les trois protagonistes, et même les sentiments sont là, distillés mais répétés par Ishiguro. Ils ont subis un tel conditionnement, et ont tellement peur de l'exclusion, qu'ils ne parviennent ni à s'échapper ni à montrer franchement leurs sentiments. Le lecteur sait que Kath et Tommy pourraient formés un vrai couple, que les sentiments et la complicité sont là, mais, les malentendus, la peur, la domination et l'emprise de Ruth, vont l'empêcher. Lorsqu'enfin ils se rapprochent, c'est trop tard...
Durant les chapitres 1 et 2, le lecteur a encore l'espoir d'une porte de sortie pour les héros, et imaginent qu'ils vont refuser leur sort. Mais cet espoir s'effondre dès le début du chapitre 3 et tout devient glacial, noir, "thérapeutique" et définitif.
Dès le moment où Kath devient une "accompagnante" et parcourt les hôpitaux (autrement dit les véritables usines à organes) pour suivre les donneurs jusqu'à leur "terminaison", la lecture devient oppressante, gênante, et, pour ma part, j'ai eu hâte d'en finir. Ruth et Tommy vont donner des organes, mais le lecteur ne sait pas quels sont-ils. Aucun organe, aucune partie du corps des donneurs ne sont nommés précisément, la douleur reste évoquée en surface tellement les jeunes gens ont acceptés leur sort ! Une seule fois, à la fin de la troisième partie, Ishiguro évoque un "rein" mais ne parle pas de don à ce moment-là. Comme on est loin du titre français "Auprès de moi toujours" ! Pas de romance ni de lumière ici, pas de chaleur humaine ni de confort, les promesses d'amour ne sont pas tenues et le destin agite sa patte noire jusqu'à l'abattre violemment sur nos trois jeunes héros.
Fiction, science-fiction, ou roman tout simplement ? Nos héros font partie d'une gigantesque organisation qui les dépasse, et ils en auront la clé à la toute fin du livre.
Il s'agit bien de cloner des personnes perfectibles et qui ne seront jamais malades, et de sacrifier les clones, qui sont pourtant des êtres sensibles et qui ont une âme.
Mais, prenons du recul : si un être, venu d'un autre univers, nous regardait vivre, que verrait-il sous le prisme de l'observation ? Nous, des personnes vouées à mourir, bien ou mal, à passer par la maladie et la vieillesse, une vie ou un destin injustes parfois, et qui l'acceptent, et qui savent exactement ce qui va leur arriver ! Cet être venu d'une autre planète, immortel peut-être, pourrait alors se demander pourquoi sur terre, il n'est pas autorisé partout à mourir dans la dignité ni à choisir librement l'heure de sa mort...
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Merci Dominique. J'ai vu qu'il y avait un film tiré du livre je n'ai pas vu le film non plus. Mais peut-être que effectivement j'aurais été plus sensible au film qu'au livre. Je ne sais pas.