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Certaines portes devraient toujours rester fermées...
À Barrington House, un immeuble de grand standing dans un quartier chic de Londres, un appartement est inoccupé. Personne n'y entre, personne n'en sort. Et c'est comme ça depuis cinquante ans. Jusqu'au jour où Apryl, une jeune Américaine, débarque à Barrington House pour visiter l'appartement que lui a légué une mystérieuse grand-tante.
Cette dernière, morte dans d'étranges circonstances, a laissé un journal intime où elle révèle avoir été impliquée dans des événements atroces et inexplicables, plusieurs décennies auparavant.
Résolue à découvrir la vérité sur ce qui est arrivé à sa tante, Apryl commence à reconstituer l'histoire secrète de Barrington House. Une force maléfique habite l'immeuble et l'entrée de l'appartement seize donne sur quelque chose de terrifiant et d'inimaginable...
Apryl, un jeune américaine, hérite d’un appartement dans un bel immeuble d’un quartier huppé de Londres. Sa grand tante, quelle n’ jamais connu et qui avait coupé les ponts avec sa famille, lui a laissé un petit bijou dont elle pourra tirer un très bon prix, croit-elle. Mais elle déchante vite, l’appartement est dans un état lamentable, les voisins sont exécrables et les concierges la mettent mal à l’aise. Pire, elle découvre les journaux intimes de sa tante Lilian qui relatent des années et des années de délires séniles. Du moins, c’est ce qu’elle croit au premier abord car plus le temps passe, plus des choses étranges arrivent dans cet appartement. Finalement, Lilian n’était peut-être pas folle, le pire attend peut-être Apryl au détour d’une porte. Le thriller fantastisco-horrifique d’Adam Nevill manque un peu trop de subtilité à mon gout. Je m’attendais à un climat anxiogène, à être en permanence sur la corde raide entre réalisme et surnaturel. En fait, le roman bascule trop tôt et trop franchement dans l’excès. L’intrigue mêle, avec une clarté toute relative d’ailleurs, le mysticisme, l’ésotérisme, la magie noire et toutes les joyeusetés du genre. On suit en parallèle les investigations d’Apryl pour comprendre ce qui se passe dans l’immeuble et ce qui est arrivé à sa grande tante et le destin du jeune concierge de nuit, Seth. Ce dernier, étudiant en art un peu raté, se retrouve plus ou moins possédé par l’âme damnée d’un peintre maudit, et ce après à peine 20 pages. Les deux finissent par se croiser enfin, à quelques chapitre de la fin, pour un final en forme de feu d’artifice macabre, style film d’horreur américain de série B. Pour être honnête, je n’ai pas dévoré « Appartement 16 » qui m’a même paru bien longuet par moment. Les deux héros sont moyennement attachant, (elle plus que lui, forcément) et les longs passages sur l’art maudit d’un peintre anglais maudit et fascisant un peu rébarbatifs. Même avec force descriptions grandiloquentes (une caractéristique du style : l’excès), je n’arrivais pas à me figurer son œuvre, et c’est sans doute aussi bien comme cela. Une lecture sans grande saveur qui sera bien vite oubliée !
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