Quand une jeune judokate se libère par le sport : un manga intelligent et émouvant
Jun Mifune est une jeune judokate passionnée et la lointaine descendante de Kyûzo Mifune, l'homme qu'on surnomme « le dieu du judo ».
Son oncle, Hayaki Mifune, est un ancien champion du monde toutes catégories aigri et désabusé par la vie.
Afin de raviver la passion de ce maître qu'elle admire plus que quiconque, mais aussi pour accomplir son propre rêve, Jun décide de reprendre le flambeau et de faire ses preuves dans des compétitions masculines toutes catégories.
Grâce à ses prises fulgurantes et son don pour anticiper les mouvements de ses adversaires, cette petite héroïne compte bien en découdre avec l'actuel champion du monde !
Quand une jeune judokate se libère par le sport : un manga intelligent et émouvant
All free est en manga en 2 tomes sur le judo où le mangaka est judoka et ça se ressent tant au niveau de l’histoire que des valeurs, de la terminologie ou des plans pendant les combats. On suit une jeune fille qui a toujours admiré son oncle. celui-ci a abandonné le judo suite à une défaite et elle essaie de devenir la plus fort possible pour prouver à son oncle qu'il doit reprendre le judo, que sa vision du judo mérite de perdurer… C’est vraiment réussi. On a absolument tout ce qui fait ce sport et sa philosophie que ce soit la mentalité, les prises, l'entraînement, jusqu’au dojo avec les petites maximes présentes dans la plupart des dojos. J’ai adoré voir retranscrit avec finesse tout ce qui a permis de me construire depuis l’enfance : le dépassement de soi pour soi et le respect de soi, des autres, du sport, de ses valeurs et de la variété des parcours lié en partie au gabarit de chacun.
Chaque pratiquant va acquérir son judo unique et aucun n’est mieux qu’un autre, il faut trouver le sien, développer ses points forts selon sa morphologie et ce qu'on aime dans le judo. On ne va pas développer les mêmes compétences, se faire plaisir en devenant spécialiste d’un domaine restreint est tout aussi légitime que chercher à exceller par de la variété. Le chemin choisit même s’il empêche de devenir un champion est tout aussi louable que d’atteindre une médaille. Et puis on va pas se mentir, le choix du nom de l'adversaire à battre vaut le détour : ce brave David Ours j'adore le clin d'œil, mélange de David Douillet et Teddy Riner (pour Teddy bear/ours) pour représenter le Français poids lourd et toute catégorie qui décroche les médailles au détriment des Japonais dans ces catégories les plus prestigieuses. Ce choix est drôle et vraiment bien trouvé.
C’est une belle ode au respect des adversaires et de la variété du judo.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...