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Helen et Ellie sont identiques. En apparence, du moins. Car, si ces jumelles de six ans se ressemblent comme deux gouttes d'eau, elles savent bien qu'elles sont différentes. Helen est la chef, Ellie son ombre. Helen décide, Ellie obéit. Helen invente des jeux, Ellie y participe. Jusqu'au jour où Helen en propose un plus original : intervertir leurs rôles, juste pour une journée. La farce fonctionne si bien que leur propre mère n'y voit que du feu. Et les deux fillettes s'amusent comme jamais. Mais le soir venu, alors que chacune devait reprendre sa place, Ellie, pour la première fois, dit non. Elle veut rester Helen. Pour cette dernière, c'est le début de la descente aux enfers.
Âpre et fascinant, ce thriller psychanalytique aux allures de mémoires explore les non-dits sur lesquels sont bâties bien des familles. Parce que, souvent, derrière les apparences se cachent des vérités inavouables.
Helen et Ellie sont jumelles.
Helen domine, fixe les règles.
Ellie, introvertie, subit.
A six ans, Helen décide que pour une journée, elles vont faire une farce aux autres et se faire passer l'une pour l'autre.
Même leur mère n'y voit que du feu.
Mais la descente aux enfers d’Helen commence le lendemain quand Ellie refuse de reprendre son identité.
J’ai eu du mal au début et cru que je n'allais pas continuer.
Mais, les filles grandissant, l'intrigue se corse et je me suis prise au jeu.
C'est une étude psychologique très intéressante .
La vie d'Helen est un enchaînement destructeur, elle passe par toutes les phases.
Il n'a pas du être aisé de mener cette histoire sans y perdre un peu les pédales.
Mais l'auteure y réussit parfaitement.
De plus, l''écriture est très agréable.
Helen et Ellie sont jumelles, elles se ressemblent tellement physiquement qu’il est facile de les confondre. En revanche, psychologiquement Helen domine clairement Ellie, et c’est d’ailleurs Helen qui propose un nouveau jeu à sa jumelle : échanger leur prénom pour une journée. Le soir venu, Ellie refuse de rendre sa place à Helen et cette dernière à beau tout tenter, personne ne croit à cette histoire d’échange. Pour Helen, devenue malgré elle la fragile Ellie, plus rien ne rentrera dans l’ordre. Les deux sœurs grandissent dans la peau de l’autre, Ellie s’épanouie enfin en Helen triomphante et Helen sombre, dans la peau de la pauvre Ellie. Le roman d’Ann Morgan est très prometteur, et s’il peut paraitre un peu déroutant par moment, en tous cas il ne déçoit pas. La narratrice, c’est Helen, devenue Ellie malgré elle. Les chapitres alternent entre le présent, ou elle vit une vie de junkie à la dérive, vivotant de minima sociaux en marge de la société, et le passé où elle tente d’abord de faire reconnaitre son bon droit, puis se résigne à en devenir une Ellie plus vraie que nature. Forcément, le dernier chapitre est celui où le passé rejoint le présent. C’est un roman sur la gémellité, c’est sur, mais c’est surtout un roman sur le déterminisme. Une petite fille soumise, maladroite et fragile s’épanouit dés lors que le regard des autres sur elle change. De l’autre côté, une gamine maline, vive, intelligente, finit par devenir ce que les autres voient en elle, une pauvre fille. Ici, c’est le regard d’une mère, d’une institutrice, d’une copine d’école qui façonne la personnalité de chacune des jumelles, comme si elles n’étaient finalement que de la pâte à modeler, au bout du compte. C’est assez flippant, quand on y pense ! Si Helen, au début du roman, nous est antipathique à sa façon de traiter sa sœur, très vite on s’attache à elle et on enrage de voir comment elle se retrouve bloquée définitivement dans la personnalité borderline de sa sœur. Bon, il faut aussi reconnaitre que la famille dans son ensemble semble avoir de vraie disposition aux troubles bipolaires, ce qui en fait le terreau parfait pour l’intrigue. On est peut-être un peu déçu par le chapitre final, qui semble clore cette histoire de façon un peu « facile », et on reste avec la vague impression que tout n’a pas été dit, pas été éclairci. Mais la lecture est agréable, le roman est bien équilibré, c’est un thriller purement psychologique, sans effets de manche et sans esbroufe mais efficace.
Hélène et Elie sont jumelles.
Hélène est la dominante, Elie semble présenter un léger "retard" "décalage" probablement parce qu'elle est née avec le cordon autour de son cou.
Hélène ne lui épargne rien, elle lui fait subir sans cesse des "punitions" jusqu'à lui imposer de manger des aliments putrides. Puis elle décide le temps d'une journée, d'inverser leurs rôles pour l'humilier toujours davantage.
Jusqu'où ira cette inversion ?
Ce récit est écrit en deux temps, par alternance, chapitre par chapitre, nous voyons les fillettes grandir puis nous voyons évoluer l'une des jumelles devenue adulte. (Cette articulation peut prendre quelques chapitres pour être intégré)
Cette double lecture nous place sur un fil bien ténu.
De l'émotion, ce livre n'en manque pas, mais aucune mievrerie ni sentiment à l'eau de rose.
Nous visitons tous les tréfonds de la pensée et de la mécanique humaine. Jusqu'à la dernière ligne, ce livre dense, riche et très bien construit vous emmènera avec chacun des personnages et spécialement avec Smugge, Trudi, Elie, ...
Un très grand bravo pour ce livre, que j'ai lu en version Audio et la lectrice est excellente.
Alors si vous aimez les histoires avec un cheminement psychique complexe, ce livre est pour vous.
N'hésitez plus.
Où une mère jette ses filles en pâture...
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Dit comme ça, cela paraît malsain, n'est-ce pas? Oui, c'est exactement le thème de ce thriller psychologique. Et encore, ce n'est que la partie apparente de l'iceberg.
Avez-vous vu la particularité de la couverture? Cette étrange symétrie? La partie floue qui devrait se refléter dans l'eau est très nette, tandis que la fille bien réelle apparaît trouble. Tout cela est confondant.
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Depuis toute petite, j'ai eu ce fantasme d'avoir une soeur jumelle à mes côtés. Pour les farces essentiellement, j'en conviens.
Ici, dans cette histoire fictionnelle, deux soeurs jumelles vont justement s'échanger leur place , juste une journée, pour un amusement bien innocent.
Hélas, la facétie tourne court. Ellie reste Helen et vice-versa. Les autres n'y voyant que du feu. Et surtout la mère.
Étrange.....
C'est le début d'un chaos indescriptible, un drame aux allures de tragédie grecque.
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Alternant passé et présent, les chapitres se succèdent avec Helen (la vraie) en quête d'identité, surtout pour prouver SA réalité aux yeux des siens.
C'est douloureux, sensible mais aussi fascinant. Car cette histoire paraît invraisemblable tout de même. Qu'une mère n'arrive pas à reconnaître ses "petites" ? Je me suis laissée happer par cette insoutenable spirale infernale. Une ambiance sombre ne présageant rien de joyeux ou de lumineux.
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Comment ne pas s'attacher à cette fille en détresse? Haïr cette mère castratrice et égoiste (vraiment?). Où les non-dits peuvent déclencher (ou dévoiler) une pathologie mentale, il n'y a qu'un pas.
Je reproche toutefois une fin un peu légère: le secret de la mère est juste survolé, à peine esquissé.
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Une écriture efficace avec une étude assez poussée sur le profil psychologique de la narratrice.
Tellement réaliste que la question du mensonge se pose : nous mène-t-elle en bateau depuis le début?
Qui est qui? Si vous vous la posez, je vous conseille d'ouvrir de livre et de débuter la lecture.
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Lu dans le cadre d'Explobooks
A sa place est un super thriller psychologique !
Helen et Ellie sont jumelles. Un jour, Helen décide d’échanger sa place avec Ellie pour faire une blague à leur entourage. Sauf qu’elle commence à se lasser du jeu et qu’Ellie nie être Ellie. Commence alors une descente aux enfers pour Helen que tout le monde appellera désormais Ellie, insensible aux appels au secours qu’elle lance face à cet immense mensonge.
Je voulais absolument lire A sa place après avoir l’avoir découvert sur le blog de Popcorn & Gibberish et je ne le regrette pas ! Je trouve que l’idée de départ est fascinante, deux jumelles échangeant leur place pour le jeu, l’une ne voulant plus retrouver sa véritable identité. Tout ce qui a trait aux jumeaux en général est auréolé d’un certain mystère et en l’occurrence, ça vraiment fonctionné chez moi.
On ressent beaucoup de choses à la lecture de ce thriller. Agacement, frustration, interrogation, et surtout injustice. Il est absolument terrible d’assister à cet échange entre Ellie et Helen et de voir qu’Ellie ne veut plus lâcher son rôle d’Helen. Cependant, c’est encore plus insupportable et horrible de constater que personne ne se rend compte du subterfuge, et que pire que tout, personne ne croit Helen lorsqu’elle dit être Helen et non Ellie. La frustration est immense, c’est à se tirer les cheveux !
J’ai trouvé que l’auteure avait fait un choix particulièrement judicieux au niveau de la narration pour rendre les émotions encore plus prégnantes. La narration est en effet divisée en deux. L’une raconte la vie des jumelles, enfants, depuis l’échange jusqu’à l’adolescence avec pour narratrice Helen (qui deviendra Ellie). L’autre raconte, à la troisième personne, la vie présente d’Helen devenue Ellie devenue Smudge. L’alternance d’époques met du rythme dans le récit et du suspens.
Elle induit effectivement le doute. Lorsque l’on se rend compte de l’état psychologique présent de Smudge (la Helen du présent), on se met à s’interroger. Est-ce que cet échange a bien eu lieu ? Comment se fait-il que personne ne l’ait remarqué s’il est réel ? Comment Ellie peut-elle mentir avec un tel aplomb si elle n’est pas la véritable Helen ? Bref, cette double narration permet aux suspicions de se frayer un chemin dans notre esprit déjà embrumé par l’échange initial et cela rend le récit extrêmement captivant !
Si j’enlève une étoile à ma note c’est que j’ai un petit bémol en revanche. J’ai été un peu déçue de la révélation finale. En lisant le fin mot de l’histoire avec la confrontation finale entre Helen et sa mère, on se dit « Tout ça pour ça… ». Je n’ai pas été vraiment convaincue et c’est un peu décevant tant tout le reste était incroyable !
En définitive, si l’on omet ce bémol qui n’enlève en rien toute la folie du roman, je conseille vivement cette lecture palpitante et fascinante !
J’avais un peu peur, je l’avoue. Le thème de la gémellité n’est pas très original et j’avais déjà envie de coller des tartes à la fille sur la couv’, avec son regard sournois narguant le lecteur!
Nous avons tous chacun à cœur, je pense, d’être perçu pour ce que nous sommes: un individu à part entière. Pas la fille ou le fils de, pas la femme ou le mari de. Non. Nous sommes chacun une entité unique, une individualité qui dès les premières heures de la vie cherche à s’affirmer. Nos géniteurs nous donnent un prénom, il est le réceptacle de nos preuves d’existence et il nous appartient pour toute la vie.
Oui mais que se passe-t-il lorsqu’on nous enlève ce prénom et tout ce qui lui est attaché? Lorsqu’on nous enferme dans l’identité d’un autre?
C’est ce que raconte Ann Morgan dans ce roman: le problème identitaire, le piège des apparences.
Le parcours d’Helen me fait penser aux différents stades d’acceptation du deuil d’un proche. Choc, déni, colère, dépression, résignation, acceptation, reconstruction.
Du simple jeu anodin, Helen, la meneuse du duo de jumelles, se retrouve piégée: sa sœur si malléable et effacée, refuse de réintégrer sa place. C’est le choc.
Helen est une petite fille vive, intelligente et forte alors elle pense tout simplement que le monde extérieur va vite s’apercevoir de la supercherie, que le cours de la vie va reprendre normalement.
Mais non. Et là, c’est la colère! Tout d’abord dirigée vers les autres et ensuite vers elle-même ou plutôt celle que les autres veulent qu’elle soit. Sa descente aux enfers commence. Elle sera longue, jusqu’à sa vie d’adulte!
Elle s’inflige des horreurs, va au devant des problèmes, viols, drogues, crises psychotiques. Parce qu’à 6 ans, on est encore fragile, on ne peut malmener son cerveau sans que cela occasionne quelques dégâts par la suite, emprisonnée dans celle qu’on n’est pas!
La construction de l’ado est bancale, la vie d’adulte sur des fondations tordues ne peut être que fragile.
Elle a essayé, Helen, de se faire une petite vie tranquille entre job, amoureux et, pourquoi pas, un enfant. Mais son passé l’a rattrapée, la mise à terre de nouveau!
Elle s’est enfermée dans sa bulle, dans une dépression lente, une folie latente, la résignation d’une cohabitation impossible entre Helen et Ellie. D’ailleurs, elle parle d’elle comme étant « Smudge » la plupart du temps. Elle s’est perdue Helen et elle n’a pas trouvé non plus Ellie car elle n’est pas Ellie. Smudge est une épave.
Les étapes auront été lentes et douloureuses pour Helen. Acceptation et reconstruction arrivent enfin, mais à quel prix!
C’est un roman qui ne se laisse pas facilement apprivoiser. Beaucoup de lenteurs, un flirt avec la folie et l’auto-destruction. Une histoire familiale lourde de conséquences. Et des personnalités pas vraiment sympathiques. Une gémellité rendue toxique par ce changement de prénoms, alors même que se construire sainement une personnalité avec l’omniprésence d’un jumeau est déjà un challenge de tous les jours.
C’est un roman sur la difficulté à être soi, à s’assumer certes mais aussi à s’assumer dans la confrontation à l’autre quand l’autre vous rejette.
Helen a été rejetée de toutes parts, a même essayé par tous les moyens de se rejeter elle-même.
Et la morale de cette histoire n’est-elle pas de baisser les armes, d’accueillir en soi comme un cadeau qui on est réellement et profondément et au diable les autres?!?
J’aurais préféré que l’auteur choisisse deux prénoms avec une sonorité plus opposée car quand le lecteur est plongé dans les désordres psychologiques de Smudge, Ellie-Helen, Helen-Ellie, parfois, la focale est un peu hard!
J’ai beaucoup aimé l’approche de la création artistique comme catharsis et accomplissement de soi. Créer, c’est sortir des lapins de son chapeau, se purger d’un passé traumatisant, c’est exprimer ce qui se cache au fond de son cœur et de son âme, créer ce sont des mots que l’on ne prononcera jamais.
Helen a trouvé dans l’art le moyen de ne pas totalement sombrer, de se trouver et, pourquoi pas, un jour, d’être enfin heureuse!
Une lecture difficile et sombre dans ce qu’elle suscite, brutale dans la descente réelle aux enfers de Smudge mais un roman psychologique réussi et addictif. Une découverte très sympa!
Dès le début de ma lecture, j’ai accroché à l’histoire et à l’écriture. Les jumeaux fascinent et dans ce roman il est question de changement d’identité. Le deuxième thème principal étant les non-dits mais aussi une certaine forme de violence psychologique familiale.
L’ambiance est assez malsaine au sein de la famille Sallis, et même au cœur de la relation des deux sœurs jumelles, Helen et Ellie. Leur amour porté à l’autre est borderline, certainement parce que leur mère, dépeinte comme mauvaise et ingrate mais aussi dépressive suite à un drame familial, les traite de façon différente et va conditionner en quelque sorte leurs caractères. Helen ayant sa préférence car elle semble plus intelligente, plus posée, davantage à sa convenance. Ellie est en effet plus « sauvage », plus difficile à gérer au quotidien. Ces deux sœurs de 6-7 ans ne sont donc pas enveloppées d’un amour maternel protecteur, elles sont plutôt vouées à elles-mêmes.
« D’où lui venait cette timidité, avant l’échange ? Cet air d’avoir toujours peur de ce que le monde lui réservait ? On racontait que la lenteur d’Ellie était la conséquence d’une naissance difficile, le cordon ombilical qui s’était enroulé autour de son cou. Mais Smudge (Helen devenue Ellie, ndlr) se souvenait d’un temps où ce fossé entre elles n’existait pas. Cette Ellie était robuste et intrépide. Qu’est-ce qui l’avait poussée à se refermer sur elle-même, provoquant la cruauté de la première Helen, qui s’efforçait maladroitement de la faire sortir de sa réserve ? Qu’est-ce qui avait bouleversé l’équilibre ? »
Puis arrive le jour où Helen propose un jeu à Ellie. Pour une journée, elles échangeront leur place. Un échange qui les amusera follement. Sauf qu’une fois le soir venu, le moment de reprendre leurs identités, Ellie refuse, bien trop heureuse de bénéficier de la place privilégiée d’Helen.
Ce jour où tout a basculé changera à jamais leurs vies. Et c’est dans une alternance d’hier et d’aujourd’hui, d’une Helen devenue Ellie, enfant, adolescente puis adulte, que nous suivons le parcours des sœurs, chaotique pour l’une, réussi pour l’autre. Mais Ellie devenue Helen mène-t-elle vraiment la vie de rêve qu’elle semble avoir obtenue ? Comment grandir avec ce poids du mensonge au quotidien ? Comment va évoluer leur relation au fil des années ? Quelles vont être les conséquences psychologiques et physiques ? Personne ne va-t-il se rendre compte de ce petit jeu qui a bien trop duré ?
L’alternance des époques donne un bon rythme au roman mais j’avoue avoir ressenti de légères longueurs passé la moitié de celui-ci. J’aurai aimé plus de rebondissements, plus d’accroche. En effet, l’histoire est assez noire et arrivée à un moment, je voulais connaître son dénouement car j’avais une impression de stagner dans ma lecture. Ceci-dit, le traitement psychologique des personnages est très intéressant. On se retrouve au cœur d’une sorte de bipolarité et on se demande toujours comment ces deux sœurs vont pouvoir vivre avec tout ça, elles qui traînent déjà des bagages émotionnels assez conséquents.
Vous aimerez ce roman si vous aimez les Contemporains psychologiques et leurs ambiances assez particulières, sombres même. Le rythme n’est pas haletant, l’atmosphère vous enveloppe d’un voile noir, froissé par la relation compliquée de jumelles dont l’ascendance de l’une fera indéniablement souffrir l’autre, si ce n’est les deux finalement. Le jeu de la mémoire fera s’embrouiller la vérité et il sera difficile pour les deux sœurs de s’accrocher au radeau de la stabilité et de la normalité. Assurément, je n’aimerai pas être À leur place…
Ma chronique sur mon blog ici : https://ducalmelucette.wordpress.com/2017/05/09/lecture-a-sa-place-dann-morgan/
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