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A qui appartiennent les enfants ?
Une telle interrogation n'aurait eu aucun sens jusque dans les années 1970.
Dans le modèle occidental, depuis la prise en main de la société par la Chrétienté, les enfants ont un père et une mère, liés par le mariage. Nés de leur sang, êtres encore à former, ils leur doivent obéissance et respect. La question de leur propriété est donc sans objet.
C'est avec les transformations familiales des années 1970 qu'elle se pose avec acuité. L'enfant du divorce est-il à son père ou à sa mère ? Et celui qui est issu d'une des techniques de procréation assistée ? S'ouvre alors un champ de réflexion, nouveau en Occident, celui des rapports entre la parenté biologique et la parenté sociale. Laquelle a préséance sur l'autre ? Sont-elles en compétition ou en complémentarité ? Qui doit en décider ? La justice ? Mais l'enfant lui-même, n'a-t-il pas son mot à dire puisque d'objet, il devient, depuis la fin du XXe siècle, sujet.
En l'espace d'un siècle, les enfants sont devenus méconnaissables et leurs parents aussi.
C'est l'histoire de cette révolution au coeur de l'intimité familiale qu'analyse avec rigueur et érudition Martine Segalen. Elle aborde avec clarté et données factuelles, l'ensemble des problématiques nouvelles touchant à l'enfance : la famille recomposée, le rôle nouveau des grands-parents, l'assistance médicale à la procréation, l'homoparentalité et enfin le poids de plus en plus précoce et accru de la société de consommation.
Un livre indispensable pour éclairer un des débats de société les plus essentiels de notre temps.
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