Yvonne Baby évoque Giacometti, Aragon, Cartier-Bresson, G. Sadoul, M. Cournot, A. Fermigier, Paul Morand, Hervé Guibert, C. Guérard et P.-M. de la Gorce. Un chapitre pour chacun, sans pour autant que les frontières soient étanches. Ainsi, les histoires parfois se croisent. Elle s'inscrit en eux. Elle écrit un passage de leur histoire mais également de la sienne, de sa rencontre avec ces « personnages », de sa vie à leurs côtés. Des récits écrits à la troisième personne, créant une légère distance, marquant une forme de pudeur à la fois dans son écriture et dans son rapport à ces grands noms de l'art, de la littérature ou du journalisme. Elle les connait, certains même très bien (G. Sadoul était son beau-père), et les admire. Sans trop le dire ; elle le montre.
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