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Bienvenue Camile: Le 04/08/2020 à 11h38 (page 1) je donnais les consignes pour ouvrir un atelier d'écriture. Voici son contenu: "A tour de rôle, des volontaires proposent une ACCROCHE, sur laquelle tous ceux qui le désirent peuvent écrire. C'est ouvert à tous, tant en écriture qu'en lecture."
Nous fonctionnons toujours de la même façon.
Actuellement nous répondons aux accroches de Cali Géro. Si tu veux faire comme nous, il suffit de remonter (en partant de la page 316, jusqu'au jour où elle a lancé son accroche sur les 5 sens. (c'est très récent)
Ensuite, si tu le désires, tu peux proposer toi aussi une ACCROCHE (sujet); nous écrirons dessus, y compris toi STP.
Au plaisir de te lire et de partager nos émotions.
Cymone.
Comme c'est émouvant, j'espère ne pas avoir réveillé de tristes souvenirs personnels (mais non, je sais que ce genre de souvenir est toujours présent en soi, il n'a pas besoin d'être réveillé ; au contraire, ça fait souvent du bien d'en parler de temps en temps...)
Bisous
Non non pas de mauvais souvenirs ..tout est inventé... Merci pour ton soutien en tous les cas !
Bonsoir tout le monde,
Un petit tour du côté des fragrances, des senteurs, des fumets, des arômes, des bouquets, voire des relents, remugles et autres puanteurs, bref des odeurs, ça vous dit ?
Si oui, je vous propose pour vous lancer : "La pièce était remplie de l'odeur des roses..."
Bonne imagination, il me tarde de vous lire !
La pièce était remplie de l'odeur des roses... Je n'avais qu'une envie c'était celle de vomir... Et je me voyais en train de vomir sur le cercueil de mon père... Je n'ose imaginer la tête de ma mère et de mes frères et sœurs... Vu les mauvaises relations que j'entretenais avec cette partie de ma famille, je me doutais bien que si je me mettais à vomir subitement ça n'allait pas arranger les choses !
J'étais quand même en colère, car tout le monde connaissait mon intolérance au parfum des roses.
Il y a des années, comme cela devenait vraiment problématique, j'avais vu un hypnotiseur. Et on avait découvert, en faisant une régression, que j'avais été traumatisée par mon abandon dans une roseraie alors que j'étais encore une enfant !
Ma chère mère m'avait laissée dans cette roseraie, pour faire ce qu'elle savait si bien faire c'est-à-dire tromper mon père !
Oui je sais ça fait un petit tiré par les cheveux...
En tous les cas, lorsque j'avais expliqué tout cela à la famille, tout le monde avait été très choqué du comportement de maman.
Maman avait nié.
J'avais eu le soutien de mes frères et de mes sœurs.
Petite note à moi-même, je leur conseillerais de faire un test ADN pour savoir si papa était leur père biologique !
Parce que, maintenant je le sais, le père qui m'a élevée n'était pas mon père !
La pièce était remplie de l'odeur des roses... Je n'avais qu'une envie c'était celle de vomir... Et je me voyais en train de vomir sur le cercueil de mon père... Je n'ose imaginer la tête de ma mère et de mes frères et sœurs... Vu les mauvaises relations que j'entretenais avec cette partie de ma famille, je me doutais bien que si je me mettais à vomir subitement ça n'allait pas arranger les choses !
J'étais quand même en colère, car tout le monde connaissait mon intolérance au parfum des roses.
Il y a des années, comme cela devenait vraiment
problématique, j'avais vu un hypnotiseur. Et on avait découvert, en faisant une régression, que j'avais été traumatisée par mon abandon dans une roseraie alors que j'étais encore une enfant !
Ma chère mère m'avait laissée dans cette roseraie, pour faire ce qu'elle savait si bien faire c'est-à-dire tromper mon père !
Oui je sais ça fait un petit tiré par les cheveux...
En tous les cas, lorsque j'avais expliqué tout cela à la famille, tout le monde avait été très choqué du comportement de maman.
Maman avait nié.
J'avais eu le soutien de mes frères et de mes sœurs.
Petite note à moi-même, je leur conseillerais de faire un test ADN pour savoir si papa était leur père biologique !
Parce que, maintenant je le sais, le père qui m'a élevée n'était pas mon père !
La pièce était remplie de l'odeur des roses... Je n'avais qu'une envie c'était celle de vomir... Et je me voyais en train de vomir sur le cercueil de mon père... Je n'ose imaginer la tête de ma mère et de mes frères et sœurs... Vu les mauvaises relations que j'entretenais avec cette partie de ma famille, je me doutais bien que si je me mettais à vomir subitement ça n'allait pas arranger les choses !
J'étais quand même en colère, car tout le monde connaissait mon intolérance au parfum des roses.
Il y a des années, comme cela devenait vraiment problématique, j'avais vu un hypnotiseur. Et on avait découvert, en faisant une régression, que j'avais été traumatisée par mon abandon dans une roseraie alors que j'étais encore une enfant !
Ma chère mère m'avait laissée dans cette roseraie, pour faire ce qu'elle savait si bien faire c'est-à-dire tromper mon père !
Oui je sais ça fait un petit tiré par les cheveux...
En tous les cas, lorsque j'avais expliqué tout cela à la famille, tout le monde avait été très choqué du comportement de maman.
Maman avait nié.
J'avais eu le soutien de mes frères et de mes sœurs.
Petite note à moi-même, je leur conseillerais de faire un test ADN pour savoir si papa était leur père biologique !
Parce que, maintenant je le sais, le père qui m'a élevée n'était pas mon père !
Cette fiction est bien narrée même si elle fait de la peine et laisse un goût amer. Mais la vie n'est pas rose pour tout le monde. Bisous.
Bonsoir tout le monde,
Un petit tour du côté des fragrances, des senteurs, des fumets, des arômes, des bouquets, voire des relents, remugles et autres puanteurs, bref des odeurs, ça vous dit ?
Si oui, je vous propose pour vous lancer : "La pièce était remplie de l'odeur des roses..."
Bonne imagination, il me tarde de vous lire !
REPONSE à l’ACCROCHE sur les senteurs proposées par CALI GERO
"La pièce était remplie de l'odeur des roses..." tant on avait déposé de fleurs autour de la défunte. Allongée dans son lit corbeille en velours rose, la défunte disparaissait pratiquement au milieu d’immenses bouquets de toutes les couleurs et d’énormes gerbes ; c’était à gerber ! Tous ces parfums vous montaient à la tête et vous étourdissaient, à peine aviez-vous mis un pied dans la chambre.
Née dans un jardin (sa mère n’avait pas eu le temps d’aller plus loin !), à l’aurore d’un beau matin de printemps sur les hauteurs de Rio, la belle s’était épanouie toute sa vie durant. Elle ne connaissait que « la vie en rose ».
Vivant dans les plus beaux quartiers chics et huppés de la ville, et n’ayant jamais mis les pieds dans les favelas un peu plus bas, elle ignorait tout de la misère. Elle n’avait même jamais senti les effluves acres et nauséabondes qui se dégageaient des égouts à ciel ouvert, descendant les ruelles mal famées des quartiers pauvres. Elle n’avait jamais senti l’haleine fétide et répugnante des Sans-dents. Elle n’avait jamais senti les odeurs écœurantes des poissons en décomposition sur le port ; leur cuisinier attitré ne lui ayant donné que l’occasion d’humer le fumet délicieux des riches plats qu’il préparait.
Gâtée, pourrie, par ses parents et le petit-personnel, elle n’avait jamais senti mauvais ! Même en cet instant de recueillement elle fleurait encore et toujours bon la rose !
Rose, la centenaire, dont les parents étaient de riches parfumeurs, n’avait jamais qu’exhalé les senteurs boisées des parfums. Sa vie durant, elle n’avait respiré que du bon air et du bon temps.
La pièce était remplie de l'odeur des roses... Je n'avais qu'une envie c'était celle de vomir... Et je me voyais en train de vomir sur le cercueil de mon père... Je n'ose imaginer la tête de ma mère et de mes frères et sœurs... Vu les mauvaises relations que j'entretenais avec cette partie de ma famille, je me doutais bien que si je me mettais à vomir subitement ça n'allait pas arranger les choses !
J'étais quand même en colère, car tout le monde connaissait mon intolérance au parfum des roses.
Il y a des années, comme cela devenait vraiment problématique, j'avais vu un hypnotiseur. Et on avait découvert, en faisant une régression, que j'avais été traumatisée par mon abandon dans une roseraie alors que j'étais encore une enfant !
Ma chère mère m'avait laissée dans cette roseraie, pour faire ce qu'elle savait si bien faire c'est-à-dire tromper mon père !
Oui je sais ça fait un petit tiré par les cheveux...
En tous les cas, lorsque j'avais expliqué tout cela à la famille, tout le monde avait été très choqué du comportement de maman.
Maman avait nié.
J'avais eu le soutien de mes frères et de mes sœurs.
Petite note à moi-même, je leur conseillerais de faire un test ADN pour savoir si papa était leur père biologique !
Parce que, maintenant je le sais, le père qui m'a élevée n'était pas mon père !
Je suis le poinçonneur des Lilas, pas un Roi. Le Roi c’est le Lion. Ma Reine c’est Kryan… Reine de Trèfle, à quelques pages d’ici… à quatre feuilles pour être exact. De vous lire… je vois la Vie en Rose…
REPONSE à l’ACCROCHE sur les senteurs proposées par CALI GERO
"La pièce était remplie de l'odeur des roses..." tant on avait déposé de fleurs autour de la défunte. Allongée dans son lit corbeille en velours rose, la défunte disparaissait pratiquement au milieu d’immenses bouquets de toutes les couleurs et d’énormes gerbes ; c’était à gerber ! Tous ces parfums vous montaient à la tête et vous étourdissaient, à peine aviez-vous mis un pied dans la chambre.
Née dans un jardin (sa mère n’avait pas eu le temps d’aller plus loin !), à l’aurore d’un beau matin de printemps sur les hauteurs de Rio, la belle s’était épanouie toute sa vie durant. Elle ne connaissait que « la vie en rose ».
Vivant dans les plus beaux quartiers chics et huppés de la ville, et n’ayant jamais mis les pieds dans les favelas un peu plus bas, elle ignorait tout de la misère. Elle n’avait même jamais senti les effluves acres et nauséabondes qui se dégageaient des égouts à ciel ouvert, descendant les ruelles mal famées des quartiers pauvres. Elle n’avait jamais senti l’haleine fétide et répugnante des Sans-dents. Elle n’avait jamais senti les odeurs écœurantes des poissons en décomposition sur le port ; leur cuisinier attitré ne lui ayant donné que l’occasion d’humer le fumet délicieux des riches plats qu’il préparait.
Gâtée, pourrie, par ses parents et le petit-personnel, elle n’avait jamais senti mauvais ! Même en cet instant de recueillement elle fleurait encore et toujours bon la rose !
Rose, la centenaire, dont les parents étaient de riches parfumeurs, n’avait jamais qu’exhalé les senteurs boisées des parfums. Sa vie durant, elle n’avait respiré que du bon air et du bon temps.
Inlassables , les vagues retombent avec fracas sur les cailloux de la plage qu’elles roulent et entraînent vers le large pour les ramener ensuite. Les oiseaux de mer se sont éloignés attendant la marée basse pour fouiller le varech échoué et se nourrir enfin. Ce sont les grandes marées d’automne….
Messages : 2082
Le 25/03/2024 à 08h26
Nous fonctionnons toujours de la même façon.
Actuellement nous répondons aux accroches de Cali Géro. Si tu veux faire comme nous, il suffit de remonter (en partant de la page 316, jusqu'au jour où elle a lancé son accroche sur les 5 sens. (c'est très récent)
Ensuite, si tu le désires, tu peux proposer toi aussi une ACCROCHE (sujet); nous écrirons dessus, y compris toi STP.
Au plaisir de te lire et de partager nos émotions.
Cymone.
Partage bienveillance respect création
Messages : 2082
Le 25/03/2024 à 08h33
Bisous
Non non pas de mauvais souvenirs ..tout est inventé... Merci pour ton soutien en tous les cas !
Messages : 2082
Le 25/03/2024 à 08h35
À cet instant je basculais dans le vide… et tout recommença.
Enfant je suis, venu de l’océan.
Super!
Messages : 2082
Le 25/03/2024 à 08h47
Un petit tour du côté des fragrances, des senteurs, des fumets, des arômes, des bouquets, voire des relents, remugles et autres puanteurs, bref des odeurs, ça vous dit ?
Si oui, je vous propose pour vous lancer : "La pièce était remplie de l'odeur des roses..."
Bonne imagination, il me tarde de vous lire !
La pièce était remplie de l'odeur des roses... Je n'avais qu'une envie c'était celle de vomir... Et je me voyais en train de vomir sur le cercueil de mon père... Je n'ose imaginer la tête de ma mère et de mes frères et sœurs... Vu les mauvaises relations que j'entretenais avec cette partie de ma famille, je me doutais bien que si je me mettais à vomir subitement ça n'allait pas arranger les choses !
J'étais quand même en colère, car tout le monde connaissait mon intolérance au parfum des roses.
Il y a des années, comme cela devenait vraiment problématique, j'avais vu un hypnotiseur. Et on avait découvert, en faisant une régression, que j'avais été traumatisée par mon abandon dans une roseraie alors que j'étais encore une enfant !
Ma chère mère m'avait laissée dans cette roseraie, pour faire ce qu'elle savait si bien faire c'est-à-dire tromper mon père !
Oui je sais ça fait un petit tiré par les cheveux...
En tous les cas, lorsque j'avais expliqué tout cela à la famille, tout le monde avait été très choqué du comportement de maman.
Maman avait nié.
J'avais eu le soutien de mes frères et de mes sœurs.
Petite note à moi-même, je leur conseillerais de faire un test ADN pour savoir si papa était leur père biologique !
Parce que, maintenant je le sais, le père qui m'a élevée n'était pas mon père !
Messages : 2082
Le 25/03/2024 à 08h48
J'étais quand même en colère, car tout le monde connaissait mon intolérance au parfum des roses.
Il y a des années, comme cela devenait vraiment
problématique, j'avais vu un hypnotiseur. Et on avait découvert, en faisant une régression, que j'avais été traumatisée par mon abandon dans une roseraie alors que j'étais encore une enfant !
Ma chère mère m'avait laissée dans cette roseraie, pour faire ce qu'elle savait si bien faire c'est-à-dire tromper mon père !
Oui je sais ça fait un petit tiré par les cheveux...
En tous les cas, lorsque j'avais expliqué tout cela à la famille, tout le monde avait été très choqué du comportement de maman.
Maman avait nié.
J'avais eu le soutien de mes frères et de mes sœurs.
Petite note à moi-même, je leur conseillerais de faire un test ADN pour savoir si papa était leur père biologique !
Parce que, maintenant je le sais, le père qui m'a élevée n'était pas mon père !
Messages : 654
Le 25/03/2024 à 09h30
J'étais quand même en colère, car tout le monde connaissait mon intolérance au parfum des roses.
Il y a des années, comme cela devenait vraiment problématique, j'avais vu un hypnotiseur. Et on avait découvert, en faisant une régression, que j'avais été traumatisée par mon abandon dans une roseraie alors que j'étais encore une enfant !
Ma chère mère m'avait laissée dans cette roseraie, pour faire ce qu'elle savait si bien faire c'est-à-dire tromper mon père !
Oui je sais ça fait un petit tiré par les cheveux...
En tous les cas, lorsque j'avais expliqué tout cela à la famille, tout le monde avait été très choqué du comportement de maman.
Maman avait nié.
J'avais eu le soutien de mes frères et de mes sœurs.
Petite note à moi-même, je leur conseillerais de faire un test ADN pour savoir si papa était leur père biologique !
Parce que, maintenant je le sais, le père qui m'a élevée n'était pas mon père !
Cette fiction est bien narrée même si elle fait de la peine et laisse un goût amer. Mais la vie n'est pas rose pour tout le monde. Bisous.
Messages : 654
Le 25/03/2024 à 09h38
Un petit tour du côté des fragrances, des senteurs, des fumets, des arômes, des bouquets, voire des relents, remugles et autres puanteurs, bref des odeurs, ça vous dit ?
Si oui, je vous propose pour vous lancer : "La pièce était remplie de l'odeur des roses..."
Bonne imagination, il me tarde de vous lire !
REPONSE à l’ACCROCHE sur les senteurs proposées par CALI GERO
"La pièce était remplie de l'odeur des roses..." tant on avait déposé de fleurs autour de la défunte. Allongée dans son lit corbeille en velours rose, la défunte disparaissait pratiquement au milieu d’immenses bouquets de toutes les couleurs et d’énormes gerbes ; c’était à gerber ! Tous ces parfums vous montaient à la tête et vous étourdissaient, à peine aviez-vous mis un pied dans la chambre.
Née dans un jardin (sa mère n’avait pas eu le temps d’aller plus loin !), à l’aurore d’un beau matin de printemps sur les hauteurs de Rio, la belle s’était épanouie toute sa vie durant. Elle ne connaissait que « la vie en rose ».
Vivant dans les plus beaux quartiers chics et huppés de la ville, et n’ayant jamais mis les pieds dans les favelas un peu plus bas, elle ignorait tout de la misère. Elle n’avait même jamais senti les effluves acres et nauséabondes qui se dégageaient des égouts à ciel ouvert, descendant les ruelles mal famées des quartiers pauvres. Elle n’avait jamais senti l’haleine fétide et répugnante des Sans-dents. Elle n’avait jamais senti les odeurs écœurantes des poissons en décomposition sur le port ; leur cuisinier attitré ne lui ayant donné que l’occasion d’humer le fumet délicieux des riches plats qu’il préparait.
Gâtée, pourrie, par ses parents et le petit-personnel, elle n’avait jamais senti mauvais ! Même en cet instant de recueillement elle fleurait encore et toujours bon la rose !
Rose, la centenaire, dont les parents étaient de riches parfumeurs, n’avait jamais qu’exhalé les senteurs boisées des parfums. Sa vie durant, elle n’avait respiré que du bon air et du bon temps.
Messages : 315
Le 25/03/2024 à 10h13
J'étais quand même en colère, car tout le monde connaissait mon intolérance au parfum des roses.
Il y a des années, comme cela devenait vraiment problématique, j'avais vu un hypnotiseur. Et on avait découvert, en faisant une régression, que j'avais été traumatisée par mon abandon dans une roseraie alors que j'étais encore une enfant !
Ma chère mère m'avait laissée dans cette roseraie, pour faire ce qu'elle savait si bien faire c'est-à-dire tromper mon père !
Oui je sais ça fait un petit tiré par les cheveux...
En tous les cas, lorsque j'avais expliqué tout cela à la famille, tout le monde avait été très choqué du comportement de maman.
Maman avait nié.
J'avais eu le soutien de mes frères et de mes sœurs.
Petite note à moi-même, je leur conseillerais de faire un test ADN pour savoir si papa était leur père biologique !
Parce que, maintenant je le sais, le père qui m'a élevée n'était pas mon père !
Je suis le poinçonneur des Lilas, pas un Roi. Le Roi c’est le Lion. Ma Reine c’est Kryan… Reine de Trèfle, à quelques pages d’ici… à quatre feuilles pour être exact. De vous lire… je vois la Vie en Rose…
Messages : 315
Le 25/03/2024 à 12h44
"La pièce était remplie de l'odeur des roses..." tant on avait déposé de fleurs autour de la défunte. Allongée dans son lit corbeille en velours rose, la défunte disparaissait pratiquement au milieu d’immenses bouquets de toutes les couleurs et d’énormes gerbes ; c’était à gerber ! Tous ces parfums vous montaient à la tête et vous étourdissaient, à peine aviez-vous mis un pied dans la chambre.
Née dans un jardin (sa mère n’avait pas eu le temps d’aller plus loin !), à l’aurore d’un beau matin de printemps sur les hauteurs de Rio, la belle s’était épanouie toute sa vie durant. Elle ne connaissait que « la vie en rose ».
Vivant dans les plus beaux quartiers chics et huppés de la ville, et n’ayant jamais mis les pieds dans les favelas un peu plus bas, elle ignorait tout de la misère. Elle n’avait même jamais senti les effluves acres et nauséabondes qui se dégageaient des égouts à ciel ouvert, descendant les ruelles mal famées des quartiers pauvres. Elle n’avait jamais senti l’haleine fétide et répugnante des Sans-dents. Elle n’avait jamais senti les odeurs écœurantes des poissons en décomposition sur le port ; leur cuisinier attitré ne lui ayant donné que l’occasion d’humer le fumet délicieux des riches plats qu’il préparait.
Gâtée, pourrie, par ses parents et le petit-personnel, elle n’avait jamais senti mauvais ! Même en cet instant de recueillement elle fleurait encore et toujours bon la rose !
Rose, la centenaire, dont les parents étaient de riches parfumeurs, n’avait jamais qu’exhalé les senteurs boisées des parfums. Sa vie durant, elle n’avait respiré que du bon air et du bon temps.
L’égout et les couleurs…
Messages : 124
Le 25/03/2024 à 16h46
Inlassables , les vagues retombent avec fracas sur les cailloux de la plage qu’elles roulent et entraînent vers le large pour les ramener ensuite. Les oiseaux de mer se sont éloignés attendant la marée basse pour fouiller le varech échoué et se nourrir enfin. Ce sont les grandes marées d’automne….