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MON TEXTE : Noblesse de pacotille.
La calèche arrive enfin chez les châtelains où les quatre passagers sont conviés à une soirée costumée. Le cocher tire férocement sur les rênes et les deux chevaux freinent brusquement des quatre fers, les quatre passagers se retrouvent affalés par terre. Robes de soirée et costumes princiers se déchirent. Quand les portes s’ouvrent inopinément, perruques blanches et bijoux tombent dans les ornières du chemin couvert de boue.
Le clocher de l’église voisine sonne les douze coups de minuit. Trop tard, tous quatre se transforment en mendiants. A la grille, le cocher tire sur la sonnette. Quand le valet arrive, il refuse de faire rentrer des mendigots dans l’enceinte du château : « les vanupieds ne sont pas invités !»
En lambeaux et vêtus de guenilles, ils sont donc forcés de rebrousser chemin.
Sur toute la route du retour, ils pleurent leur déchéance, en pensant que finalement, la misère peut pendre au nez de tout un chacun.
Oui la balade est sympathique, mais bon qu'est-ce que j'ai mal au dos !
En plus, je ne suis pas du tout dans le sens de la marche du cheval !
Donc je commence à avoir mal au cœur....
Vivement que l'on rentre à la maison, que je puisse déguster les bons petits sablés de ma chère Marie, et boire une tasse de thé Earl Grey.
MON TEXTE :
Noblesse de pacotille.
La calèche arrive enfin chez les châtelains où les quatre passagers sont conviés à une soirée costumée. Le cocher tire férocement sur les rênes et les deux chevaux freinent brusquement des quatre fers, les quatre passagers se retrouvent affalés par terre. Robes de soirée et costumes princiers se déchirent. Quand les portes s’ouvrent inopinément, perruques blanches et bijoux tombent dans les ornières du chemin couvert de boue.
Le clocher de l’église voisine sonne les douze coups de minuit. Trop tard, tous quatre se transforment en mendiants. A la grille, le cocher tire sur la sonnette. Quand le valet arrive, il refuse de faire rentrer des mendigots dans l’enceinte du château : « les vanupieds ne sont pas invités !»
En lambeaux et vêtus de guenilles, ils sont donc forcés de rebrousser chemin.
Sur toute la route du retour, ils pleurent leur déchéance, en pensant que finalement, la misère peut pendre au nez de tout un chacun.
Oui la balade est sympathique, mais bon qu'est-ce que j'ai mal au dos !
En plus, je ne suis pas du tout dans le sens de la marche du cheval !
Donc je commence à avoir mal au cœur....
Vivement que l'on rentre à la maison, que je puisse déguster les bons petits sablés de ma chère Marie, et boire une tasse de thé Earl Grey.
Oh comme c'est mignon tout ça et comme je comprends cette brave dame qui ne voyage pas dans le sens de la marche. Voir la campagne anglaise défiler à l'envers, ça donne aussi des nausées; forcément! C'est un peu comme dans un train! MERCI KRYAN
Quelle logique bien redéfinie dans cette jolie poésie évoquant le temps trop stressant d'à présent. Merci.
Merci beaucoup Cymone.
La vie est un jeu merveilleux qui nous échappe parfois. Alors, lorsque les mots viennent briser les maux, une nouvelle page se tourne, libérant nos cœurs meurtris.
Messages : 650
Le 02/06/2023 à 09h31
Noblesse de pacotille.
La calèche arrive enfin chez les châtelains où les quatre passagers sont conviés à une soirée costumée. Le cocher tire férocement sur les rênes et les deux chevaux freinent brusquement des quatre fers, les quatre passagers se retrouvent affalés par terre. Robes de soirée et costumes princiers se déchirent. Quand les portes s’ouvrent inopinément, perruques blanches et bijoux tombent dans les ornières du chemin couvert de boue.
Le clocher de l’église voisine sonne les douze coups de minuit. Trop tard, tous quatre se transforment en mendiants. A la grille, le cocher tire sur la sonnette. Quand le valet arrive, il refuse de faire rentrer des mendigots dans l’enceinte du château : « les vanupieds ne sont pas invités !»
En lambeaux et vêtus de guenilles, ils sont donc forcés de rebrousser chemin.
Sur toute la route du retour, ils pleurent leur déchéance, en pensant que finalement, la misère peut pendre au nez de tout un chacun.
Messages : 2082
Le 02/06/2023 à 10h12
Messages : 650
Le 02/06/2023 à 10h34
Merci beaucoup Kryan.
A ton tour! Et au tour de chaque ECRIVANT intéressé par cette accroche.
A vos plumes!
Messages : 2082
Le 02/06/2023 à 18h12
En plus, je ne suis pas du tout dans le sens de la marche du cheval !
Donc je commence à avoir mal au cœur....
Vivement que l'on rentre à la maison, que je puisse déguster les bons petits sablés de ma chère Marie, et boire une tasse de thé Earl Grey.
Messages : 312
Le 03/06/2023 à 08h31
Le temps d’un instant.
Mais L’instant n’est plus,
Car le temps l’a pris.
L’époque d’une autre vie,
D’une vie qui prend son temps.
Le temps d’une vie
Que le temps nous prend.
Alors je prends mon temps,
Le temps de vous écrire
Ce que l’image m’inspire,
Ce que l’époque m’évoque.
Bruno jourgetoux
Encore désolé pour la lettre Q mal placée, je comprends la réaction de Saint Fort.
Messages : 312
Le 03/06/2023 à 08h34
Noblesse de pacotille.
La calèche arrive enfin chez les châtelains où les quatre passagers sont conviés à une soirée costumée. Le cocher tire férocement sur les rênes et les deux chevaux freinent brusquement des quatre fers, les quatre passagers se retrouvent affalés par terre. Robes de soirée et costumes princiers se déchirent. Quand les portes s’ouvrent inopinément, perruques blanches et bijoux tombent dans les ornières du chemin couvert de boue.
Le clocher de l’église voisine sonne les douze coups de minuit. Trop tard, tous quatre se transforment en mendiants. A la grille, le cocher tire sur la sonnette. Quand le valet arrive, il refuse de faire rentrer des mendigots dans l’enceinte du château : « les vanupieds ne sont pas invités !»
En lambeaux et vêtus de guenilles, ils sont donc forcés de rebrousser chemin.
Sur toute la route du retour, ils pleurent leur déchéance, en pensant que finalement, la misère peut pendre au nez de tout un chacun.
J’adore
Messages : 650
Le 03/06/2023 à 09h05
Merci beaucoup Jourgetoux. Heureuse de t'avoir parmi nous.
Messages : 650
Le 03/06/2023 à 09h07
Le temps d’un instant.
Mais L’instant n’est plus,
Car le temps l’a pris.
L’époque d’une autre vie,
D’une vie qui prend son temps.
Le temps d’une vie
Que le temps nous prend.
Alors je prends mon temps,
Le temps de vous écrire
Ce que l’image m’inspire,
Ce que l’époque m’évoque.
Bruno jourgetoux
Encore désolé pour la lettre Q mal placée, je comprends la réaction de Saint Fort.
Quelle logique bien redéfinie dans cette jolie poésie évoquant le temps trop stressant d'à présent. Merci.
Messages : 650
Le 03/06/2023 à 09h12
En plus, je ne suis pas du tout dans le sens de la marche du cheval !
Donc je commence à avoir mal au cœur....
Vivement que l'on rentre à la maison, que je puisse déguster les bons petits sablés de ma chère Marie, et boire une tasse de thé Earl Grey.
Oh comme c'est mignon tout ça et comme je comprends cette brave dame qui ne voyage pas dans le sens de la marche. Voir la campagne anglaise défiler à l'envers, ça donne aussi des nausées; forcément! C'est un peu comme dans un train! MERCI KRYAN
Messages : 312
Le 03/06/2023 à 10h46
Merci beaucoup Cymone.
La vie est un jeu merveilleux qui nous échappe parfois. Alors, lorsque les mots viennent briser les maux, une nouvelle page se tourne, libérant nos cœurs meurtris.