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Vincent Bailly et Kris ont pas mal collaboré.
Par curiosité, j'ai voulu découvrir l'adaptation du récit de Joseph Joffo, que j'avais lu au collège (il y a plus de 30 ans) et dont quelques souvenirs persistaient.
Plutôt réussi.
C'est tout récemment que j'ai découvert cet album, autographie romancée de la jeunesse de Kris, un séjour linguistique du côté de Belfast dans les années 80, avant le dépose des armes de l'IRA.
Les ados sont partis en pensant "A nous les p'tites irlandaises" et ont découvert le contexte catholiques / protestants, avec son lot d'attentats réguliers, les tensions avec les forces de l'ordre... Pas exactement la même.
L'album fait malgré tout penser à un recit de Baru.
Plutôt intéressant. Et amendé d'un cahier en fin d'album resituant la situation d'époque.
A noter que quand Kris a repris le scénar des Tuniques Bleues, il a proposé "Irish Melody". A croire que l'Irlande lui tient à coeur.
Cette bande dessinée est très belle. J'avais déjà lu le livre écrit par Joseph Joffo que j'avais aussi très bien écrit, très prenant et surprenant.
Joseph Joffo, a comme son frère Maurice, dut s'enfuir de Paris pour survivre lors de la Seconde Guerre mondiale. Une grande aventure commence alors pour les deux jeunes garçons.
Cette bande dessinée est, je pense une très bonne façon d'adapter le livre, pour ceux qui ont du mal avec les livres ou simplement pour les plus jeunes.
Premier tome d'une histoire haut en couleur, avec des drames et beaucoup d'espoir.
Elle s’appelle Mary, il s’appelle Tim. Elle est barmaid au Yeats, un pub de Belfast, il vient de s’installer au comptoir. Elle lui semble hostile, il sent instantanément qu’il va tomber amoureux d’elle. Tim Ginger et Mary la fière sont faits l’un pour l’autre. Seraient plutôt faits l’un pour l’autre si elle n’était pas catholique et lui protestant. Nous sommes dans la capitale de l’Irlande du Nord, les souvenirs sont encore vivaces. Et les rancœurs encore plus.
Mais leur histoire paraît possible. En effet, bien que Tim le protestant soit le fils d’un unioniste mort au combat, il semble déterminé à tourner les pages sanglantes de son histoire et à prendre le chemin que lui seul a choisi. Mary la catholique semble, elle aussi, prête à oublier la douleur qui a frappé en plein cœur sa famille pour être heureuse.
À l’occasion d’un match de football gaëlique gagné grâce à lui, Tim fait son entrée dans la famille de Mary. Pour la première fois, le jeune homme a l’impression de faire enfin partie d’une vraie famille. Et non pas une famille politique où la lutte a remplacé les sentiments. Mais une fusillade devant chez Mary va faire ressortir les démons qui sommeillaient en chacun d’eux.
Comment ne pas avoir été marqués par le conflit, je devrais plutôt dire les conflits irlandais qui ont ensanglanté le 20e siècle et l’Ulster ? Unionistes contre loyalistes, protestants contre catholiques, Irlandais contre Anglais. Cette guerre civile, une révolution d’après les uns, du terrorisme d’après les autres, aura mis à dos, pendant plus de trente ans, deux populations avec des conflits quotidiens. Une ségrégation voulue, une ségrégation subie, selon les points de vue, qui aura fait couler trop de sang avant que l’accord du Vendredi Saint en 1998 ne vienne mettre fin aux hostilités.
Mais le retour à une certaine normalité n’est pas toujours évident et c’est ce que Partitions irlandaises montre parfaitement bien. Les auteurs Vincent Bailly au dessin et Kris au scénario, en situant ce récit en 2019, prouvent que la réconciliation n'empêche pas le passé d’être toujours présent.
Une très belle, mais également douloureuse histoire à découvrir.
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