"Un roman riche, foisonnant, un roman où passe la vie, en ombres et en lumières"
"Un roman riche, foisonnant, un roman où passe la vie, en ombres et en lumières"
"Où passe l’aiguille" (Flammarion) Prix des lecteurs du salon du roman historique de Levallois
Véronique Mougin : "ma bibliothèque idéale ? un échantillon de ce que j'aime lire, à savoir..."
Cette semaine, Colette a choisi Dominique pour partager sa lecture et son avis sur le livre Pour vous servir de Véronique Mougin (Flammarion), pour le Club des Explorateurs de lecteurs.com
On a déjà beaucoup écrit sur les camps de concentration mais Véronique Mougin a l'audace de reprendre le sujet et nous en apprend encore.
Le narrateur est d'abord un jeune adolescent, juif et hongrois. Il veut être plombier pour ne pas reprendre le métier de son père, tailleur et subir sa pression. Petit à petit, leurs conditions de vie se dégradent et finalement, ils seront tous emmenés dans des camps de concentration. Avec son père, Tomy va devoir souvent ruser pour s'en sortir et même se mettre à coudre. C'est ce qui va lui permettre de survivre. Une fois la guerre terminée, c'est à Paris qu'il se retrouve pour entreprendre des études plus poussées dans le domaine de la haute-couture. Il raconte son métier, sa vie mais aussi ses cauchemars.
Véronique Mougin a pu recueillir les souvenirs enfouis de son cousin Tomy.
Beaucoup d'émotions en lisant son histoire.
La couverture a attiré mon attention. Je la trouvais belle et rigolote, la présentation de l'histoire était sympathique alors je me suis dit "Go". L'écrivain donne à partager des scènes de la vie quotidienne des employés de maison dont l'emploi varie extrêmement d'un employeur à un autre. Cependant, au bout de 3 à 4 employeurs, c'est finalement assez long à lire, il n'y a pas de rebondissements, de dynamisme. Dommage.
L'auteur rend hommage à son cousin hongrois.
Ce n'est qu'à la fin de sa vie qu'il autorise la parution du déroulement de sa vie et de son destin après avoir traversé le plus grand malheur et barbarie qu'ai connu l'humanité au siècle dernier.
Un roman qui se lit d'une traîte.
Charly Picassiette a grandi dans la ferme familiale dans le petit village de Chandoiseau (14 habitants). Son père étant décédé jeune, c’est sa mère Jo Picassiette, dite La Bogue en raison de son manque d’amabilité qui l’a élevé seule.
Elle lui a transmis son amour de la Nature et des êtres vivants qui la composent, hormis les humains. Charly a aussi hérité de l’engouement de son père pour la poésie et la littérature.
D’ailleurs, il est sur le point de voir son premier roman publié par un éditeur parisien, voisin de week-end, et accessoirement ennemi juré de La Bogue.
Ce roman va totalement bouleverser et chambouler la vie de cette dernière ; les autres villageois ne seront pas épargnés non plus.
J’ai été très surprise par le style de Véronique Mougin dans ce roman, bien différent de son précédent « Où passe l’aiguille. J’ai ressenti beaucoup d’amusement au fil des pages, surtout quand La Bogue veut comprendre ce qu’ont pu ressentir les mères d’auteurs célèbres (Rimbaud et Proust, excusez- du peu !) et qu’elle se met à lire leurs biographies.
Mais ce roman décrit aussi la souffrance d’une mère qui voit son fils unique quitter le nid, sans se retourner, et se fondre dans un monde avec lequel elle n’a aucun lien. Un monde dont elle ressent bien la vacuité et la superficialité. Le monde de l’édition, des émissions et des prix littéraires est bien égratigné au passage !
Les autres personnages de cette histoire sont haut en couleur et apportent de la joie au fil des pages.
L’univers de ce roman m’a fait penser à celui d’une autrice que j’apprécie, Barbara Constantine, en particulier avec » Et puis, Paulette ».
J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman.
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