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Un bon petit roman, que j'ai dévoré !
On y suit la vie de deux amies, Alice et Maud. Leurs boulots, leurs déboires amoureux, leurs familles, leurs amis. Une histoire simple, drôle et joyeuse, ponctuée par des petits chapitres jonglant entre Alice et Maud.
Un bon feel good ! :)
Tu peux toujours courir est un roman drôle et joyeux !
Nous rencontrons Alice et Maud, deux amies qui partagent avec nous leurs peines, leurs joies, leurs passions et leur jovialité !
Si mon ressenti est positif à la fin de ma lecture, ça n’a pas vraiment été le cas au départ. En effet, j’ai eu un peu du mal au début avec les mots et expressions québécoises auxquels il faut s’habituer. Une blonde pour une petite amie, un chum pour un copain, un chandail pour un t-shirt, ou encore « pis » pour « et », la plupart de ces mots donnent une impression de langage un peu « désuet » en France et c’était un peu perturbant même si on s’y habitue vite.
Ce qui m’a surtout fait peur au début, me laissant penser un moment que je n’arriverais pas à rentrer dans l’histoire était les dialogues. Je les trouvais vraiment creux, sans aucun intérêt. Je ne voyais pas où tout cela pouvait bien nous emmener ensuite puisque le roman était simplement la narration d’une vie absolument banale, avec des dialogues sans relief. Mais heureusement, ça s’améliore ensuite !
Les deux intrigues qui ressortent dans le roman sont les relations amoureuses de Maud et Alice. Chacune prend le rôle de narratrice au gré des chapitres et nous raconte ses aventures. J’ai apprécié l’histoire entre Maud et Samuel qui a des hauts et beaucoup de bas. On ne sait pas si leur relation a de l’avenir et ce jusqu’à la fin. J’ai encore plus apprécié l’intrigue autour de la relation entre Alice et Alexis. Une sorte d’histoire d’amour impossible des temps modernes qui captive bien l’attention.
J’ai adoré le personnage de Caleb également qui se trouve être celui que j’ai préféré. C’est un homme éminemment sympathique qui se positionne en sauveur de situations embarrassantes. Il a la main sur le cœur et l’on ne peut que l’aimer.
J’ai apprécié cette belle histoire d’amitié entre Alice et Maud (avec Elena et Julien dans une moindre mesure). Ce qu’il faut retenir c’est que Tu peux toujours courir est une ode à l’amitié, peu importe tout ce qui gravite autour de négatif comme de positif, l’amitié reste le socle. A travers celle-ci, on découvre d’ailleurs les habitudes d’Alice et Maud et j’ai beaucoup aimé la retranscription de petites choses de la vie que seules les filles peuvent comprendre et connaître. Ces petits clins d’œil renvoyant au quotidien m’ont bien plu !
Je termine en parlant de l’humour qui est omniprésent dans le roman. Je n’y ai pas adhéré au début en raison de tout ce que j’ai dit auparavant mais plus on apprend à connaître nos personnages, plus on adopte leurs façons de pensée et donc leur humour. J’ai souri et j’ai ri, notamment à la fin : Qui adopte un chien pour l’appeler ensuite « Râteau » ?
En définitive, malgré un début laborieux, j’ai passé un bon moment avec la suite qui est beaucoup mieux. L’humour, l’amitié, l’amour sont au rendez-vous !
« Tu peux toujours courir » est l’histoire de deux copines, Alice et Maud. Alors que la première enchaîne les conquêtes, la seconde est casée avec le même homme depuis plusieurs années. Malheureusement, cet équilibre va être chamboulé lorsqu’Alice va tomber sous le charme d’un homme déjà en couple et que Maud va se faire larguer par son copain.
Entre disputes, questionnements et mojitos, les deux femmes sont loin de deviner tout ce qui les attend.
Le résumé me tentait beaucoup. C’était vraiment l’histoire qu’il me fallait, surtout avec les beaux jours qui arrivent.
Autant vous dire que ce livre tient toutes ses promesses. C’est frais, léger et acidulé.
Les chapitres alternent entre les points de vue d’Alice et de Maud, ce qui fait que l’on suit vraiment leurs deux histoires. Pour chacune, c’est le chaos et les montagnes russes émotionnelles. L’auteur met en scène la vie de tous les jours, ce que peuvent expérimenter les femmes, leurs problèmes et leurs interrogations ainsi que leurs peurs et ça met du baume au coeur.
Toutes ces thématiques sont bien sûres abordées avec beaucoup d’humour et les passages qui vont vous faire monter le sourire aux lèvres sont nombreux. Oui, c’est terriblement cliché, mais c’est croustillant à souhait.
Petite mise en garde sur le fait que Valérie CHAVELIER est québécoise. Vous allez rencontrer tout au long de votre lecture des expressions purement québécoises et, même si cela est plutôt déstabilisant au début, c’est finalement la petite touche qui rend ce texte unique. Pas la peine d’avoir un moteur de recherche à côté de soi pour comprendre tous ces mots, on comprend très facilement où l’auteur veut en venir à chaque fois et l’on finit par rapidement se familiariser avec ce vocabulaire.
Les héroïnes sont différentes et ont pourtant beaucoup de points commun. L’une cherche l’amour avec un grand A, l’autre ne le cherche pas tant que ça. L’une a un rythme de vie sain et équilibré, alors que l’autre vie au jour le jour. Cela ne les empêche pas de douter d’elles-mêmes, de leurs décisions et de noyer leurs chagrins dans des mojitos et des shots.
Même si leurs caractères sont exagérés, même si ce sont des personnages clichés, on se retrouve un peu en elles. On a chacune un petit bout d’Alise et de Maud en nous, que ça soit en positif ou en négatif, et c’est en cela que ce livre puise sa force : dans le fait que toute femme peut se retrouver dans les deux personnages principaux.
Par contre, j’avoue ne pas avoir été charmée par la gent masculine présente dans cette histoire. Heureusement que Julien et Alexis étaient là pour remonter un peu le niveau.
Le récit est léger et sans prétention. Il tourne principalement autour des peines de coeur et des relations amoureuses de nos héroïnes.
Quant à la fin, elle est en demi-teinte. Je me doutais comment cela se finirait pour l’une et je ne pensais pas que pour l’autre ça se terminerait ainsi. L’auteur nous laisse peut-être dans le flou en ce qui concerne cette dernière en prévision d’un éventuel second tome ?
En conclusion, « Tu peux toujours courir » est la version québécoise de Bridget Jones. Valérie CHEVALIER nous offre une comédie romantique comme on les aime : légère et croustillante. On rigole, on râle, on se laisse transporter avec joie dans les péripéties d’Alice et de Maud sans difficulté et l’on ne voit pas le temps passer une fois que l’on plonge notre nez dans ce livre.
Un livre à lire cet été sur la plage, pour passer un petit moment de bonheur et de légèreté.
( http://lectrice-lambda.blogspot.fr/2017/04/tu-peux-toujours-courir-valerie.html )
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