Ce tome de la saga Sept nous mène sur une île. Sept enfants, naufragés, jouent en toute insouciance sur cette île. Mais un jour, un enfant se rend compte qu’il n’arrive plus à se souvenir des jours précédents et se décide à écrire un journal pour se rappeler.
Après un début qui installe les lieux et les personnages, nous découvrons un récit loin d’être passionnant. Devinant facilement avant le tiers de l’histoire l’hypothétique dénouement, l’histoire se pousse mollement jusqu’à la fin, et c’est sans surprise, avec des révélations qui arrivent finalement trop tardivement pour nous surprendre ou nous émerveiller. L’histoire est complétement ratée.
En revanche, le graphisme est plutôt bien réalisé avec des traits assez ronds, sans violence, se prêtant particulièrement à l’univers des enfants. Les couleurs sont bien traitées et sont fidèles à l’ambiance voulue.
En somme, l’album est assez décevant.
J’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteur nous entraine dans cette histoire mystérieuse et déroutante. L’île cache un secret et il nous faut bien des pages avant d’en comprendre la nature, très éloignée de celle que l’in imagine spontanément.
Les auteurs abordent en effet ici l’imaginaire lié à la mort et ses représentations, la difficulté à en parler, à l’accepter surtout lorsqu’il s’agit d’enfant.
Je trouve que décidément le support de la bande dessinée a bien évolué depuis mon enfance et offre dorénavant une richesse de styles et de thèmes propres à satisfaire les lecteurs les plus exigeants.
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