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Stephen Greenblatt

Stephen Greenblatt

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Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « Will le magnifique ; comment Shakespeare est devenu Shakespeare » de Stephen Greenblatt aux éditions Flammarion

    Valerie Brz sur Will le magnifique ; comment Shakespeare est devenu Shakespeare de Stephen Greenblatt

    Je pense après lecture que c'est une biographie qui nécessite une relecture . Les éléments sont denses ,politiques ,familiaux ,amicaux donc polymorphes .J'ai parfois peiné à me plonger réellement dans cette lecture mais j'ai aimé le style un peu romancé qui aide à la compréhension de la carrière...
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    Je pense après lecture que c'est une biographie qui nécessite une relecture . Les éléments sont denses ,politiques ,familiaux ,amicaux donc polymorphes .J'ai parfois peiné à me plonger réellement dans cette lecture mais j'ai aimé le style un peu romancé qui aide à la compréhension de la carrière de cet incroyable écrivain .On assiste à ses drames (la perte de son fils) à l’élaboration de la trame de ses pièces majeures (il est principalement question de "Hamlet" ) et aux questionnement tout a fait terre à terre celui de sa retraite . Une source de renseignements vraiment surprenants et très humains qui reste malgré tout un incontournable pour qui s’intéresse à cet auteur de génie

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    Couverture du livre « Quattrocento » de Stephen Greenblatt aux éditions Flammarion

    Anne Larose sur Quattrocento de Stephen Greenblatt

    Difficile à lire lorsque le soir il faut s'accrocher sur chaque phrase...
    Mais c'est un superbe livre, que dis-je, plus qu'un roman, plus qu'une histoire, une aventure, une quête splendide...

    Difficile à lire lorsque le soir il faut s'accrocher sur chaque phrase...
    Mais c'est un superbe livre, que dis-je, plus qu'un roman, plus qu'une histoire, une aventure, une quête splendide...

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    Couverture du livre « Quattrocento » de Stephen Greenblatt aux éditions Flammarion

    Thierry COUSTEIX sur Quattrocento de Stephen Greenblatt

    Lucrèce (entre 98/94 et 55 av JC) restera le grand nom de l’épicurisme romain.
    Son long poème en vers (7 400 héxamètres non rimés), "De la nature" (De rerum natura), hommage vibrant à Epicure, hymne insolent à Vénus la déesse de l’Amour, innovante vision scientifique du monde, nous parle,...
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    Lucrèce (entre 98/94 et 55 av JC) restera le grand nom de l’épicurisme romain.
    Son long poème en vers (7 400 héxamètres non rimés), "De la nature" (De rerum natura), hommage vibrant à Epicure, hymne insolent à Vénus la déesse de l’Amour, innovante vision scientifique du monde, nous parle, encore, plus de deux mille ans plus tard, de religion, du plaisir et du sexe, de la maladie et de la mort, de la nature, de la société.

    Ce texte va influencer Shakespeare, Michel Ange, Boticelli, Montaigne (qui le cite abondamment dans ses Essais), Giordano Bruno, Machiavel.

    Stephen Greenblatt nous raconte (nous conte merveilleusement), avec une érudition passionnante (jamais pesante, ni prétentieuse), la redécouverte de "De la nature" par l’italien Poggio Bracciolini, dit le Pogge en 1417 dans un monastère au sud de l’Allemagne.

    Comment ces moines allemands ont-ils accueillis ce brûlot ?
    Pourquoi ont-ils copié et recopié cette poésie sulfureuse ?
    Comment et pourquoi ont-ils sauvé cette oeuvre révolutionnaire ?

    Latiniste brillant, le Pogge fut "scriptor" (clerc chargé de rédiger les documents officiels de la curie), secrétaire apostolique puis "chasseur" de manuscrits de la Rome classique et de l’Antiquité.

    C’est le début de la Renaissance et de ses humanistes.
    C’est l’histoire de l’écriture, des rouleaux de papyrus à la naissance de l’Imprimerie en passant par les codex.
    L’histoire mouvementée du douloureux passage des religions païennes au catholicisme.
    L’histoire de l’agonie de l’Empire romain d’Occident.
    L’histoire, souvent scandaleuse et parfois rocambolesque de la papauté.
    L’histoire du devenir des textes païens remis à jour par les humanistes de la Renaissance.

    Le Pogge va redonner vie (comme une renaissance), après des siècles de silence et d’obscurantisme, au poème radical de Lucrèce.
    Ce texte, obscène et malfaisant selon l’Eglise catholique officielle prétend que l’âme se dissout après la mort, "ainsi du vin quand son bouquet s’est évanoui, du parfum dont l’esprit suave s’est envolé".
    Ce texte affirme que l’Univers n’a pas de créateur ni de concepteur, que la Providence est le fruit de l’imagination.
    Ce texte voit la vie comme une recherche du plaisir.

    Cet essai de Greenblatt est un coup de maître.
    Non, non, cher lecteur, surtout ne fuyez pas, ce bel ouvrage se lit comme un roman.
    Une véritable mine d’or d’histoire culturelle.
    Un grand moment de lecture, les yeux écarquillés de bonheur d’apprendre.
    Sincèrement recommandé.
    Tiens, j’ai déjà envie de le relire…

    "Les poèmes du sublime Lucrèce ne périront que le jour où le monde entier sera détruit." Ovide

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    Couverture du livre « Quattrocento » de Stephen Greenblatt aux éditions Flammarion

    Littéraflure sur Quattrocento de Stephen Greenblatt

    Le Pogge était un bibliophile passionné qui visitait les monastères d’Europe à la recherche de manuscrits rares et anciens. Auteur des facéties, un recueil de grivoiseries sur la cour du pape, il renonce à la prêtrise qu’il considère comme la pire des servitudes. Il lui préfère le cœur des...
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    Le Pogge était un bibliophile passionné qui visitait les monastères d’Europe à la recherche de manuscrits rares et anciens. Auteur des facéties, un recueil de grivoiseries sur la cour du pape, il renonce à la prêtrise qu’il considère comme la pire des servitudes. Il lui préfère le cœur des femmes et les œuvres des philosophes grecs. Un jour de janvier 1417, il tombe, presque par miracle, sur un poème mentionné par Saint-Jérôme, De la nature de Lucrèce. Partant d’un constat que l’Église reprouve – l’univers est constitué de particules élémentaires et ces particules sont éternelles – le poème de Lucrèce, largement diffusé après la découverte du Pogge, va influencer tous les plus grands penseurs de son temps, de Machiavel à Montaigne. A tel point qu’il est légitime de se demander si De la nature n’est pas l’un des textes fondateurs de la Renaissance. C’est la thèse de Greenblatt dans ce livre qui se dévore comme les aventures d’un explorateur.