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Lille capitale des Hauts-de-France, où Yan Lebrun avec le grade de major est affectée au commissariat, dans la brigade de nuit. Une affaire criminelle arrive et son équipe est chargée de l’assassinat d’un grand reporter, retrouvé noyé, la tête immergée dans l’eau de son bain.
Une enquête commence, afin d’en trouver l’auteur rapidement, Yan pense d’ailleurs qu’il s’agit certainement d’une vengeance, car la tête du journaliste a subi de violents coups répétés. Mais difficile d’être à fond dans ce préambule d’enquête, car Yan souffre depuis quelques années d’une maladie qu’elle nomme « l’Araignée » et qui lui ôte par moments tout ses moyens – l’endométriose. Son collègue et ami Brath, mène-lui aussi, en parallèle, des investigations pour éclaircir deux affaires de suicide ; qui avec le type de scènes particulières et malgré les apparences claires, l’interrogent !
Pas de temps mort, dans l’évolution de la recherche de la vérité ; les scènes s’enchaînent rapidement, l’action toujours présente, la pugnacité de Yan, qui malgré les douleurs s’oblige à effectuer sa mission : faire respecter la loi, et le faire correctement. Apophtegme bien évidemment partagé par Brath, qui sillonne et interroge, une responsable de la « Collectivité de Flo », il faut toujours vérifier les indices, surtout quand la dérive sectaire vous titille l’esprit.
Un récit prenant de l’auteure, dont on apprend qu’elle est effectivement fonctionnaire de police depuis un certain nombre d’années, et souffre également du mal de son héroïne. Ce qui explique la vraisemblance des faits, des procédures et de l’évolution de ces énigmes.
Cependant, le fait que Yan s’implique trop fortement dans les enquêtes, malgré les fulgurantes douleurs de l’Araignée, et ce, aux mépris de certaines procédures, peut devenir une source de danger pour l’équipe ; sans doute un cheminement délibéré, afin de tenir en haleine le lecteur, dans l’intrication des enquêtes.
Yan est flic à la police judiciaire de Lille. Depuis quelque temps, un « passager clandestin » s'est invité dans sa vie : « l'Araignée », c'est le surnom qu'elle lui a donné. En parallèle, Brath, son collègue, enquête sur la mort étrange d'un homme retrouvé décapité, assis au volant de sa voiture, la tête reposant sur la banquette arrière.
C'est un polar extrêmement psychologique, ce sont ceux que je préfère, et l'atout de ce roman, c'est la maladie de l'enquêtrice qu'elle appelle l'araignée, qui va l'épuiser, l'as vider et elle ne veut rien lâcher et tenir pour continuer à suivre les investigations.
C'est vraiment douloureux à lire, j'ai ressenti ces douleurs, mais c'est tellement important de parler de ces femmes et sûrement aussi des hommes qui sont malades et qui continue d'avoir une vie professionnelle. Je trouve cela tellement admirable, et j'ai bien aimé le cadre que l'autrice a choisi pour parler de cette pathologie si peu connue.
On suit deux enquêtes en parallèle, et ce sont deux investigations très bien orchestrées dont l'une colle très bien avec les soucis de santé de Yan, c'est très bien trouver.
Les valeurs d'amitié sont très importantes dans ce récit, et je pense que c'est cela qui va beaucoup aider Yan.
J'ai vraiment adoré ce livre ou est liée l'intime et l'addiction de la résolution de plusieurs crimes, j'ai aussi beaucoup aimé l'écriture de l'autrice qui est très percutante et qui va droit au but sans fortitudes, j'apprécie beaucoup quand c'est comme cela.
C'est une histoire noire, cruelle par moments, mais le côté psychologique est très prenant, et on ne peut que s'attacher à ce personnage qui se bat contre ses démons.
Des thèmes forts sont traités : la maladie, mais aussi l'homosexualité et le journalisme d'investigation et sont intégrés à la poursuite des assaillants des meurtres.
C'est une belle découverte, je suis ravie que Sacha Erbel a rejoint l'équipe des autrices de Taurnada, et j'ai très envie d'aller voir ce qu'elle a fait d'autres.
Yan, flic à la police judiciaire de Lille, enquête sur le meurtre d'un journaliste tandis que Brath son collègue et ami, a sur les bras, un insolite suicide à décrypter. Mais bientôt, Yan atteinte d'un mal sournois et invisible qui contrôle et accapare sa vie, ne pourra plus indéfiniment se cacher...
On s'attache très vite à Yan aussi obstinée que passionnée. La jeune femme est atteinte d'endométriose, une pathologie féminine au diagnostic long et compliqué.
Secrète, elle compose avec la souffrance et les exigences de sa profession. On suit son aventure aux prises avec ses faiblesses et ses obsessions.
L'écriture est fluide, directe et agréable, et on se laisse convaincre par l'intrigue, prêt à s'insinuer sur toutes les pistes. Les scènes de crime sont marquantes et spectaculaires avec des suicides un peu trop originaux pour être honnêtes.
L'attachement entre Yan et Brath est évident, et tous les deux peuvent compter, l'un sur l'autre pour se soutenir et se secouer au besoin. L'enquête regroupe des points communs permettant de faire des recoupements, de formuler des hypothèses. Le recueil des témoignages ne se fait pas sans mal, et on se sent de manière un peu abrupte, floué.
L'auteure fait diversion et nous perturbe. Il est question ici d'emprise et de manipulation, sujet sensible et déroutant. Des éléments pourtant perceptibles auraient pu nous mettre la puce à l'oreille et pourtant, on passe à côté. Quand on commence à comprendre, l'urgence engage un rendez-vous forcé et vertigineux avec la mort.
Ce thriller nous maintient en alerte de bout en bout pour un processus hypnotique captivant. Insoupçonnable et terrifiant !
Un polar psychologique qui profite de l'expérience professionnelle de son auteure pour nous offrir deux intrigues drôlement bien ficelées. Yan, Granulé, Brath, et Michel font partie de l'équipe des enquêteurs de la police judiciaire de Lille. Alors que Yan fait face à une maladie handicapante qu'elle surnomme « l'Araignée », elle tente de garder la tête hors de l'eau. Pas facile de traquer le meurtrier d'un journaliste dans ces conditions. De son côté, Brath, est sur un suicide spectaculaire qui mérite qu'il s'y intéresse. Un récit qui colle au plus près des réalités avec des thématiques fortes. J'ai apprécié le choix de l'auteure de nous parler d'une maladie encore mal diagnostiquée qui touche de nombreuses femmes, des dérives dans lesquelles peuvent sombrer certains journaliste ou certains professionnels de santé et le mal que cela peut engendrer. La manipulation mentale, les douleurs engendrées par la maladie, la dépendance aux antalgiques, tout est expliqué dans une fiction si proche de la réalité que s'en est troublant. Yan est un très beau personnage qui va permettre de faire connaître cette maladie.
Un récit où l'action le dispute à l'émotion, un parcours sans fautes où les personnages ont tous une psychologie soignée qui nous les rend attachants. Même les « méchants » ont droit à leur temps d'introspection, nous permettant de mieux les comprendre. Un style direct, énergique, on dévore les chapitres sans s'en rendre compte, une lecture sous tension qui appelle l'apaisement dans un final brûlant. Pour moi c'est un coup de cœur autant pour les sujets abordés que pour la façon d'amener les choses. Du bon polar français qui vous tient en haleine de bout en bout sans lever le pieds. Le titre est parfaitement approprié tant il est vrai que La mort est parfois préférable. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/09/08/39623233.html
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