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Loin, très loin d’être aussi passionnant que « Ebola » du même auteur, ici, des passages un peu longs et trop précis sans être très utile pour faire avancer le smimblick, toutefois des passages très intéressants.
Si dans Ebola, Richard Preston traite des différents virus Ebola, ici il se centre essentiellement sur l’anthrax et la variole et inutile de dire que ça fait peur…
La variole ce virus le plus virulent et le plus terrible qui ait jamais existé. Preston nous raconte la façon dont un groupe d’hommes ont lutté contre et sont parvenus à son éradication parmi les populations (le dernier cas recensé remonte à 1978).
Toutefois, alors que les souches de la variole auraient dû disparaitre suite à son éradication, à force de déblatérations, de droit et autres choses qui m’échappent, seuls un labo Russie et un aux USA ont été autorisés à en posséder. Sauf que l’on apprend que d’autres labos en Russie en possèderaient aussi et y pratiqueraient des expériences non autorisées. Si le pays s’en défend il semblerait que des preuves ne laisseraient pas place au doute.
Et puis on avance au fil des pages et d’autres pays en auraient fort probablement aussi (l’Iran notamment si ma mémoire est bonne).
Pas rassurant du tout. C’est le chat qui se mord la queue car aucun pays ne veut détruire ses souches sous prétexte que les autres pourraient ne pas le faire et donc se retrouverait en position inférieure.
Si des expériences non autorisées se pratiquent dans le plus grand secret, celles qui le sont ne valent sans doute pas mieux.
De sacrées épées de Damoclès au dessus de nos têtes…
Richard Preston (frère de Douglas) évoque les virus de la famille des filovirus, mais aussi le VIH. On y apprend beaucoup de choses.
Raconté comme un thriller sauf que tout est réel, cela fait froid dans le dos.
Effrayant de savoir qu’actuellement aucun vaccin n’existe pour ces filovirus dont l’incubation est très courte et qui tuent aussi en quelques jours dans des conditions dignes des films d’horreur les plus sanguinolants !!
Effrayant de savoir que nous ne sommes pas passé loin de la catastrophe en 2014 où le virus Ebola a fait une apparition pour la première fois aux Etats-Unis.
Heureusement pour nous cette fois là, ayant subi une mutation, seuls les singes furent touchés, mais ce qui s’avère inquiétant avec cette dernière apparition en date c’est que cette souche nommée Ebola Reston se transmet par voies aériennes ce qui n’est pas le cas des 3 autres virus frères (Le Marburg apparu en Allemagne en 1967, l’Ebola Soudan et l’Ebola Zaïre le plus terrible qui tue 9 personnes sur 10).
La transmission par voie aérienne, c’est ce qui rend le Reston plus dangereux car si une nouvelle mutation de ce virus venait à se produire pour contaminer les hommes, ce serait une catastrophe étant donné qu’avec les moyens de transports modernes, un virus ne mettrait que quelques jours à se répandre sur l’ensemble de la planète.
Impressionnant au cours du récit de voir les risques que prennent les scientifiques affectés dans les laboratoires d’études placés au niveau 4, le plus haut niveau de sécurité. La moindre erreur peut être fatale.
Manipuler les virus les plus dangereux de la planète demande un sacré courage.
Ayant rencontré de nombreuses personnes placées en 1ère ligne, que ce soit le personnel médical, qui malheureusement fait partie des 1ères victimes, ou bien les scientifiques, Preston nous plonge à la manière d’un roman dans leur quotidien, leurs actes, leurs pensées, leurs frayeurs, leurs cauchemars. Certains ont eu une chance inouïe d’autres pas. On tremble avec eux en lisant ces lignes et on croise les doigts pour qu’aucun de ces virus ne prennent l’ascendant sur la race humaine.
Un bouquin pas très rassurant mais très, très intéressant.
Lire un thriller de Michael Crichton, c'est comme aller voir un blockbuster de Roland Emmerich au cinéma, un petit plaisir coupable. Publié à titre posthume, ce thriller nous plonge dans l'univers de la nanotechnologie. Pour protéger des intérêts financiers colossaux, un savant fou réduit 7 personnes à la taille d'insectes avant de les abandonner dans un arborétum tropical où, pour survivre, ils vont devoir utiliser leur courage et leur connaissances car le danger est au détour de chaque brin d'herbe. Rebondissements très fréquents, trame proche d'un thriller cinéma (on se prends souvent à se demander à quoi cela ressemblerait sur grand écran), personnes un poil stéréotypés, crédibilité proche de zéro, "Micro" ne devient passionnant que passé les 40 premières pages. Par contre après, c'est trépidant et du coup, on le lit vite et avec une certaine gourmandise. Il y a pas mal de scènes qui ferait "gore" à l'écran, il faut parfois avoir le cœur bien accroché (des guêpes, des fourmis, des mille pattes, quand on n'est pas fan des insectes c'est angoissant !) et ne pas trop s'attacher aux personnages. Mais pour tout dire, bien peu sont vraiment attachants, çà manque un peu d'humour. "Micro" est un thriller efficace, scientifiquement intéressant, mais qui laisse pas un souvenir impérissable.
Dernier roman de Crichton, il a été terminé par Preston, sans que cela fausse le rythme haletant de ce thriller technologique. Les ingrédients des succès de Crichton sont bien présents : les faits scientifiques avancés sont complètement justes et fiables (moi-même scientifique, je suis capable d'en juger) et leur exploitation un tantinet trop industrielle par des chercheurs fumeux voulant surtout faire de l'argent aboutit à des situations délicates, mais plausibles. Après, il y a quelques grosses ficelles, mais on est tellement pris dans l'engrenage et le rythme soutenu qu'on y fait à peine attention. A dévorer pendant des vacances par exemple !
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