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Philippe De Villiers

Philippe De Villiers
Philippe de Villiers est passionné d'histoire. C'est aussi un érudit auteur d'une quinzaine d'ouvrages à succès comme Les turqueries du Grand Mamamouchi (2005), Les Mosquées de Roissy (2006), Une France qui gagne (2007), Le roman de Charette (2012), Le roman de Saint Louis (2013), Le Roman de Jea... Voir plus
Philippe de Villiers est passionné d'histoire. C'est aussi un érudit auteur d'une quinzaine d'ouvrages à succès comme Les turqueries du Grand Mamamouchi (2005), Les Mosquées de Roissy (2006), Une France qui gagne (2007), Le roman de Charette (2012), Le roman de Saint Louis (2013), Le Roman de Jeanne d'Arc (2014) ou encore Les cloches sonneront-elles encore demain ? (2016), sans oublier ses incontournables mémoires politique, Le moment est venu de dire ce que j'ai vu (2015), véritable phénomène de librairie : 200 000 exemplaires.

Avis sur cet auteur (12)

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    Couverture du livre « Mémoricide » de Philippe De Villiers aux éditions Fayard

    Salina sur Mémoricide de Philippe De Villiers

    Ayant renoncé , parce que trop tard ou trop fatigant à « penser contre moi-même », c’est avec délices que je me suis plongée dans la lecture non pas d’un essai mais d’un roman national.
    L’auteur raconte la naissance de la France, ses chevaliers valeureux , ses guerres, le sens de...
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    Ayant renoncé , parce que trop tard ou trop fatigant à « penser contre moi-même », c’est avec délices que je me suis plongée dans la lecture non pas d’un essai mais d’un roman national.
    L’auteur raconte la naissance de la France, ses chevaliers valeureux , ses guerres, le sens de l’appartenance à une nation , le courage d’un pays parfois blessé mais qui a toujours su se relever. Ses campagnes , les enfances à l’air libre.
    Trois têtes de chapitres : La mémoire pénitentielle, la mémoire invertie, la mémoire salvatrice. Des sous-chapitres de quelques pages. Une lecture aisée, une écriture brillante, un vocabulaire riche pour raconter une épopée qui décoiffe. Pour déplorer également la perte d’un art de vivre bien français, d’une langue qui s’appauvrit, d’une classe politique qui n’a pas fait « ses humanités »et qui a l’air d’ignorer que l’Histoire bégaie souvent , et que la « Chute de Rome « n’est pas une bande dessinée.
    Ce livre écrit comme un chant se termine tout de même sur une note d’espoir dans une jeunesse à venir.

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    Couverture du livre « Mémoricide » de Philippe De Villiers aux éditions Fayard

    Bernard Viallet sur Mémoricide de Philippe De Villiers

    Philippe de Villiers ne reconnaît plus sa France, celle de son enfance heureuse dans le bocage vendéen, lui qui se présente comme boomer (quel horrible néologisme !), comme bocain et beur, car à la fois lorrain et normand du côté de son père, héros de la Résistance, et vendéen de celui de sa...
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    Philippe de Villiers ne reconnaît plus sa France, celle de son enfance heureuse dans le bocage vendéen, lui qui se présente comme boomer (quel horrible néologisme !), comme bocain et beur, car à la fois lorrain et normand du côté de son père, héros de la Résistance, et vendéen de celui de sa mère. Il vient donc d'un monde disparu aujourd'hui. Le pays en moins d'un demi-siècle a été ébranlé jusque dans ses fondations. Il dit l'avoir vu « partir par le fond ». Deux de ses murs porteurs, le pouvoir et l'entraide se sont effondrés. Même le maire ne décide plus de rien vu qu'il dépend de la communauté de communes. Le véritable pouvoir qui devrait se situer au sommet de l'Etat a été délégué aux technocrates de Bruxelles qui décident de tout, même de la taille des courgettes. La traditionnelle entraide de voisin à voisin a disparu, remplacée par la prestation anonyme de l'Etat-Providence. Et cette socialisation du risque a finalement tout désocialisé. On a déchu l'autorité paternelle et dévalué le cercle de famille. On a fabriqué une sorte d'homme nouveau, le solidaire-solitaire, un être interchangeable, un zombie sans attaches ni racines. Un ilote taillable et corvéable à merci. Pour Villiers, il faudrait remettre partout du voisinage, du local et de l'autonomie. En un mot de la souveraineté. Ne plus rien déléguer à une lointaine Commission…
    « Mémoricide » est un essai magnifiquement écrit, plein d'intelligence et de lucidité. Cela aurait pu être un pamphlet, c'est un hymne à la France éternelle, à ses véritables valeurs, à son passé glorieux,un hommage à tous ses grands personnages. On retrouve d'ailleurs au fil des pages, Clovis, Saint Louis, Jeanne d'Arc et tant d'autres qui, dans des moments dramatiques de notre Histoire de France ont illustré à leur manière le constat de Bouvines : « Tout est perdu… Tout est sauf ! » En effet, le tableau de notre réalité actuelle est assez calamiteux. Le réquisitoire brossé avec intelligence et humour est sans appel. Il va de la mémoire pénitentielle avec cet alchimiste, ce Mozart de la finance, ce petit banquier fabriqué de toutes pièces par la grâce de médias enamourés qui a complètement plombé son mandat, à la journée ordinaire du « citoyen décarboné » en passant par la grande infiltration où se distinguent déjà toutes sortes de signaux de la partition naissante. Il constate avec tristesse que le serment d'Hippocrate qui avait tenu vingt-cinq siècles a été abrogé d'un coup de seringue par Big Pharma, que la corruption a détruit nos campagnes, que le sens du travail bien fait s'est perdu, que le pape s'est mué en président de l'ONG « Cathos sans frontières », que la république des juges a subrepticement pris le pouvoir et que toute l'Europe est lentement mais surement en train de sortir de l'Histoire des peuples. Le réquisitoire est terrible et difficile à contester à moins de tordre le cou à la réalité. Le lecteur parvenu au trois quart de sa lecture espère que le sage vendéen le gratifiera d'une potion magique qui nous permettrait de sortir de ce marasme. Villiers ne lui en offrira aucune. Il a mieux dans sa besace : une troisième partie d'une centaine de pages où il décrit toute une série d'évènements historiques calamiteux de l'Histoire de France où l'on crut que tout était perdu et où notre vieux et vaillant pays est parvenu à trouver l'énergie suffisante pour repartir d'un meilleur pied. Mieux qu'un espoir, une espérance… Magnifique ouvrage à lire, relire et méditer.

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    Couverture du livre « Mémoricide » de Philippe De Villiers aux éditions Fayard

    Léocadie dit sur Mémoricide de Philippe De Villiers

    Je m'attendais à un contenu solide, étayé et bien argumenté. Il y a quelques passages corrects ou émouvants sur certains portraits de gens simples qui ont marqué son enfance.
    Ayant travaillé au niveau universitaire je trouve que les parties d'analyse manquent de sérieux, avec des conclusions de...
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    Je m'attendais à un contenu solide, étayé et bien argumenté. Il y a quelques passages corrects ou émouvants sur certains portraits de gens simples qui ont marqué son enfance.
    Ayant travaillé au niveau universitaire je trouve que les parties d'analyse manquent de sérieux, avec des conclusions de parti pris. Et puis de quoi fuir des églises quand on voit tant de haine de la part d'un chrétien.

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    Couverture du livre « Le roman de Jeanne d'Arc » de Philippe De Villiers aux éditions Albin Michel

    Bernard Viallet sur Le roman de Jeanne d'Arc de Philippe De Villiers

    Qui ignore aujourd’hui le destin extraordinaire de Jeanne d’Arc, la petite bergère lorraine si joyeuse et si pieuse qui entendit un jour des voix divines lui ordonnant d’aller rencontrer le Dauphin Charles réfugié dans son château de Chinon alors qu’il voit son royaume écartelé entre Anglais,...
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    Qui ignore aujourd’hui le destin extraordinaire de Jeanne d’Arc, la petite bergère lorraine si joyeuse et si pieuse qui entendit un jour des voix divines lui ordonnant d’aller rencontrer le Dauphin Charles réfugié dans son château de Chinon alors qu’il voit son royaume écartelé entre Anglais, Armagnacs et Bourguignons et de l’accompagner pour le faire sacrer roi dans la cathédrale de Reims ? Qui a oublié la libération de la ville d’Orléans assiégée par les Anglais, toutes les batailles menées et gagnées avec l’aide de sacrés soudards comme La Hire ou le peu recommandable Gilles de Rais, puis son lâchage par le velléitaire Charles VII, son échec devant la ville de Paris restée fidèle aux Bourguignons et aux Anglais, sa capture non loin de Compiègne, son procès en sorcellerie et son martyre quand elle fut brûlée vive sur la place du marché de Rouen ? Les jeunes générations sans doute privés d’Histoire évènementielle par une Education Nationale à la dérive…
    « Le roman de Jeanne d’Arc » est un ouvrage de vulgarisation historique dans la même veine que les autres (Saint Louis, Charrette). L’auteur a tenu à donner une image plus humaine à une icône assez vite réhabilitée par l’Eglise (1456), beaucoup plus lentement canonisée (1920) et récupérée par les politiques de tous bords à chaque fois qu’on appelait le bon peuple à bouter un envahisseur hors de France ! L’auteur fait parler son héroïne à la première personne du singulier, ce qui donne au récit une impression de témoignage direct et rend donc le texte d’autant plus vivant et agréable à lire. Lequel est parsemé de mots d’époque, mais en moins grand nombre que dans le « Roman de Saint Louis », ce qui n’est pas plus mal pour la compréhension. Le lecteur découvrira le « portrait d’une Jeanne loin des stéréotypes, celui d’une âme simple et portée par la grâce, toute entière vouée à la sincérité de son combat, à l’amour de son pays, la France. » Pour une fois qu’une quatrième de couverture rend justice au contenu d’un livre, il convient de la citer. Ouvrage fortement conseillé comme une bouffée d’espoir et de fraîcheur en ces temps difficiles.

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