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« Tout est Ori » est un livre particulièrement exigeant. À plusieurs reprises, j’ai envisagé d’arrêter ma lecture devant l’opacité du récit, qui part par moments très loin dans sa logique, ainsi que devant des considérations de mollusques et crustacés particulièrement denses. Pourtant quelque chose, au-delà de la conscience professionnelle du juré, a fait que je n’ai pas abandonné. Une vraie curiosité, sans doute, d’essayer de comprendre les tenants et aboutissants de cette histoire complètement barrée et improbable. Petit à petit, au fil des pages, des petits choses se mettent en place pendant que d’autres éléments rendent l’ensemble toujours plus confus. Le lecteur doit accepter de tâtonner, de se laisser emporter par Mori Ishikawa et par là même par l’auteur et grapiller des éléments d’interprétation. Paul Serge Forest va loin, très loin dans son univers, au risque de perdre en chemin une partie de ses lecteurs. Mais le jeu en vaut la chandelle.
Une expérience de lecture très dense et totalement singulière qui ne laissera absolument aucun lecteur indifférent. Accrochez vos ceintures pour un voyage tout à fait atypique.
Voilà un roman bien difficile à qualifier.
Au départ, le lecteur découvre l'histoire des Lelarge, une famille québécoise qui possède une pêcherie. Mais, alors que la description des différents personnages peut laisser croire à une saga familiale, le style du roman change assez radicalement avec l'arrivée du japonais Mori, venu au Québec pour une raison mystérieuse.
Malgré quelques passages plaisants et une atmosphère parfois onirique, ce livre ne m'a pas séduite. J'ai eu du mal à apprécier la deuxième partie du roman. La relation qui se tisse entre les deux principaux protagonistes ne m'a pas paru crédible, et je suis restée en dehors de l'histoire.
Le style vraiment original du roman séduira certainement bon nombre de lecteurs, mais malheureusement il n'a pas eu cet effet sur moi.
"Tout est Ori" est un livre déroutant. Tout d'abord, écrit en français canadien, il est difficile à comprendre. Ensuite, il est à la limite de la vulgarité pour certains passages. Enfin, personnellement, il ne m'a pas intéressé.
Crisse de roman !
Je le referme et je me demande encore comment qualifier ce que je viens de lire.
A Baie-Trinité, les Lelarge possèdent une pêcherie qui leur permet, d'une part d'être extrêmement riches, d'autre part de faire vivre une grande partie des pêcheurs alentour.
Un partenariat signé avec une société japonaise permet à Robert, le pédégé, d'augmenter encore les profits. Mais l'arrivée de Mori, envoyé par le Japon quelques temps plus tard, va commencer à semer la zizanie dans cette famille déjà loufoque.
Tout est ori commence un peu à la façon d'un roman de John Irving, on suit un microcosme canadien : le patron, sa famille, sa société, ses employés. Certains sont farfelus, d'autres ont leurs petites particularités, comme Laurie, la benjamine des Lelarge, allergique aux fruits de mer, un comble !
Puis, apparait un soupçon de réalisme magique et le roman prend une autre allure.
Déjà, je l'ai trouvé hautement réjouissant, les personnages m'ont fait sourire, rire, m'ont attendrie aussi parfois. Et puis que voulez-vous, j'aime assez le parler québécois, même si je ne comprends pas forcément tous les mots à la première lecture.
J'ai beaucoup apprécié aussi les intermèdes sur les fruits de mer qui sont drôles et instructifs.
Alors c'est certain, il ne faut pas être rebuté.e par les excrétions corporelles et les scènes de sexe plutôt crues.
Pour ma part, j'ai trouvé ce roman désopilant en sacrament !
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