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La Maladie a ravagé l’île de Tahiti : depuis la Covid, beaucoup de commerces ont fermés, les valeurs tahitiennes d’entraide se sont perdues.
Des enfants trainent en ville sans parents, sans repère. Un de ceux-ci tente de voler des objets dans la maison de Maema, mais en faisant du bruit, il se fait repéré.
Lilith tente de nouer le dialogue avec lui, mais cela est difficile.
Au fur et à mesure du récit, nous découvrons que le garçon n’a pas de prénom, sa grand-mère l’appelle tout simplement Toi.
Sa grand-mère qui est atteinte de la lèpre et vit en marge dans la forêt. L’occasion pour l’auteur de nous parler du village des lépreux qui tombe peu à peu à l’abandon.
J’ai trouvé dommage de ne découvrir qu’à la fin du roman le fin mot de l’histoire, sans avoir de pistes données au lecteur.
Mais la fin laisse présager une suite, et c’est tant mieux.
L’image que je retiendrai :
Celle de Maema qui boit de plus en plus de rhum.
https://alexmotamots.fr/rivage-obscur-patrice-guirao/
« Tout est vrai dans cette histoire et en particulier les erreurs et les mensonges. Ce sont de vraies erreurs et bien sûr de vrais mensonges. »
Parfait, une telle entrée en matière me plaît.
Las !! Je n’ai jamais pu m’intéresser à ce privé tahitien ; beaucoup de clichés qui ne m’ont même pas fait sourire. L’intrigue est mince et trop lente, beaucoup trop, pour moi… Je n’ai jamais cru en l’histoire et cela, chez moi est rédhibitoire.
Mauvaise pioche, pour moi lors de la dernière opération Masse Critique, ceci dit, c’est la toute première fois que cela m’arrive.
Je suis désolée pour l’auteur, mais je n’ai jamais pu entrer dans l’histoire, je n’y ai jamais cru, c’est ballot non, pour un polar ?
Alors qu'on s'imagine la Polynésie comme le paradis avec ses belles plages de sable blanc et les cocotiers, ce polar nous plonge dans une histoire sordide de meurtre où on a recours au bûcher pour tenter de se débarrasser des corps.
Lilith Tereia , au parcours de vie compliqué, élevée par son oncle, est photographe indépendante et couvre les différents événements de l'île et notamment les Jeux du Pacifique où se retrouvent toutes les communautés des îles alentours.
Elle fait souvent équipe avec son amie Maema, journaliste à la Dépêche de Tahiti, toujours prête pour avoir un scoop. Comme l'événement sportif qu'elles devaient couvrir est annulé, c'est donc tout naturellement qu'elles vont se retrouver sur cette histoire de meurtre.
Lilith et Maema vont croiser Nael, un homme qui entretient de drôles de rapport avec la mort. Il est accompagné d'un rat qui parle et qui répond au nom de Gaspard, tout fraîchement débarqués du Périgord, à la recherche de son passé, passé qui pourrait bien concerner Lilith et qui va la confronter à ses propres interrogations.
Je m'attendais à être transportée par ce polar, mais je n'ai pas adhéré à l'aspect polar fantastique et au manque de consistance des personnages. Le seul qui trouve grâce à mes yeux est l'oncle Raymond qui s'il est un guide pour les autres, est aveugle quand il est concerné.
C'est un polar gentillet qui m'a permis de découvrir une facette de cette île du Pacifique. Si j'ai passé un agréable moment, ce n'est pas pour autant qu'il restera dans mes annales. Il a toutefois le mérite de m'avoir fait prendre conscience qu'il y a une littérature du pacifique à découvrir et qui devrait trouver sa place dans les rayons de nos libraires.
J'y reviendrai pour ne pas rester sur un bilan mitigé.
Après un premier opus très réussi, c’est avec un très grand plaisir, que j’ai retrouvé les deux héroïnes de Patrice Guirao.
Cette fois ci Lilith et Maeva, parties faire un reportage sur le réchauffement climatique, se retrouvent sur un atoll, aussi étrange que paradisiaque.
Toute l’originalité de ces livres réside dans le tour de force de faire d’un lieu de carte postale, un théâtre de faits anxiogènes.
Lilith a t’elle révé en découvrant une main sur le sable ? La population de Pukatapu est elle si innocente qu’elle en a l’air ?
Et si tous ces mystères cachaient des révélations encore plus graves ?
A défaut, de pouvoir prendre un avion, en ce moment, l’auteur nous fait voyager dans un polar aussi prenant que dérangeant.
C’est très original, et l’on attend avec impatience, la suite des aventures de nos héroïnes, qui nous font découvrir, un pays, riches de coutumes ancestrales fascinantes.
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