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Les relations ambigües d'un fils à sa mère.
Voilà ce que j'ai compris de ce livre.
J'ai lu les 50 premières pages avec application, m'y reprenant à plusieurs fois pour lire certaines phrases.
J'ai survolé les 50 pasges suivantes
et finalement.........., j'ai abandonné.
Et pourtant, l'écriture est remarquable, tant au niveau du vocabulaire que de la syntaxe, que du style.
Mais Muriel Cerf n'est pas simple à lire.
Peut-être trop de recherche, trop d'intellectualisme, trop de complexité.......
En tout cas j'ai manqué de persévérance pour celui-ci.
Cora Baxter vit en banlieue avec son mari et son chat.
Vie à l'opposé de son passé.
Mais la voilà qui se prend de désamour pour William Monnet, son mari.
Elle fait part de ses réflexions à son chat adoré.
J'ai souvenir d'avoir lu Muriel Cerf il y a longtemps et même si je ne m'en souviens plus très bien, me reste un sentiment d'intérêt.
Ce roman semble être en partie autobiographique, je ne sais pas dans quelle mesure, dans la profession d'écrivain c'est sûr.
Il est écrit en longues phrases alambiquées qu'il faut parfois lire plusieurs fois pour les comprendre.
Il se dégage de ce texte une impression de partage affectif, d'intellectualisation des sentiments, de sensibilité, de finesse, d'intelligence.
Muriel Cerf a de grandes exigences d'écriture et réussit parfaitement à les mettre en œuvre.
Bonjour livresque !
La petite culotte - Muriel Cerf
Direction l'obsession d'un mari pour l'absence de la petite culotte en soie blanche de sa femme dans la commode hongroise...
Attirée par la couverture, le titre et le résumé, j'avais envie de me plonger dans une lecture fine et sensuelle, peut-être érotique (ça change des thrillers noirs).
Et bien je me suis malheureusement perdue dans les phrases sans fin, parfois 3 pages avant d'y voir apparaître un "." ! Sans compter les parenthèses...
Je n'ai pas compris ce que Johnny Deep, Francis Cabrel ou encore les croquettes du chat venaient faire entre les mots parfois sortis de nul part de l'auteure. Je pense en avoir saisi les grandes lignes et l'espoir d'un homme qui fait le bilan de sa vie conjugale à travers ses souvenirs.. mais ça ne pas transpercée.
Ce ne sera donc pas pour moi un retour positif pour cette lecture qui m'a peut-être échappée..
’ai lu L’Antivoyage avec bonheur. Il s’agit d’une quête initiatique, d’un voyage physique mais également d’un voyage au plus profond de soi.
A travers ce récit authentique, Muriel Cerf nous décrit une réalité triviale avec des mots triviaux et tente de nous faire comprendre à travers cette violence verbale le choc qu’elle ne cesse de ressentir au contact de la société indienne si différente de la nôtre.
L’auteure, par son écriture très originale, personnelle, voire unique, joue de la juxtaposition d’un style lyrique, voire poétique, et de termes crus et familiers, retranscrivant –en refusant d’utiliser des mots propres pour rendre compte de la réalité - l’opposition entre sa vie d’Européenne et la pauvreté extrême de l’Inde.
« […] je ne veux pas de filtre entre ce monde et moi. Que les angles droits restent droits même s’ils sont moins confortables. » (p. 43)
Cette jeune femme (qui a 24 ans lors de la publication du récit) traduit le choc indescriptible qu’elle a vécu et délibérément cherché, en utilisant des images souvent pénibles d’une société minée par des traditions qui condamnent à la misère certaines classes sociales.
« Pas dégoûtée, mais saturée L’Inde malade, viscérale, empoisonnée, me remonte à la gorge. J’ai besoin du grand vent et des paquets de mer moussonneuse qui pleuvent sur la rambarde […] » (p. 61)
« Montées en troisième classe par masochisme et curiosité, on ne sait plus où ne pas regarde […] » (p. 62)
« La misère à ce degré donne un tel vertige d’impuissance que la raison y chavire et l’estomac avec. » (p. 64)
Son texte exprime également une révolte - largement en vogue à cette époque - contre son milieu naturel, contre la France crispée sur ses valeurs, contre les illusions, la culpabilité, la société de consommation (déjà…),...
« […] l’embarrassant fatras de tout ce qu’on m’a appris en Europe, le pressentiment d’un équilibre cyclique. Je me sens optimiste comme un bouddha, pleine de l’espoir de renaître au cœur d’un bouton de lotus au-dessus d’un étang ou dans un champ de patates en Normandie, pour devenir bouillie mélangée à la salive de la terre, et exploser en fleur à chaque printemps, particule brassée par la circulation de la vie qui germe et pourrit sans fin. » (p. 41)
Le contexte du roman est clairement celui des années 70, les années de l’anti tout (anti pouvoir, anti bourgeoisie etc.) et exprime une attitude qui se révèlera avec le temps chez les Occidentaux plus comme une posture que comme un socle de convictions véritablement ancrées, le marxisme s’effritant au profit de l’ascenseur social !
Mais ce qu’il faut retenir c’est que Muriel Cerf cherche avant tout sa propre vérité, un sens à donner à sa vie.
« J’ai envie de lui crier casse-cou : s’il espère s’initier au bouddhisme tantrique en courant d’un monastère à l’autre pour filmer des moines, il va droit vers l’échec le plus total. On n’arrache pas des secrets immémoriaux à des gens qui ont voué leur vie à la recherche de la vérité en les regardant manger leur riz et faire du yoga tous les matins. […] C’est ici tout de suite, la vérité, et si on ne la trouve pas en regardant en soi-même, c’est que quelque chose cloche. » (p. 202)
Un roman à redécouvrir pour le témoignage d’une époque qui reste fascinante, pour le voyage passionnant que nous effectuons avec Muriel (Inde, Népal, Singapour…), pour l’écriture remarquable de cette jeune femme qui ne craignait pas l’aventure et pour cette quête de liberté dans tous les domaines y compris la liberté sexuelle. En fin de compte un message fort et toujours d’actualité !
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