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Coucou les amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du premier tome d'un manga dont l'adaptation animée fait partie de celles qui ont le plus marquées mes souvenirs d'enfant, j'ai nommé Chocola & Vanilla. C'est en effet l'un des dessins animés pour lequel je ressens à l'heure actuelle le plus de douce et enivrante nostalgie alors que, pour être tout à fait honnête avec vous, je n'étais pas si assidue que ça au niveau de sa diffusion à l'époque sur Canal J, ou l'une des chaînes qui a littéralement bercé ma petite enfance (avec Tiji, la base !). Je me rappelle qu'effectivement, je le suivais plutôt en filigrane, sans véritablement me soucier des épisodes que j'avais vus ou non et donc de l'ordre dans lequel ils se succédaient, et je n'en ai même jamais vu la fin, c'est dire. Pourtant, l'envie ne m'en a jamais manqué, je puis vous l'assurer. Mais en attendant de revisionner ce programme chère au cœur de la petite fille que j'étais alors dans son intégralité, place à mon avis sur le manga d'origine que j'ai découvert à l'adolescence et qui m'a fait retrouver ma prime jeunesse !
Première chose que je tiens tout d'abord à souligner, ce sont la beauté et la singularité des dessins de Moyoco Anno. Ils peuvent paraître très kawaii et assez enfantins à première vue mais personnellement, je trouve qu'il s'en dégage un certain magnétisme, une vivacité qui surprend et qui attire immédiatement le regard. C'est comme si les personnages prenaient vie sous nos yeux à partir du moment où on les regarde. J'ai aussi trouvé que le style de la mangaka était très psychédélique et prometteur, pour ainsi dire ensorcelant (ha, ha !) ; il est à mon sens bien plus poussé et épatant, stupéfiant que ce que l'on pourrait s'attendre du graphisme habituellement jugé "simple" d'un manga adressé aux enfants, et plus particulièrement aux "fillettes". Pour ma part, j'ai été agréablement surprise et séduite par le grain de folie qui se faisait ressentir des différentes planches, mais aussi de l'attitude globale des personnages. Quand mignonnerie et extravagance se rencontrent d'une telle façon, moi, j'achète !
Et ce trait de crayon absolument unique en son genre s'accompagne de l'élaboration très intelligente de protagonistes à la personnalité clairement bien définie, surtout celle de Chocola ou l'une de mes héroïnes de mangas/animes favorites depuis que mon monde est monde en somme. Plus sérieusement, qu'est-ce que je l'aime cette jeune sorcière irrévérencieuse à souhait, à la langue résolument bien pendue, au caractère bien trempé, qui ne se laisse ainsi nullement marcher sur les pieds, et ce même si les autres personnages considèrent qu'elle est généralement en tort. De mon côté, je les trouve tous (excepté ses deux complices dans le crime que je trouve juste géniaux ! Je les adore, ce sont les meilleurs, comme Chocola Meilleure, huhu ♥) la plupart du temps bien trop injuste avec elle et je ne cesserai jamais de la défendre, peu importe ses incessantes et ingénieuses magouilles, ses divers caprices et nombreux défauts. I've said what I've said. Vous l'aurez compris, si dans ce premier tome, Chocola a assurément bien des soucis pour se démarquer dans la course à la royauté du pays des sorciers et sorcières (ou plutôt des sorcières et sorciers, au vu de la société assurément matriarcale de ce peuple formidable et haut en couleurs), elle peut au moins se targuer d'être depuis sa naissance probablement la reine incontestable des bêtises et autres coups fourrés ! En clair, il s'agit d'une forte tête que l'on oublie pas facilement, ça, je peux vous le garantir. Une chose est sûre, je trouve ma brunette chérie et tempétueuse bien plus fascinante et attachante que sa prétendue meilleure amie Vanilla. Je trouve en effet le charme soi-disant ravageur et irrésistible de cette dernière, beaucoup trop lisse et mièvre, indubitablement surestimé à mon goût, sorry, not sorry pour ses plus fervents partisans et défenseurs. Et puis, tout le monde le sait : le chocolat est une bien meilleure (OK, j'arrête) saveur que la vanille. End of the discussion. Pour ce qui est du reste des personnages, je les ai globalement tous trouvés très attendrissants et intéressants à suivre. Au niveau des personnages secondaires, j'ai trouvé le culot et la nonchalance pétillante de Lovin' et l'hilarante indignation constante de Duke tout bonnement délicieux. C'est juste un véritable régal que de vivre presque au jour le jour les petits (grands) délires et autres folles aventures de ces personnages décidément pas comme les autres.
Quant au pitch de base, à savoir une histoire de rivalité plus ou moins forcée entre deux BFFs à la sauce fantastique, il peut sembler de prime abord assez rudimentaire et classique pour un shojo manga mais malgré son apparente simplicité, il se révèle en réalité être indéniablement accrocheur une fois que l'on se plonge pour de bon dans la lecture. Ce qui m'a énormément plu en particulier, c'est le fait que le trône du royaume des sorcières doit s'obtenir en fonction du mérite, des réelles aptitudes de la candidate victorieuse et non de l'hérédité. Si l'on prend l'exemple de nos deux très jeunes compétitrices, Vanilla a beau être la fille de la souveraine en fonction au début de l'intrigue, souveraine qui est par ailleurs bien plus intrigante et admirable que sa progéniture (promis, j'arrête de casser du sucre sur le dos de cette pauvre Vanilla dès maintenant, pour le coup, j'exagère franchement), cela ne change rien au fait qu'elle doit faire ses preuves et montrer qu'elle est ainsi digne de succéder à sa mère, le sang royal coulant dans ses veines important fort peu. Je ne pouvais qu'approuver ce principe de totale égalité entre nos deux amies devenues rivales le temps d'une cruciale lutte pour le pouvoir. Et puis, force est de reconnaître que l'on se prend vite au jeu de l'acquisition du plus de cordis possibles afin d'acheter des artéfacts magiques et absolument somptueux dignes des meilleurs magical girl qui ont fait briller mes yeux ébahis telle une gamine face à ses cadeaux de Noël. Très honnêtement, j'ai trouvé que la compétition était dès le départ très intense et palpitante, on se sent instantanément dans le feu de l'action dès que l'on ouvre le manga et qu'on commence à lire, c'est juste fulgurant. Je vous laisse deviner dans quel camp je suis (mon Dieu que c'est dur...) !
Pour conclure, je dirais que ce premier tome était juste palpitant à découvrir, avec entre autres choses une trépidante quête pour la couronne du monde des sorcières (on en oublie les sorciers à ce stade-là, pauvres hères...) donnant déjà lieu à des situations tout ce qu'il y a de plus rocambolesques et amusantes et qui suscite aussi directement de nombreuses interrogations. En bref, il s'agit du début d'une saga de mangas fantastiques aux personnages et au design uniques en leur genre et à l'humour décapant qui s'annonce extrêmement prometteuse et que je ne peux que vous recommander à 100% ! Pour ma part, je n'ai absolument pas été déçue par ce tome introducteur !
Quand Tomeki arrive dans la maison Tamagiku, célèbre maison close d'Edo, elle n'est encore qu'une petite fille mais son caractère est déjà bien affirmé. Pour rien au monde elle ne veut devenir une de ces courtisanes qui habitent les lieux. Mais ses tentatives d'évasion sont des échecs, et, le temps passant, Tomeki grandit et avec elle, sa beauté. Rebaptisée Kiyoha, la jeune fille, aussi rebelle qu'au premier jour, devient l'attraction de la maison. Les hommes se battent pour la déflorer et les autres courtisanes la jalousent. Naturellement douée pour les choses du sexe, Kiyoha gravit les échelons et tente, tant bien que mal, de concilier un métier qu'elle exerce malgré elle et les sentiments qu'elle éprouve pour un de ses clients.
Des dessins d'une grande beauté pour un manga qui met cependant mal à l'aise. Malgré le luxe apparent, l'univers de ces courtisanes qui n'ont aucune prise sur leur vie frôle le sordide. Rivales, elles ne peuvent être amies. Et l'amour ne leur est pas permis non plus. Si Kiyoha est présentée comme une rebelle, elle n'en sera pas moins une prostituée dont la virginité sera vendue au plus offrant. Sa beauté et ses talent lui permettent quelques libertés mais au bout du compte, elle partage le sort de ses consoeurs.
Un récit doux-amer et assez osé à ne pas mettre entre toutes les mains.
lisez le il trop bien
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