Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Imaginez, vous êtes un jeune couple pas très riche et vous gagnez un séjour dans une villa de rêve lors d'un improbable jeu-concours sur internet, vous savez ceux pour lesquels nous sommes sollicités quotidiennement et que nous ignorons car on flaire l'arnaque à plein nez.
Imaginez, un jeune et fringant chauffeur vient vous chercher dans votre courée du Nord, à bord d'une splendide voiture, devant les yeux ébahis de vos voisins, pour vous emmener en destination inconnue, certes, mais à couper le souffle.
Imaginez, la villa de rêve pour enfin vivre la lune de miel que vous n'avez jamais faite. Tous les ingrédients sont réunis pour engranger d'incroyables souvenirs.
Imaginez, ensuite, que ça se gâte un peu. Un autre couple, pas très sympathique de surcroît, vous rejoint dans la villa. Mais bon, ça passera, c'est certainement une erreur que les organisateurs du jeu-concours rétabliront très vite.
Imaginez, finalement, que non, cet autre couple est bloqué avec vous et des choses plus qu'étranges et terrifiantes commencent à poindre...
Ce premier roman est bon, on veut connaître le fin mot de l'histoire (que, personnellement, je n'ai pas vu venir), on tourne, tourne les pages. C'est très simple, je l'ai débuté à 23h30 un soir et l'ai lu d'une traite, sans pouvoir m'arrêter. J'ai dû éteindre sur le coup de 2 heures du matin... sans très bien dormir ensuite.
Le rythme est haletant, l'auteur maîtrise parfaitement le suspense, on sait et on sent dès le départ que quelque chose va arriver. Matthieu Parcaroli se joue de nous dans ce huis-clos, distillant çà et là des tensions, jouant aussi avec les peurs les plus profondes de ses personnages, et des nôtres aussi.
Il n'y a pas une ligne de trop.
Les dialogues sonnent vrais (c'est ce qu'il y a de plus difficile à écrire je trouve), un très bon thriller psychologique.
Si je devais lui trouver un tout petit défaut, ce serait la caricature un peu trop grossière et caricaturale du couple de bobos parisiens.
Je conseille.
♠️ Vous gagnez un we en amoureux lors d'un concours : tout est pris en charge. Le rêve ? Ou quand le rêve tourne au cauchemar.
Julie & Théo confient leur boulangerie pour ce we surprise, gagné lors d'un concours en ligne. Enthousiastes, ils pensent vivre le voyage de noces qu'ils n'ont pas pu s'offrir. Un chauffeur vient les chercher à leur domicile pour les déposer dans une belle villa entourée d'une forêt et d'un lac. Mais le couple déchante rapidement lorsqu'ils voient arriver Agathe & Simon, couple parisien, vainqueur également du même concours.
♠️ Isolés, il n'y a ni réseau téléphonique, ni réseau internet pour contacter les organisateurs. Prenant leur mal en patience, ils passent la 1èr nuit ensuite. Le we vire au cauchemar lorsque l'un d'eux disparaît. La peur & l'angoisse vont les envahir rapidement. Désespérés, ils cherchent une issue à cet effrayant we.
♠️ J'ignore si c'est mon côté pragmatique qui fait que j'ai deviné ce vers quoi on allait.
Un roman autour de la peur, de l'angoisse, des phobies.
Au vue des critiques très positives, je m'attendais à autre chose & je suis donc un peu déçue.
Julie et Théo, c’est le couple sympa qu’on voudrait compter parmi ses amis. Simples, complices, marrants. Pour les deux jeunes boulangers qui ont d’ordinaire peu de temps pour la bagatelle, ce séjour remporté par Julie sur le net est plus que bienvenu. Mais à peine sont-ils arrivés en grande pompe dans leur villa de rêve – limousine avec chauffeur, vitres teintées pour garder leur destination secrète – que débarquent Agathe et Simon… vainqueurs du même concours. Erreur de l’organisateur ? Comment savoir ? Largués dans la campagne et sans contact possible avec l’extérieur, les voilà coincés là tous les quatre. Le malentendu aurait pu tourner à la rigolade si Simon ne s’avérait pas être un connard de premier choix. Snob, égocentrique, acariâtre, il exerce son emprise sur la pauvre Agathe, qui subit sans trop mot dire. Après une première soirée houleuse, les choses continuent de se gâter quand l’un des protagonistes se volatilise…
Et quelle bonne surprise ! (pour moi, lectrice, s’entend) Quel bon moment j’ai passé avec ce roman – dévoré en deux jours. J’aime beaucoup les huis clos, l’unité de lieu débride l’imagination, mais l’entreprise est difficile. On en a lu, des huis clos, et pour que ça marche, il faut un petit truc en plus. Petit truc que Matthieu Parcaroli a parfaitement su trouver. On est dedans dès les premières pages, grâce, notamment, au naturel des dialogues. Dans une atmosphère assez polar british de prime abord se dessinent des caractères bien prononcés, qui donnent lieu à des dissonances intéressantes. La quarantaine met vite sur les nerfs. L’auteur se montre avare en petits cailloux, il n’a semé que ce qu’il faut pour qu’on ne s’égare pas, sans savoir où cette histoire nous conduira. Tandis que la peur nous imprègne tout autant que les personnages, il prépare son final tout en finesse et offre un dénouement à la hauteur de ce que l’on pouvait espérer. Non : mieux encore ! Je ne m’attendais pas à ça, et ça m’a ravie. Le genre de fin que je garderai en mémoire.
Le Cri des corbeaux est un premier roman abouti, au suspense parfaitement maîtrisé, un juste dosage des ingrédients où chaque mot est à sa place, avec un supplément de réflexion pertinent sur la nature humaine. À quand le prochain ?
Avoir peur, c'est être en danger. Quatre adultes en feront les frais
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Un pitch intéressant et original. Grâce à un concours, un jeune couple passera quelques jours dans un chalet tout confort au milieu des montagnes. Puis encore un autre couple non prévu arrive peu de temps après. Les quatre personnes s'entendent très mal et découvrent des faits inquiétants (coupure d'électricité, réseau absent, barrières électrifiées). Un des protagonistes disparait. Volatilisé ! Et voilà qu'une ambiance à la "Dix petits nègres" s'installe.
Un huis-clos bien oppressant me saisit à la gorge. Dans ce récit, il ne fait pas bon d'avoir peur. D'avoir des phobies.
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On se questionne sur l'identité de la personne qui joue avec les nerfs des invités. Qui détient les fils des marionnettes?
Avec des courts articles psychologiques centrés sur les peurs en début de chaque chapitre, je croyais avoir deviné le sujet de l'intrigue.
Mais non, je me suis fait avoir comme une bleue. Tombée dans le panneau !
Un rythme essoufflé, pas de temps mort, on se met dans la peau de chaque personnage, on s'effraie, on jette un oeil derrière sa porte, on fouille notre mémoire, on enquête nous-même; mais jamais on ne peut deviner cette fin.
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Conçu comme un "Whodunit" british, un polar qui a bien sa place dans l'édition du Masque ! Court mais costaud! Chapeau l'auteur !
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