Mathilde Giordano Je commence très jeune à écrire et illustrer des histoires ou des bandes dessinées. Mon grand-père était illustrateur, j'ai passé énormément de temps dans son atelier à regarder ses grands dessins à l'encre de chine ou ses magnifiques gouaches très vives ! Je rentre en section a...
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Mathilde Giordano Je commence très jeune à écrire et illustrer des histoires ou des bandes dessinées. Mon grand-père était illustrateur, j'ai passé énormément de temps dans son atelier à regarder ses grands dessins à l'encre de chine ou ses magnifiques gouaches très vives ! Je rentre en section arts-plastiques au lycée puis à la faculté d'arts-plastiques à Aix- en-Provence. J'obtiens une licence, mais laisse un peu mes études car mon père me propose de remplacer l'habilleuse de son groupe Raoul Petite, dont le côté visuel est aussi important que la musique.
Tout en animant de façon régulière des ateliers d'arts plastiques pour enfants, je commence à faire des remplacements en tant que professeur d'arts plastiques dans des collèges et lycées privés. Puis, enfin, une histoire est éditée : Marcel Poisson de l'Estaque. Suivent encore deux livres pour ces éditions régionalistes : les éditions Crès. Marcel Poisson obtient un prix jeunesse.
Je peins des personnages. Ils sont des genres d'hybrides entre les gens du quotidien et des êtres merveilleux. Ces personnes que je vois dans le métro, que je croise dans la rue ont des attitudes, des expressions, des physionomies, des paroles qui m'amusent. Je les accapare en quelque sorte pour qu'elles existent autrement. Ces caractères investissent des êtres merveilleux comme les sirènes, des êtres marins... voire des barbies ou des golgots de l'espace...
