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Une grande maison d’été, louée chaque année par plusieurs familles avec enfants au bord d’un lac, un cadre idyllique pour des vacances. Les adultes se la coulent douce entre alcool, drogue et sexe. Les enfants, la plus part sont adolescents se regroupent et refont le monde sans leurs parents qu’ils méprisent allégrement. La narration se fait par la voix d’Évie, une des ados en utilisant la première personne du pluriel comme si elle parlait au nom de tous les enfants. Une tempête s’abat et les cartes vont devoir être redistribuées, c’est l’apocalypse, le déluge. On observe alors un changement radical dans le roman, une transformation en quelque chose d’imprévu et de totalement inédit. L’action se situant aux Etats-Unis, je n’ai pas été surprise de voir arriver des groupes d’hommes lourdement armés. L’auteur a choisi de prendre une direction violente et brutale qui n’est pas sans rappeler le schéma de nombres romans « post apocalyptiques ». Le ton du roman reste cependant surréaliste, une fin du monde, teintée de religion avec de nombreuses références bibliques plutôt pesantes. Les thèmes abordés sont le changement climatique, le système capitaliste, la démission des parents… Les personnages du groupe des ados sont touchants dans leur maturité et j’ai aussi aimé la relation de cette jeune fille avec son petit frère de onze ans Jack, qui lui pense surtout à sauver les animaux. J’ai mis du temps à entrer dans ce roman qui débute par le point de vue des adolescents sur leurs parents, plutôt classique pour cette tranche d’âge. De nombreuses métaphores jalonnent le récit qui oscille entre des messages à caractère religieux et d’autres qui nécessite de croire en la science. L’auteur nous montre une jeunesse capable de voir plus loin que leurs parents qui peinent à lâcher une vie qui ne sera plus jamais comme avant. Un récit plutôt pessimiste et sombre avec une vision de la société plutôt chaotique et sans espoir. Bonne lecture.
Si j’avais pu lire son précédent roman entièrement, je dois dire que d’entrée de jeu, le style de cette suite ne m’a pas plu : phrases hachées, sujet passant du coq à l’âne, histoire peu intéressante.
Je ne saurais jamais ce qui arrivera au personnage principal, mais cela ne me manquera pas.
Depuis son plus jeune âge, Thomas vénère le Dieu Dollar, les mécanismes implacables et la
beauté glaciale de la société capitaliste. Agent immobilier sans scrupules, il n’a d’autres horizons que l’enrichissement et l’accumulation. Jusqu’au jour où quelques événements successifs, une histoire d’amour avortée, un bouleversement familial, la mort d’un coyote vont provoquer chez lui une crise spirituelle sans précédent.
Peu à peu, il se met à nourrir une étrange obsession pour les zoos, les espèces en captivité, celles en voie de disparition.
Le propos de l’auteure est donc de nous montrer un monde réel à l’agonie, la protection nécessaire de l’environnement. C’est important, pour les américains, de prendre conscience que l’environnement est en danger.
Si j’ai pris plaisir à lire ce roman d’un jeune loup aux dents longues qui s’ouvre au Monde, je ne suis toutefois pas convaincu par le style de l’auteure. Et sa conclusion est bien plate.
L’image que je retiendrai :
Celle de la passion subite du héros pour les zoos (moi qui ai toujours détesté ça).
http://alexmotamots.fr/comment-revent-les-morts-lydia-millet/
Susan a un caractère bien particulier, est un brin nymphomane,et jette un regard froid et cynique sur les hommes. Quand son mari meurt assassiné, elle se sent coupable et « meurtrière ».
Peu après, elle hérite d’un grand-oncle qu’elle ne connait pratiquement pas : une immense maison, presque un palais, envahie d’animaux empaillés.
Cette étrange maison, où elle se sent rapidement à l’aise, influence et transforme son caractère.
Ce livre est aussi étrange que cette maison, aussi étrange que Susan.
Le style est agréable, les personnages, avec leurs doutes et leurs culpabilités, bien décrits et analysés. L‘influence des lieux qu’on habite et les modifications qu’ils peuvent apporter sur notre personnalité est le sujet majeur de ce texte fort bien écrit.
C’est le dernier volet d’une trilogie, faisant suite à « Comment rêvent les morts » et « Lumières fantômes »
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