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Lolvé Tillmanns

Lolvé Tillmanns

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Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Nuits blanches en Oklahoma » de Sandra Morier et Lolvé Tillmanns et Nicolas Feuz et David Ruiz Martin et Catherine Rolland aux éditions Okama

    Les livres de K79 sur Nuits blanches en Oklahoma de Sandra Morier - Lolvé Tillmanns - Nicolas Feuz - David Ruiz Martin - Catherine Rolland

    Cinq autrices et auteurs suisses avaient pour mission d’écrire une histoire sous contrainte : Leur création devait se dérouler en Oklahoma, le jour d’Halloween, à 3h11 du matin.

    Lolvé Tillmanns nous raconte une femme qui pour sortir de son quotidien, accepte de rejoindre une résidence...
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    Cinq autrices et auteurs suisses avaient pour mission d’écrire une histoire sous contrainte : Leur création devait se dérouler en Oklahoma, le jour d’Halloween, à 3h11 du matin.

    Lolvé Tillmanns nous raconte une femme qui pour sortir de son quotidien, accepte de rejoindre une résidence d’écrivains, propriété de la mystérieuse famille O. Cette demeure en rénovation a la réputation d’être hantée par un esprit indien.

    Suite à un accident de voiture, la famille imaginée par Nicolas Feuz se retrouve au milieu de nulle part. Ils se rendent à la seule habitation visible où ils sont accueillis par des personnages énigmatiques.

    David Ruiz Martin nous présente une bande de gamins qui souhaitent se faire des frayeurs en passant trois jours dans une maison hantée.

    Le petit héros de Catherine Rolland est envoyé par sa mère pour Halloween dans ce coin paumé. En faisant le tour des maisons à vélo, il rencontre une fille. Cette dernière lui avoue qu’elle est réveillée chaque nuit par une musique étrange.

    Enfin, Sandra Morier nous met sur les pas d’un agent immobilier qui se rend dans une propriété qu’il désire retaper pour la revendre. Sur place, il découvre une horloge qui va déclencher un mécanisme machiavélique.

    Dans ces courtes aventures, vous allez croisez des revenants, des fantômes, des légendes macabres… Où que vous vous tourniez, la mort n’est pas loin. Cet ouvrage collectif réussit à la perfection son objectif de nous faire trembler. Chaque nouvelle fantastique nous tient en haleine de bout en bout. Par le thème restreint, il y a bien sûr des similitudes entre les nouvelles. Pour ma part, j’ai lu ce recueil par petites touches et je me suis régalé de l’imagination de chaque auteur. Je connaissais déjà le talent Nicolas Feuz, mais je viens découvrir que ses acolytes helvétiques n’étaient pas en reste. Je vais donc me mettre à l’affût de leurs prochaines sorties.

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/05/20/657-collectif-nuits-blanches-en-oklahoma/

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    Couverture du livre « Nuits blanches en Oklahoma » de Sandra Morier et Lolvé Tillmanns et Nicolas Feuz et David Ruiz Martin et Catherine Rolland aux éditions Okama

    Ghislaine Degache sur Nuits blanches en Oklahoma de Sandra Morier - Lolvé Tillmanns - Nicolas Feuz - David Ruiz Martin - Catherine Rolland

    Nuits blanches en Oklahoma est le deuxième opus collectif publié par les Éditions Okama, le premier s’intitulait L’étrange Noël de Sir Thomas et je ne l’ai malheureusement pas lu.
    Le domaine littéraire de cette nouvelle maison d’édition suisse, créée à Lausanne en 2019 est le fantastique et la...
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    Nuits blanches en Oklahoma est le deuxième opus collectif publié par les Éditions Okama, le premier s’intitulait L’étrange Noël de Sir Thomas et je ne l’ai malheureusement pas lu.
    Le domaine littéraire de cette nouvelle maison d’édition suisse, créée à Lausanne en 2019 est le fantastique et la fantasy.
    Cinq auteurs Nicolas Feuz, David Ruiz Martin, Sandra Morier, Catherine Rolland et Lolvé Tillmanns ont accepté de jouer le jeu de l’écriture sous contrainte dont voici les règles : une maison perdue en Oklahoma et des événements étranges chaque nuit d’Halloween à 3h11 précises. Ils nous livrent cinq novellas (romans courts), dans lesquels l’imaginaire et le surnaturel vont nous faire frissonner.
    Lolvé Tillmanns, avec Oklahoma’s ghosts est la première à nous emmener là-bas, où les frères O, fournisseurs de drogues, ont décidé pour redorer leur image et se rendre sympathiques afin que les Gouverneurs leur foutent la paix, de faire retaper une vieille bicoque et d’en faire une résidence d’artistes, la O farm. Trois écrivains inconnus mais prometteurs sont retenus et convoqués par l’attachée de presse de la Fondation O. Arrivés sur place, ils sont dans un premier temps hébergés dans un motel, la résidence n’étant pas encore terminée. Ted le réceptionniste leur dit « qu’il ne faut pas s’en approcher et ne surtout pas y dormir, un esprit indien hanterait les murs ». Mais cela ne freinera pas la seule femme du trio en quête d’inspiration, elle qui adore les légendes et les maisons soi-disant hantées. Vers quelles rencontres se rend-elle ?
    En quelque pages, l’auteure réussit à brosser le portrait psychologique de personnages ayant chacun une personnalité bien particulière, avec notamment la mégalomanie des frères O et à nous faire prendre conscience de ce qu’a été la quasi extermination des indiens, les derniers natifs relégués dans des réserves. Si l’humour et le surnaturel sont bien présents, l’angoisse suscitée par la détermination de l’écrivaine en herbe pour se rendre coûte que coûte dans la bâtisse va crescendo jusqu’à une fin inattendue !
    Vient ensuite Les passeurs de Nicolas Feuz, récit qui m’a d’abord fait penser à un road-movie. Sur la Route 66 roule une Dodge Charger 1969 avec à son bord Malika jeune ado et ses parents. Ils se mettent à chanter tout en gesticulant pas mal, la voiture dévie de sa trajectoire, le soleil rasant éblouit le conducteur et soudain une sirène puissante vient les extraire de leur délire passager. Un gigantesque truck arrive en face. Pour avoir essayé de l’éviter, la voiture va se retrouver dans le fossé et Malika blessée à la tête ; aucun secours à attendre d’un véhicule de passage, il n’y en a point et de plus pas de réseau. Le crépuscule tombe et Malika a besoin de soins. Ils aperçoivent alors un petit point lumineux dans une zone déserte éloignée de l’axe de la route et qui semble être une habitation. Avec une certaine appréhension ils tentent de la rejoindre. Effectivement, elle est habitée, mais par des personnes plus inquiétantes que réconfortantes et je suis restée ébahie, songeuse et estomaquée par le dénouement à rebondissements !
    La troisième novella de David Ruiz Martin, La fille aux yeux de perle, nous conte l’histoire de quatre adolescents, Josh et sa petite sœur Pearl, Sonny et Owen qui ont décidé de se rendre à vélo vers la réserve naturelle du Comté de McCurtian. Ils ont décidé, à l’initiative de Josh d’aller passer trois nuits dans une maison hantée et pas de meilleur moment pour cela que le week-end d’Halloween. On dit que dans cette maison un père aurait tué sa femme et ses gosses mais pour Josh, si cette maison est à l’abandon, c’est tout simplement parce que c’est la demeure de Jack-o’-lantern lui-même, mort le jour d'Halloween et qui se manifeste chaque année cette nuit-là à 3h11. Des éléments bien perturbants attendent nos jeunes en mal d’aventures et qui est cette Molly aux yeux de perle ? Beaucoup de questions encore, de surprises, de frayeurs et d’inexplicable…
    Catherine Rolland, quant à elle, avec Le gros fantôme qui écoutait Schubert, nous décrit la déception et la grosse désillusion que ressent ce jeune garçon Gabriel Carter de New-York, envoyé pour les vacances chez Harry dans ce trou perdu d’Oklahoma. En cette veille d’Halloween, il parcourt le coin à vélo mais sa récolte en bonbons est maigre quand soudain il se trouve devant une maison en piteux état, semblant inoccupée. Lorsqu’il se décide tout de même à frapper, stupeur, une vieille personne ouvre, lui répond et lui demande d’attendre pour qu’elle puisse lui donner quelques sablés qu’elle est en train de cuire. Sa petite-fille sort alors avec une orangeade et va insister auprès de sa grand-mère pour que Gabriel passe la nuit chez elles. Elle va confier à celui-ci un secret qui ne le convainc guère mais duquel il ne pourra bientôt plus douter. Une histoire encore bien surprenante et fantastique menée avec beaucoup de délicatesse.
    C’est à Sandra Morier qu’il échoit de présenter le dernier petit roman intitulé 3h11, tout simplement. Cette fois, c’est un jeune agent immobilier, très malin, James Ronwell qui entre en jeu. Il a pour habitude de racheter à bas prix des maisons dans lesquelles un fait tragique s’est produit et qui du coup n’ont pas trouvé acquéreur. Après les avoir retapées, Il les revend en omettant bien sûr de révéler l’histoire dramatique qui a pu s’y produire. Il vient justement de repérer une belle affaire : une bâtisse isolée et délabrée dans une forêt en Oklahoma qui va être mise aux enchères et il a même déjà des acheteurs potentiels. Il est certes un peu étonné lors de l’enchère que personne d’autre que lui ne se porte acquéreur, d’autant que la mise de départ était plus qu’alléchante. Qu’à cela ne tienne, il achète et le 30 octobre, il décide de se rendre à ce fameux domaine dit « Whitman ». Il finira après maintes péripéties à parvenir jusqu’à la maison et entrer. Il va cependant bien vite se retrouver enfermé dans celle-ci sans aucune possibilité de sortir et une seule solution va lui être offerte par l’entremise d’un petit carnet noir trouvé sur la cheminée dans lequel sont mentionnées, au fur et à mesure de l’avancement dans le temps, des énigmes à résoudre. James parviendra-t-il à trouver les réponses dans le temps imparti ? Quelle angoisse et quelles surprises ! Ici également un rebondissement final m’a laissée bouche bée !
    Coup de chapeau à tous ces auteurs pour leur imagination débridée ! En effet, si le surnaturel est présent dans chacun des textes, chaque auteur a su créer une ambiance singulière, angoissante, magique très agréable à découvrir dans laquelle des personnages poussés par la curiosité sont amenés, souvent par une force qu’ils ne maîtrisent pas à affronter l’impensable.
    Il est difficile, même pour un esprit cartésien de résister ne serait-ce qu’un instant à cette magie et pourquoi, après tout, ne pas se laisser emporter, le temps de la lecture, dans ces voyages hors du temps ?
    J’ai été confrontée à un genre littéraire que je ne connaissais pas du tout et qui, à vrai dire ne me tentait guère, mais je dois reconnaître que j’ai été captivée par cet ouvrage. Je pense que le talent de ces cinq plumes y est pour beaucoup et je ne regrette en rien d’être sortie de ma zone de confort.
    Cette anthologie fantastique collective est particulièrement originale et en attendant le prochain Hallowen, n’hésitez pas à vous plonger dans Nuits blanches en Oklahoma, vous n’en sortirez pas indemnes !
    Impensable, mais certains fantômes rencontrés lors ma lecture continuent à me hanter !
    Je remercie vivement Babelio et les éditions Okama pour cette belle découverte.

    Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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    Couverture du livre « Nuits blanches en Oklahoma » de Sandra Morier et Lolvé Tillmanns et Nicolas Feuz et David Ruiz Martin et Catherine Rolland aux éditions Okama

    Geneviève Munier sur Nuits blanches en Oklahoma de Sandra Morier - Lolvé Tillmanns - Nicolas Feuz - David Ruiz Martin - Catherine Rolland

    Après "L’étrange Noël de Sir Thomas", les Editions Okama nous proposent un nouvel opus composé de cinq novellas "Nuits blanches en Oklahoma". Cette fois, trois contraintes d’écriture imposées : une maison perdue en Oklahoma, l’approche d’Halloween et un événement étrange qui survient chaque...
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    Après "L’étrange Noël de Sir Thomas", les Editions Okama nous proposent un nouvel opus composé de cinq novellas "Nuits blanches en Oklahoma". Cette fois, trois contraintes d’écriture imposées : une maison perdue en Oklahoma, l’approche d’Halloween et un événement étrange qui survient chaque matin à 3h11. Etonnant, inquiétant, sinistre.

    Le procureur Feuz, maître dans l’art des romans policiers, réserve une fin des plus extraordinaires à l’aventure de la famille Jouval, partie assister à un match de Basket à la Chesapeake Energy Arena d’Oklohoma City, mais qui... Catherine Rolland, elle, accompagne Gabriel Carter dans sa collecte de bonbons – tradition d’Halloween oblige – dans la maison des O‘Flaherty… Je ne révèlerai bien sûr pas la surprise qui l’attend mais, outre la délicatesse des mots de l’auteure, la musique et Schubert y ont une grande place. Lolvé Tillmanns choisit pour héroïne une romancière en quête d’inspiration et dont la candidature est retenue pour rejoindre une résidence d’écrivains en Oklahoma… drôle de résidence. David Ruiz Martin raconte des ados en quête de sensations et Sandra Morier, James Ronwell qui "…aimait particulièrement acheter des biens immobiliers aux enchères." Et la dernière en date était "…une propriété isolée dans une forêt en Oklahoma."

    Etonnant, inquiétant, sinistre, disais-je, je pourrais ajouter hallucinant. Il m’a fallu laisser derrière moi un semblant de cartésianisme pour pénétrer totalement et avec plaisir, je dois l’avouer, dans ces mondes quelque peu étranges où le paranormal règne en maître. Conclusion : l’ensemble présente une qualité d’écriture plutôt homogène, toujours simple et limpide, mais pour autant vraiment travaillée. Malgré les contraintes, chaque auteur a laissé parler sa plume. J’ai retrouvé avec plaisir ceux que je connaissais et dont j’ai identifié le style. J’ai apprécié de rencontrer deux nouveaux qui ont su de la même manière réserver des surprises, provoquer la tension, maintenir le suspens.

    Halloween est passé. Je ne sais trop si la ferme en Oklahoma a un jour existé. Mais en tous les cas, je n’ai pas oublié les fantômes, coups de tonnerre et autres manifestations ésotériques. Un recueil à lire sous les draps, un soir d’orage avant de faire griller des chamallows. Retour en enfance des plus réjouissants !

    "Nuits blanches en Oklaoma", un ouvrage choral très réussi pour les adultes mais aussi pour des ados avides de sensations fortes.

    https://memo-emoi.fr

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    Couverture du livre « Rosa » de Lolvé Tillmanns aux éditions Cousu Mouche

    Geneviève Munier sur Rosa de Lolvé Tillmanns

    Lolvé Tillmanns fait partie de ces auteurs suisses romands que j’affectionne particulièrement. Je l’avais découverte à travers "Les Fils" , un roman particulièrement attachant qui m’avait bousculée. Je viens de refermer "Rosa", écrit auparavant, et l’impression est la même qui oblige à faire une...
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    Lolvé Tillmanns fait partie de ces auteurs suisses romands que j’affectionne particulièrement. Je l’avais découverte à travers "Les Fils" , un roman particulièrement attachant qui m’avait bousculée. Je viens de refermer "Rosa", écrit auparavant, et l’impression est la même qui oblige à faire une pause, à se remettre, à respirer, ou encore à se perdre dans la contemplation de la superbe couverture.

    Cet ouvrage est d’une densité peu commune qui raconte l’histoire d’une famille grâce aux mots enregistrés sur un Nagra, marque d’enregistreurs sonores portables professionnels conçus en 1950 par un ingénieur suisse d’origine polonaise (définition Wikipédia). C’est la grand-mère, Rosa, "victime d’une attaque", qui, sur son lit d’hôpital demande à ses petits-enfants d’écrire leur vie.

    Véritable saga, ce roman nous fait entrer au sein d’une famille, côtoyer chacun de ses membres, écouter leur vie, leurs difficultés, leurs chagrins, leurs douleurs, leurs questions. Il nous fait voyager des bords du lac Léman à Manatthan au sein de la "Little Italy" en passant par New-York ou l’Italie. Chaque personnage porte en lui la somme des autres et tous ou presque souffrent d’un mal inconnu, qui s’explique au fur et à mesure des pages tournées.

    J’ai aimé l’écriture d’une impressionnante simplicité. Elle va à l’essentiel, percute, souligne : "Et lorsque David vint au monde, minuscule, malade, fourbu de douleurs et de tremblements, Isaac cristallisa sa haine en une petite boule noire et brillante qui se ficha au centre de son cœur." J’ai aimé la construction extrêmement précise où, chapitre après chapitre, chacun raconte son ressenti, son vécu. J’ai aimé la manière dont l’auteure traite du secret, ce terrible secret de famille porteur de tous les troubles. J’ai aimé chacun des personnages avec ses faiblesses, ses atouts, ses noirceurs ou ses lumières. Aucun n’est banal, aucun n’est insignifiant. Nous ne suivons pas un long fleuve tranquille, mais au bout l’espoir renaît et, le livre refermé, je me suis plu à imaginer la suite de cette saga débarrassée des non-dits.

    Il s’agit là d’un roman ambitieux qui traite de sujets nombreux : la transmission, l’histoire mêlée à l’Histoire, la religion, la folie magnifiquement abordée dans son horreur et l’incompréhension qu’elle entraîne, la démission d’une mère, la chaleur d’un père, la puissance de l’art, la jalousie au sein de la fratrie. Lolvé Tillmanns a su enchevêtrer tous ces éléments pour tresser un récit universel. Chacun y trouvera une part de sa propre vie, découvrira un souvenir, imaginera son avenir.

    Un très beau texte à lire sur fond de "Georgia on my mind"

    https://memo-emoi.fr/