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"Dès cet instant, il m’a donné le sentiment d’être quelqu’un de spécial, comme si j’étais la seule personne au monde avec qui il avait envie d’être. Je n’aurais pu rêver meilleur partenaire. Le coup de foudre a beau n’être qu’une fable romantique – et connaissant Ross, il parlerait plutôt d’un mélange d’hormones sexuelles et de neurotransmetteurs –, c’est pourtant ce qui m’est arrivé. Au point que j’ai cru que nos deux destins avaient convergé vers un seul et unique moment, celui de notre rencontre. Avec lui, mon cœur s’est mis à battre plus fort. Et c’est toujours le cas aujourd’hui."
"Mais cela ne marche pas. J’étais sûre que ça ne marcherait pas. Mes joues s’enflamment.
– La voilà, la fille qui a poussé Alice Dawson sous un train."
Mon avis :
Un thriller psychologique simple mais efficace dans une alternance passé et présent. Le début n’était pas vraiment convaincant mais la suite de l’histoire nous immerge dans les angoisses, les réflexions de Lizzie. Une intrigue froide et dépouillé.
Lizzie et Alice, treize ans, sont unies comme les doigts de la main. Elles ne se connaissent que depuis quelques années et pourtant, elles savent tout l’une de l’autre (ou presque). Un beau jour, elles sont en balade et se disputent, à proximité d’une voie ferrée. Lizzie, malade depuis toujours fait une crise d’épilepsie. A son réveil, elle découvre avec horreur qu’Alice a été happée par un train. La survivante ne se rappelle de rien…
Des années après, nous retrouvons Lizzie, vingt-cinq ans. Elle vient d’emménager avec son amoureux, Ross, médecin généraliste. Mais voilà que le passé revient hanter la jeune femme. Que s’est-il vraiment passé ce jour-là ?
Ayant adoré La rumeur de l’écrivaine, j’étais impatiente de découvrir ce nouveau thriller psychologique. Je suis facilement entrée dans l’histoire et j’ai ressenti de l’empathie pour Lizzie qui a une maladie très invalidante et qui porte en elle un traumatisme. C’est assurément un personnage qui souffre et qui est fragile. J’ai moins accroché avec les autres personnages qui m’ont semblé parfois extrêmes. Côté intrigue, je l’ai trouvée très addictive et je ressentais le besoin de connaître la fin. Si ce n’est pas un roman très original, je l’ai trouvé efficace.
Pour conclure, je n’en garderai pas un souvenir indélébile mais j’ai passé un bon moment de lecture !
Dans les années 1960, Sally McGowan, 10 ans, tue un petit garçon de 5 ans, Robbie. Elle sera condamnée pour homicide involontaire et non pour meurtre, et une fois sa peine purgée, elle bénéficiera d'un programme de protection – changement de lieu et de nom.
Quelques années plus tard Joanna Critchley et son fils Alfie, s'installe dans une petite ville du bord de mer, Flinstead. Rien de mieux que le calme paisible de cette cité, surtout avec l'absence des contingences de la ville de Londres. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ; quand elle répand une rumeur comme quoi, Sally McGowan serait installée également dans cette petite ville.
Peu importe qu'elle soit vraie ou fausse, et plus la rumeur se développe, plus elle gagne en force. Un danger menace, une meurtrière d'enfant se tapie parmi les concitoyens, il faut l'identifier et la faire partir, pour le moins ! En effet, pour la famille imprégnée de chagrin, d'incompréhension quant au jugement de Sally inadéquat, pour elle : l'injustice perdure depuis des années, à n'en pas douter. Fournir un bon traitement à ces délinquants juvéniles incarcérés restent intolérable. Pardonner l'impardonnable ou crier la vengeance : celle qui nourrit l'âme d'une noirceur infinie, mais qui apaise.
La rumeur qui s'invite, qui enfle, quelle qu'en soit la véracité, peut satisfaire la folie destructrice de la foule : qui s'embrase avec le besoin irrépressible de vilipender, d'annihiler l'autre, de détruire la menace ! Alors la rage de la nuée humaine se calmera dans les effrois de l'injustice. En effet, que faire de la vérité, la rumeur ne suffit-elle pas à elle-même ? Pourquoi attendre les circonlocutions des défenseurs, d'un jury, bref d'un procès, quand la meute hurlante condamne sur le lit de la justice aveugle des on-dit : dotée d'une rage brute et absolue...
En somme, " Lesley Kara " suggère la nécessité d'une tolérance significative afin d'éviter les jugements hâtifs et les conséquences du fanatisme notamment : si tant est que cela soit possible. Un magnifique récit sur un phénomène qui trouve son origine dans la nuit des temps. Enfin, une lecture très agréable, d'autant que le final est vraiment surprenant. En conclusion, " La rumeur " nous délivre le message suivant : il ne faut pas oublier que dans certains cas, les mots ou les paroles peuvent tuer.
Elle pensait pouvoir oublier ses secrets les plus noirs. Elle avait tort. Astrid, ancienne alcoolique, n'a pas touché un verre depuis 192 jours, 7 heures et 15 minutes. Pour fuir son passé douloureux, Astrid a quitté Londres. Elle vit chez sa mère dans une petite station balnéaire et essaie de se reconstruire. Pourtant, malgré les réunions, des Alcooliques Anonymes et sa volonté de commencer une nouvelle vie, certains souvenirs continuent de la hanter.
C'est la première que j'écoute un livre audio, donc c'est différent comme approche, déjà, je travaillais en même temps, il ne faut pas des livres trop difficiles, mais pour ma première expérience cela, c'est bien passer, et j'ai bien aimé.
L'histoire d'Astrid est palpitante, alcoolique, elle essaye de s'en sortir, en allant aux réunions des alcoolique anonymes, jusqu'au jour elle rencontre quelqu'un et elle ne décide de rien lui dire.
J'ai ressenti que ce personnage lutte vraiment contre ses démons, quand un corbeau décide de s'en prendre à elle, tout se complique pour elle qui est encore si fragile.
On est vraiment dans un thriller très psychologique et aussi sur le parcours d'une femme qui est sur le chemin de la guérison du problème de l'alcool.
Je trouve que ce sujet est bien traité, j'ai ressenti vraiment ce qu'on peut vivre, le secret est aussi une thématique largement abordée, surtout que le passé va intervenir dans cette histoire et là l'addiction va être de mise.
J'ai bien aimé cette histoire, il y a tout ce que j'aime : un sujet fort et de l'addiction.
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