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Entre souvenirs et nostalgie, Léa Wiazemsky nous offre un joli voyage intellectuel et nous fait revisiter les cafés qui ont bercé ses souvenirs d’enfance.
La romancière et comédienne Léa Wiazemsky a grandi dans l'atmosphère chaleureuse des cafés, où l'emmenaient ses parents Régine Deforges et Wiaz, avant d'y travailler pendant ses études et au début de sa carrière théâtrale. C'est derrière le zinc de l'un deux qu'elle a imaginé l'histoire de son premier roman. Le vieux qui déjeunait seul.
Les cafés ont toujours été une seconde maison tel un refuge où elle y allait seule, ou entre copains et parfois même avec un amoureux. Léa nous conte son histoire et nous partage de très heureux moments en famille ou entre amis. Mais elle nous livre également des endroits marqués par des souffrances et du chagrin.
Souvenirs et anecdotes historiques
Ce court ouvrage permet d’en apprendre énormément sur ces lieux, elle retrace leur histoire, ce qu’ils deviennent ou ce qu’ils sont devenus. J’ai adoré toutes les références cinématographiques ou musicales ce qui apporte un rythme à la lecture.
À travers son récit, l’autrice nous fait remonter nos propres souvenirs.
Léa rend un hommage à ceux qu’elle aime, à ceux qui sont partis et à ceux qui sont restés.
Quant à la plume, elle est fine, délicate poétique et d’une telle fluidité que je n’ai pas vu les pages défilées.
L’autrice se confie et nous plonge dans son intimité avec beaucoup d’intensité, de bienveillance et empli d’humour. Tous ces lieux ont une histoire, un souvenir, un événement marquant, un artiste, une chanson, une odeur…
Ce livre se déguste, j’ai savouré chacune de ces pages et je me suis régalée.
Une fois de plus et dans un registre différent Léa Wiazemsky m’a conquise.
C’est beau, touchant, intéressant, brillant et j’ai ressenti un joli tourbillon d’émotion.
C’est avec plaisir que je vous invite à vous procurer ce petit éloge, de vous installer confortablement à une table de café et de vous évader dans cet éloge.
L'histoire d'une jeune serveuse qui a un problème identitaire. Elle n'a pas connu ses grands-parents. les grands-parents paternels ont abandonné leur enfant à la naissance et le grand-père maternel qui a collaboré avec les allemands, est mort pendant la guerre. Tous les lundis, un vieil homme vient s'asseoir seul à une table du restaurant où elle travaille. Elle se demande quel est son secret. Petit à petit, une amitié se noue entre eux. Elle trouve le grand-père qu'elle n'a jamais eu et les mots prennent alors leur place.
Une jolie histoire pleine de délicatesse.
Tous les samedis matin, une femme – Jeanne, et un homme – Raphael, se retrouvent dans une rame de métro. Le jour où l’un et l’autre souhaitent faire le premier pas, une explosion casse le charme d’une nouvelle rencontre.
Raphael échappé sans trop de mal de l’attentat mettra tout en œuvre pour la retrouver.
L’histoire aurait pu être magnifique si l’on ne s’attardait pas sur des chapitres qui ne séparent davantage le charme qu’ils ne rapprochent Jeanne et Raphael.
L’écriture est très accessible aux chapitres courts. Pas d’accroche pour ce livre pour moi.
Tous les samedis matin depuis quelque semaines, ils se retrouvent sans se connaître dans le même wagon du métro, à la même heure. Liviu, un jeune musicien, est le témoin attendri de leur amour naissant. Car lorsqu’ils se regardent, il en tombe immédiatement amoureux, mais ni l’un ni l’autre n’ose faire ce premier pas qui leur permettrait de dévoiler leurs prénoms, leurs vies, leurs envies. Aujourd’hui, c’est décidé, il va lui parler. Mais ils n’ont que quelques secondes, un appel lui enjoint de quitter immédiatement le métro pour rejoindre sa librairie. Le temps de se dire à 20 heures sur le quai, le temps d’un prénom, Raphaël.
Puis tout explose, un attentant dans le métro, des rescapés qui tentent d’échapper au carnage, des blessés pris en charge par les secours, des survivants, de nombreuses victimes.
Le lecteur suit quelques personnages aux parcours très différents mais qui tous à un moment se rejoignent sur le quai, dans la station, dans le wagon. Il y a Raphaël bien sûr, et son inconnue que l’on va très vite apprendre à connaître.
...............
Autour d’eux gravitent amis, famille, amoureuse ou fiancé, médecins, secours, clochards, qui sans nous faire perdre le fil de l’histoire donnent de la densité à l’intrigue.
L’écriture est fluide, sensible et délicate. L’autrice a joué la carte de l’optimisme même si celui-ci est parfois teinté de chagrin, de tristesse, de douleur, mais il est toujours tourné vers une lumière qui réconforte. Avec une grande tendresse pour ses personnages, elle nous propose une histoire positive, heureuse et toujours bienveillante.
lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/07/21/a-20-heures-sur-le-quai-lea-wiazemsky/
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