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Kim Consigny

Kim Consigny

Kim Consigny est une dessinatrice et illustratrice née en 1991 dans le sud de la France. Elle a étudié l'architecture à Marseille et à Paris, où elle obtient son diplôme d'architecte en 2015.
En parallèle, elle continue à dessiner, d'abord pour elle, puis de plus en pl...

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Kim Consigny est une dessinatrice et illustratrice née en 1991 dans le sud de la France. Elle a étudié l'architecture à Marseille et à Paris, où elle obtient son diplôme d'architecte en 2015.
En parallèle, elle continue à dessiner, d'abord pour elle, puis de plus en plus pour les autres. Pendant ses études, elle participe à un collectif chez Manolosanctis (Vivre Dessous, Manolosanctis, 2011), puis dessine deux épisodes de la web-série Les Autres gens. Sa première bande-dessinée, Pari(s) d'amies avec Rokhaya Diallo au scénario, sort chez Delcourt en avril 2015.

Par la suite, elle abandonne l'architecture au profit du dessin : outre une activité d'illustratrice jeunesse, elle travaille pendant deux ans avec « Je Bouquine » chez qui elle publie chaque mois six pages de bandes dessinées avec Séverine Vidal et Sandrine Beau. En 2018, sortent Magix Félix avec Séverine Vidal chez Jungle, ainsi que le Sociorama La petite mosquée dans la cité avec Solen Jouanneau, chez Casterman. En 2019 elle travaille avec Manon Heugel et publie Forté (Dargaud), dans l'univers de la musique classique.

En 2021, elle publie publie George Sand, fille du siècle avec Séverine Vidal au scénario.

Photo © Editions Delcourt.

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Kim Consigny (2)

Avis sur cet auteur (10)

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    Couverture du livre « Soutif, mon amour : Poèmes engagés » de Sophie Carquain et Kim Consigny aux éditions La Joie De Lire

    Regine Zephirine sur Soutif, mon amour : Poèmes engagés de Sophie Carquain - Kim Consigny

    Militante passionnée, Sophie Carquain nous offre dans ce recueil des poèmes féministes qui dénoncent, se racontent et rappellent la lutte des femmes contre l’injustice et la violence.
    Les vers sont courts, jouent sur les sonorités. On a envie de les scander à voix haute, à voix forte, pour...
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    Militante passionnée, Sophie Carquain nous offre dans ce recueil des poèmes féministes qui dénoncent, se racontent et rappellent la lutte des femmes contre l’injustice et la violence.
    Les vers sont courts, jouent sur les sonorités. On a envie de les scander à voix haute, à voix forte, pour dénoncer, par exemple, le harcèlement de rue.

    « Marcher vite, marcher fort,
    Droper, tracer
    Enjamber
    M’envoler, me projeter….
    …mais soudain ça siffle
    Et soudain leurs voix »

    D’autres sont plus intimistes. Ils renvoient à la condition première de la femme, à son corps et parlent aussi de sororité

    « Je suis
    Celle qui se construit
    Dans son cocon troué
    Avec ses bas filés. »

    Cette poésie très contemporaine, peut surprendre au premier abord. Pas forcément facile d’entrer dans le monde de Sophie Carquain qui parle de son époque, de ses combats. Mais elle sait aussi se souvenir de toutes ces femmes qui l’ont précédées, celles qui se sont battues pour obtenir les mêmes droits que les hommes et celles qui n’ont pas pu s’épanouir dans une vie librement choisie.

    « J’aimerais te parler d’elles
    De nos femmes du passé
    Celles qui ont lessivé, savonné, récuré
    Mais surtout rêvé
    Celles qui ont rissolé brûlé plumé
    Recopié agrafé photocopié. »

    Les sept parties qui découpent le recueil annoncent chacune le thème dans son titre. Le premier parle du corps, le second évoque le harcèlement. Quant aux suivants, ils font la part belle aux héroïnes, à la sororité et aux chagrins.
    Les dessins minimalistes de Kim Consigny soulignent le propos sans l’alourdir.
    Une poésie percutante, facile à lire mais qui peut être dérangeante.
    C’est incisif et décomplexé, mais parfois j’ai trouvé que l’écriture manquait de subtilité.
    Une poésie à conseiller plutôt à un lectorat jeune.

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    Couverture du livre « George Sand : fille du siècle » de Severine Vidal et Kim Consigny aux éditions Delcourt

    Regine Zephirine sur George Sand : fille du siècle de Severine Vidal - Kim Consigny

    J’ai une vraie tendresse pour George Sand dont j’ai dévoré les romans à l’adolescence. J’ai aussi visité sa maison de Nohant et son jardin. On y retrouve l’esprit de la grande écrivaine et on imagine les diners (La table est mise) et les spectacles donnés dans le petit théâtre.
    C’est donc avec...
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    J’ai une vraie tendresse pour George Sand dont j’ai dévoré les romans à l’adolescence. J’ai aussi visité sa maison de Nohant et son jardin. On y retrouve l’esprit de la grande écrivaine et on imagine les diners (La table est mise) et les spectacles donnés dans le petit théâtre.
    C’est donc avec gourmandise que je me suis immergée dans ce roman graphique dense (plus de 300 pages)

    Connue surtout pour ses romans « La mare au diable » et « La petite Fadette », George Sand née Aurore Dupin est bien davantage qu’une romancière de terroir. Militante socialiste et féministe, elle a très vite suivi son instinct et vécu très librement.
    Après le désastre de son mariage, elle décide d’écrire pour gagner sa vie.
    Les autrices, Séverine Vidal et Kim Consigny, ont fait un travail remarquable de documentation. Si la plupart des œuvres de George Sand sont connues, le lecteur ne connait pas toujours les péripéties de sa vie. Dans une époque où la femme devait se soumettre à l’homme, père ou mari, Aurore Dupin décide de passer outre. Les femmes commencent à s’affirmer dans une société qui bouge (il y aura les révolutions de 1830 et 1848). Elle choisit un nom de plume masculin pour mieux percer dans un milieu littéraire très masculin. La frondeuse George va aussi s’habiller comme un homme, ce qui était prohibé à l’époque. Outre des nouvelles et des romans, elle va écrire de nombreuses pièces de théâtre dans lesquelles joueront ses amis.
    Les autrices se sont aussi penchées sur sa vie de famille et ses relations avec ses enfants, tendres avec son fils Maurice et orageuses avec sa fille Solange.
    C’est aussi la grande amoureuse qui est contée, et ses amants célèbres comme Frédéric Chopin et Alfred de Musset. Mais la liste est beaucoup plus longue.
    On ne peut qu’aimer cette personnalité au caractère bien trempé mais également amoureuse, humaine et sensible à la cause des femmes et du peuple. Elle laisse une œuvre littéraire considérable.

    Le dessin en noir et blanc est léger et précis, laissant une grande place aux extraits de lettres. Néanmoins, j’aurais aimé un peu de couleur, surtout lorsqu’il s’agit de Nohant et de son jardin.
    J’ai trouvé cette lecture passionnante et didactique sans être pesante

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    Couverture du livre « George Sand : fille du siècle » de Severine Vidal et Kim Consigny aux éditions Delcourt

    Rédactrice sur George Sand : fille du siècle de Severine Vidal - Kim Consigny

    J'ai découvert George Sand lorsque j'étais en primaire, dans la pile de livres qui n'en finissait plus de chanceler sur ma table de chevet : il y avait toujours un George Sand.
    J'ai lu et relu à m'en brûler les yeux (je lisais en cachette la nuit, à la lueur faiblarde d'une lampe de poche qui...
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    J'ai découvert George Sand lorsque j'étais en primaire, dans la pile de livres qui n'en finissait plus de chanceler sur ma table de chevet : il y avait toujours un George Sand.
    J'ai lu et relu à m'en brûler les yeux (je lisais en cachette la nuit, à la lueur faiblarde d'une lampe de poche qui était plus un jouet qu'autre chose) : La petite fadette, La mare au diable, François le champi…
    Je me disais que plus tard je voudrais écrire comme elle (je rêvais de faire de l'écriture mon métier…). Ses romans champêtres, ses contes fabuleux, parfois cruels ont profondément marqué mon imaginaire d'enfant.

    Plus tard seulement, j'ai découvert la femme libre et engagée et je l'ai encore plus admirée pour ça !
    J'ai mieux compris ce qui l'animait en découvrant sa vie avec la biographie de Claude Dufresne : Appelez-moi George Sand.
    Aujourd'hui, parmi les livres de mon enfance qui n'ont pas disparu dans le trou noir du temps, du deuil : il y a La petite fadette. Elle est toujours sur mon étagère, sauvée in extremis. Je ne sais pas si je pourrais la relire.

    Alors cette BD sur un scénario de Séverine Vidal, illustrée par Kim Consigny était encore une façon de faire le tour du mythe George Sand.
    Sulfureuse, aimante, toujours obstinée, passionnée, libre à en mourir : elle a osé défier les conventions de son époque, risquant parfois sa vie pour ses convictions et ses combats pour les droits des femmes. Car sa force faisait peur aux hommes !
    Aurore Dupin - de son vrai nom - est un modèle, une égérie, un feu qui couvera toujours !

    Le scénario est aussi enflammé que le dessin est sobre, l'illustration en noir et blanc ne manque pourtant pas de détails.

    Évidemment, en grande fan de l'autrice, je ne peux que vous conseiller cette volumineuse biographie graphique pour découvrir George Sand sous toutes ses coutures et un peu plus…

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    Couverture du livre « George Sand : fille du siècle » de Severine Vidal et Kim Consigny aux éditions Delcourt

    Lionel Arnould sur George Sand : fille du siècle de Severine Vidal - Kim Consigny

    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Je dois bien reconnaître que je ne suis pas spécialement familier de l’œuvre ni de la personnalité de George Sand. Ce prénom masculin pour une autrice a d’ailleurs souvent été source de confusion dans mon esprit concernant ce...
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    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Je dois bien reconnaître que je ne suis pas spécialement familier de l’œuvre ni de la personnalité de George Sand. Ce prénom masculin pour une autrice a d’ailleurs souvent été source de confusion dans mon esprit concernant ce remarquable personnage. Tout cela pour vous dire que j’ai été d’autant plus surpris et enchanté de découvrir l’histoire de cette femme si moderne, traversant le 19ème siècle au rythme de sa propre émancipation féminine tout en fréquentant les élites culturelles françaises et européennes parmi les plus illustres.

    La BD de Séverine Vidal et Kim Consigny est à ce titre une excellente porte d’entrée dans le « grand » monde d’Aurore Dupin. Le dessin tout en simplicité et pourtant très précis nous permet de suivre les personnages au fil des années et de nous concentrer sur l’essentiel, à savoir l’évolution de leur éminente protagoniste.

    Entre une enfance marquée par le décès accidentel de son père alors qu’elle n’a que 4 ans, une grand-mère paternelle qui insiste pour la soustraire à l’éducation de sa mère roturière afin de lui en procurer une bien plus en accord avec ses propres valeurs, un mariage alors qu’elle est encore toute jeune et une émancipation aussi intellectuelle que sociale par la suite, le destin que s’est forgé George Sand est à plus d’un titre tout simplement exceptionnel.

    Les autrices ont fait le choix de la linéarité chronologique afin de restituer les passages à la fois charnières et représentatifs de la vie de la romancière sans être polluées par d’éventuels flashbacks. Je trouve que c’est un choix pertinent tant sont nombreuses et déjà assez complexes les relations et périodes de la vie de George Sand. Cela permet de bien faire ressortir l’évolution du personnage vers un féminisme affirmé et particulièrement en avance sur son époque. Tellement en avance que ma fort sympathique belle-sœur me demandait, concernant le titre, de quelle siècle il pouvait bien s’agir…

    Bref, une bien belle BD pour nous raconter une femme admirable !