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Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier de Bride Stories, une série de mangas dont j'ai commencé la lecture au mois de juin et dont je suis pour le moment tout simplement fan !
Pour commencer, j'étais extrêmement attirée par l'aspect pédagogique de cette saga. Cette dernière m'a en effet permis de découvrir une contrée qui m'était jusqu'alors quasi inconnue, à savoir l'Asie centrale, qui plus est au dix-neuvième siècle. J'ai été particulièrement séduite par le fait que l'on plonge véritablement dans le quotidien d'une tribu nouvellement, ou à tout le moins à demi sédentaire, et la mangaka décortique également très méticuleusement et à sa manière chaque tradition de ces peuples. Personnellement, j'ai pris un immense plaisir à élargir mon champ de connaissance, ici en ce qui concerne la région du Caucase et sa population en des temps pas si reculés que ça, et la beauté des arts ancestraux et des coutumes orientales décrits au cours de l'intrigue m'a tout bonnement fascinée.
Ensuite, l'esthétisme du manga est à mon sens purement et simplement éblouissant, c'est le mot. C'est simple : j'ai été saisie dès la première page par la somptuosité du coup de crayon fabuleux de Kaoru Mori. Les graphismes recèlent d'une telle richesse dans la finesse du détail, dans le foisonnement ahurissant et splendide de petits éléments visuels qui changent tout, dans la représentation très précise, minutieuse à l'extrême, réaliste, brute et majestueuse de l'ensemble des personnages, des paysages, des broderies, du travail du bois et des autres matériaux et des animaux. Ce que j'ai ressenti avant toute chose en m'attardant sur chacune des planches, c'est cette impression extrêmement vivace que les dessins étaient comme habités, animés par un souffle de vive vivifiant et stupéfiant. On ne peut que se perdre véritablement dans la contemplation de chaque case tant il y a des choses à y voir et admirer.
Cependant, je dirais que ceux qui ont su le plus me conquérir dans ce manga, ce sont définitivement ses personnages. Je me suis effectivement instantanément attachée à cette belle et grande famille qu'Amir, notre pétillante héroïne, intègre au tout début de l'histoire. En parlant d'Amir, je suis indéniablement tombée sous le charme de cette dernière, plus que sous celui d'aucun autre personnage de ce récit. Il s'agit selon moi d'une protagoniste féminine à la fois forte, assurément badass, indépendante, débrouillarde comme pas deux (c'est une véritable pro du tir à l'arc qui sait parfaitement se défendre et chasser le gibier seule pour rapporter de la nourriture au reste de la maisonnée) mais aussi d'une douceur et d'une innocence incroyables. Cette dualité en elle m'a profondément émue et j'ai aussi trouvé que CELA FAISAIT DU BIEN, un personnage féminin tout en nuances, ni tout blanc, ni tout noir et dont la générosité et la gentillesse n'annulent en rien son immense courage et sa volonté de se montrer utile et, sans en avoir pleinement conscience, l'égale des hommes. En tout cas, pour ma part, j'ai trouvé que ses compétences traditionnellement dites "masculines" (oui, avec les gros guillemets) n'enlevaient en rien à sa féminité. Vous l'aurez compris, Amir ne possède que de merveilleuses qualités selon moi. S'ajoutent à celles déjà énoncées une spontanéité touchante, une fabuleuse sollicitude et une magnifique humanité. Rien que ça. L'élaboration d'un tel personnage reflète selon moi toute la chaleur humaine et l'authenticité qui se dégagent de ce captivant manga.
In fine, je retire ce que j'ai dit : au fond, ce qui m'a VÉRITABLEMENT captivée dans ce manga, encore plus que ses merveilleux et extrêmement complexes personnages, c'est la relation encore plus ambiguë et naissante entre deux des personnages principaux, Amir et Karluk, qui serait considérée comme tout ce qu'il y a de plus incongrue à notre époque actuelle (du moins dans notre partie du monde occidentale). En effet, nous avons d'un côté une épousée qui est déjà pleinement femme, même si elle a su indubitablement conserver son âme d'enfant, pure, naïve et innocente ; de l'autre, nous avons un tout jeune garçon pourtant déjà élevé au rang d'homme et qui joue donc d'emblée un rôle crucial au sein de son village. Cependant, la mangaka pose un regard sans jugement aucun sur ce mariage très particulier. Au contraire, elle décrit les premiers balbutiements de leur relation incomparable à aucune autre avec une tendresse presque palpable et en tout cas indéniablement contagieuse. Pour ma part, j'ai trouvé la progression de la très belle relation de ce couple vraiment bien amenée par Kaoru Mori, avec beaucoup de bienveillance et de patience. Ce couple est peut-être tout ce qu'il y a de plus improbable aux yeux de nous occidentaux mais le temps de la lecture, il nous semble résolument crédible, authentique, réel. Vous l'aurez compris, je suis tombée amoureuse de cette incroyable histoire qui s'annonce grande et, je l'espère, heureuse.
Pour conclure, je dirais que ce premier tome a su tenir toutes ses promesses avec entre autres un graphisme absolument sublime et extrêmement soigné et une intrigue qui tient la route et met en avant un mode de vie issu d'un autre temps tout bonnement passionnant. En clair : Nanette est conquise ! Alors, qu'est-ce que vous attendez pour foncer vous aussi ?! Je vous le garantis : vous ne reviendrez pas de cet extraordinaire voyage que Kaoru Mori nous propose de faire ici, c'est moi qui vous le dis !
Au bout de quelques pages, on découvre que la famille d'Amir regrette de l'avoir mariée et souhaite la récupérer.
Il faudra pourtant attendre les tomes suivants pour en savoir plus car celui-ci est surtout destiné à installer l'histoire et les personnages.
Amir apprend sa nouvelle vie et se révèle une jeune femme sage et intelligente.
Son mari si jeune est un peu impressionné, mais c'est un personnage prometteur, comme tout ceux qui sont présentés dans ce tome d'ailleurs.
Certains sont plus discrets que d'autres, mais tous sont intéressants, comme ce Smith, un jeune explorateur anglais qui suit tout cela d'un oeil attentif.
Et puis l'auteur a su soigné les décors en dessinant les lieux avec un luxe de détails.
Qu'il s'agisse de la maison ou de la plaine, les arrière-plan sont précis, travaillés, et sont sans doute le fruit de nombreuses recherches.
On est immédiatement plongé dans l'époque décrite et on admire les tissus, les tentures et les motifs sculptés sur les bois des maisons.
Il y a aussi un petit épisode qui permet de comprendre comment on fabriquait une maison et l'histoire coule toute seule, sans même qu'on s'en aperçoive.
Je n’ai lu que les deux premiers tomes pour le moment mais c’est un véritable coup de cœur ! Pourtant l’attente était grande : je voulais le lire depuis un moment et les critiques étaient très bonnes. Le dessin est splendide. Le travail est d’une précision et d’une finesse incroyables. Quand on voit le résultat, on comprend pourquoi l’auteure prend autant de temps pour sortir chaque tome (1er tome en 2011, 7ème tome en 2015). Et l’attente en vaut la peine. Le scénario est très bien rythmé. Je ne me suis pas ennuyée un instant. Bien que nous ne soyons pas toujours dans l’action, chaque planche est utile à l’histoire et vient développer les personnages et leur psychologie. Karluk et Amir sont très touchants. Ils ont beaucoup d’empathie et sont très prévenants l’un envers l’autre. Aucun bémol pour moi dans ce manga. Je suis impatiente de découvrir la suite et j’espère que celle-ci sera tout aussi passionnante.
Bride Stories est ma première expérience de manga. Même si je savais qu’il faut lire les pages de droite à gauche, mais également dans la page, les habitudes sont ancrées en nous et les réflexes m’ont parfois fait reprendre la lecture dans l’autre sens, et là bien sûr, il n’est pas facile de suivre ! Une fois passé ce léger inconvénient, la lecture est agréable et l’on se laisse gentiment prendre par les aventures de ces jeunes mariées. Il y a au moins 7 tomes, et j’ai déjà bien envie de lire la suite. Brides Story, cette série de Kaoru Mori, relate des histoires de jeunes mariées, au 19ieme siècle, en Asie centrale sur la route de la soie.
Je me suis plongée avec délice dans ce manga superbe. Le fil conducteur de ces aventures est un ethnologue anglais, Henri Smith, que l’on aperçoit de temps en temps au fil des pages, et qui étudie avec attention la vie et les coutumes des habitants de ces villages. Dans ce premier épisode, nous découvrons Amir, une jeune femme de 20 ans que sa tribu, les Hargal, vient de donner en mariage à Karluk, un jeune homme de … 12 ans !
C’est bien sûr totalement idyllique, cette jeune femme si belle aux habits extraordinaires semble être adoptée avec beaucoup de gentillesse par toute sa belle-famille. Elle est très douée pour la chasse, elle sait coudre et cuisiner, montre de la compassion et du sentiment pour son jeune époux, c’est une vraie perle ! Qu'importe, l’aventure se déroule, prétexte à présenter la vie paysanne, les artisans, les coutumes vestimentaires, les bijoux, la chasse aux lapins, les chevauchées, la vie dans la yourte. C'est agréable et on a juste plaisir à tourner les pages.
L’histoire est portée par un graphisme incroyablement beau, d’une grande finesse et très détaillé. C’est une véritable dentelle graphique qui présente le travail du bois, les tissus, les vêtements, les yourtes, les animaux avec un réalisme et une poésie incroyables. Je suis peut être légèrement iconoclaste, mais dommage que les mangas ne soient pas colorés, surtout quand on voit la couverture du premier tome.
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