Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Jerome Magnier-Moreno

Jerome Magnier-Moreno
Jérôme Magnier-Moreno est né en 1976 à Paris. Après des études d'architecte paysagiste, il débute une carrière de peintre en 2001, réalisant des paysages à la fois figuratifs et abstraits qu'il signe du pseudonyme RORCHA. Parallèlement à son travail d'atelier, il trouve dans l'écriture une autre ... Voir plus
Jérôme Magnier-Moreno est né en 1976 à Paris. Après des études d'architecte paysagiste, il débute une carrière de peintre en 2001, réalisant des paysages à la fois figuratifs et abstraits qu'il signe du pseudonyme RORCHA. Parallèlement à son travail d'atelier, il trouve dans l'écriture une autre approche de la réalité et du paysage qu'il exprime dans Le saut oblique de la truite, son premier roman.

Avis sur cet auteur (4)

  • add_box
    Couverture du livre « Highlands » de Jerome Magnier-Moreno aux éditions Gallimard

    Geneviève Munier sur Highlands de Jerome Magnier-Moreno

    Parce que j’avais réagi à l’avis d’une amie sur son roman "Highlands", l’auteur Jérôme Magnier-Moreno m’a gentiment adressé un marque-page illustré par ses soins. Puis est arrivé l’ouvrage avec une sublime dédicace. Je viens de le refermer, éblouie de couleurs, de mots, de paysages, de...
    Voir plus

    Parce que j’avais réagi à l’avis d’une amie sur son roman "Highlands", l’auteur Jérôme Magnier-Moreno m’a gentiment adressé un marque-page illustré par ses soins. Puis est arrivé l’ouvrage avec une sublime dédicace. Je viens de le refermer, éblouie de couleurs, de mots, de paysages, de souvenirs.

    Avant d’ouvrir le livre, j’admire la couverture ornée d’une peinture : "Plein Ciel" de l’auteur lui-même, ou plutôt de Rorcha, son nom d’artiste-peintre. Je lis la jolie dédicace, la belle préface de Grégoire Bouillier et je m’attarde sur la carte. Passionnée de culture celte, je connais tout de l’Ecosse, son histoire, sa musique, ses danses et sa langue gaëlique, que je ne parle ni ne comprends mais adore écouter. Alors, commençons par le début…

    Des cris, une dispute de couple, un mot lancé "Je pars", un autre "Je reviens dans une semaine" écrit sur un Post-it et laissé dans l’entrée, une porte qui claque…et voilà le narrateur à bord du "Caledonian slipper" et moi avec en direction du nord de l’Ecosse. A partir de là, je plonge dans un océan de couleurs, du bleu pétrole au turquoise de banquise, en passant par le noir de bougie, le vert paradis ou encore l’incroyablement mauve. Le voyage en train est magnifique, arrosé de whisky, décrit magistralement, fait de paysages grandioses et de réflexions intérieures. Car il s’agit aussi d’un retour vers le passé, un moyen de retrouver les sentiments originels, de revivre les moments heureux d’avant, quand la mère était encore présente.

    Ecrit à la fois au stylo et au pinceau, les mots et les tableaux se confondent, les couleurs se fondent et le passé se mêle au présent. L’écriture est une merveille qui nous parle de la nature comme elle naît sur la toile "Nuances chocolat, pistache, tabac, dans les replis du terrain ; chair de caramel élastique qui rebondit sous mes pas le long du sentier parsemé de minuscules orchidées violettes. De véroniques sauvages aussi." Elle nous parle de peur et devient rêve. Et le lac sans nom, le fameux "unnamed" de la carte reste du domaine mémoriel.

    "Higlands" est un fabuleux roman, un livre inestimable, un moment de lecture d’un infini plaisir.

    https://memo-emoi.fr

  • add_box
    Couverture du livre « Highlands » de Jerome Magnier-Moreno aux éditions Gallimard

    Magali BERTRAND sur Highlands de Jerome Magnier-Moreno

    Si Jérôme Magnier-Moréno n’avait pas intercepté un échange enthousiaste autour de son livre et aimablement proposé à la bibliothécaire que je suis d’en envoyer un exemplaire à son établissement, il y a fort à parier que mon envie de le découvrir serait resté « lecture morte » comme beaucoup...
    Voir plus

    Si Jérôme Magnier-Moréno n’avait pas intercepté un échange enthousiaste autour de son livre et aimablement proposé à la bibliothécaire que je suis d’en envoyer un exemplaire à son établissement, il y a fort à parier que mon envie de le découvrir serait resté « lecture morte » comme beaucoup d’autres, surclassée, dépassée, à la fois par tant d’autres tentations et si peu de temps pour succomber ! Sans compter que, un texte racontant à la fois un voyage et une introspection, illustré par des tableaux de l’auteur représentant aussi bien ce qu’il voit que ce qu’il ressent des paysages qu’il traverse, quelle tannée à classer pour un bibliothécaire un peu pointilleux ! Mais, pour la lectrice que j’ai été, quel bonheur de sauter hors des cases et de se laisser porter par la plume élégante et chaleureuse comme un vieux tweed de Jérôme Magnier-Moréno. Peu importe qu’il s’agisse d’un road movie, d’une réflexion sur le temps qui passe ou l’amour qui s’en va, peu importe que le texte soit autobiographique ou pure invention, l’auteur, lui, parle de son « roman » et c’est très bien comme ça.
    Car c’est ainsi qu’on lit, porté à la fois par un vrai talent littéraire à conter une histoire dans laquelle on entre à sa suite (qui n’a jamais rêvé d’être cet homme qui claque la porte de chez lui, saute dans un train au luxe désuet, remonte le courant de ses souvenirs jusqu’à un lieu hors du temps, suffocant de beauté, en méditant sur l’effondrement de son couple ou toute autre douleur enfouie ?) et celui d’un artiste peintre, capable de rendre, d’un regard, d’un geste, d’un éclat de couleur, la sensation aigue de l’ambiance d’un lieu. C’est une immersion complète et belle, multisensorielle, multi émotionnelle, la définition même du voyage…la lecture d’été idéale en quelque sorte !

  • add_box
    Couverture du livre « Highlands » de Jerome Magnier-Moreno aux éditions Gallimard

    Alex-Mot-à-Mots sur Highlands de Jerome Magnier-Moreno

    Des bleus, des ocres, mais aussi des rouges et des noirs. Toute la palette chromatique s’invite en Ecosse sous les mots du peintre Jérôme MAGNIER-MORENO, alias Rorcha.

    J’ai aimé voyager avec lui depuis Paris jusqu’aux Highlands et au lac sans nom, à la fois sur les traces d’un beau souvenir...
    Voir plus

    Des bleus, des ocres, mais aussi des rouges et des noirs. Toute la palette chromatique s’invite en Ecosse sous les mots du peintre Jérôme MAGNIER-MORENO, alias Rorcha.

    J’ai aimé voyager avec lui depuis Paris jusqu’aux Highlands et au lac sans nom, à la fois sur les traces d’un beau souvenir d’enfance mais aussi pour fuir après une dispute avec sa compagne.

    J’ai aimé voyager avec lui en train de nuit au gré de son insomnie.

    J’ai eu froid avec lui dans le brouillard de la lande.

    Car l’auteur est un magicien des mots qui m’a envoûté jusqu’à le suivre au bout du monde.

    J’ai aimé découvrir certains de ses tableaux magnifiques en parallèle du texte : les couleurs franches et les nuances des cieux et des terres.

    Un voyage plein de poésie et de couleurs qui m’a littéralement enchanté et que je vous invite à faire.

    https://alexmotamots.fr/highlands-jerome-magnier-moreno/

  • add_box
    Couverture du livre « Le saut oblique de la truite » de Jerome Magnier-Moreno aux éditions Phebus

    Nicolemotspourmots sur Le saut oblique de la truite de Jerome Magnier-Moreno

    "Pour que quiconque entrevoie ce bleu lumineux et profond, il lui faudrait vivre exactement mon expérience. Partir en Corse dans le but d'y rencontrer un ami, ne pas le trouver au rendez-vous, puis dormir dans cette horrible maison d'hôte et, de bon matin, s'accouder à la rambarde du pont...
    Voir plus

    "Pour que quiconque entrevoie ce bleu lumineux et profond, il lui faudrait vivre exactement mon expérience. Partir en Corse dans le but d'y rencontrer un ami, ne pas le trouver au rendez-vous, puis dormir dans cette horrible maison d'hôte et, de bon matin, s'accouder à la rambarde du pont surplombant les gorges du Golo. Seule cette expérience lui donnerait accès au bleu que je vois ce matin".

    Jérôme Magnier-Moreno est peintre et son roman se compose de touches de couleurs qui sont autant de sensations et d'instants comme photographiés sur le vif. On imagine que pour lui, chaque souvenir est relié à une ou plusieurs couleurs, comme le jaune de la boîte aux lettres à laquelle il confia les exemplaires de son manuscrit un beau jour de 2016, plus de dix ans après avoir commencé à relater cette escapade corse de 1999. Quelques jours de marche et de pêche à la mouche prévus en compagnie d'un ami, Olivier, rencontré lors de leurs études d'architecture, un être assez fantasque et imprévisible pour que son absence au rendez-vous n'inquiète pas plus que ça notre narrateur. Quelques jours essentiels, d'introspection et de retour sur lui-même, qui vont marquer à jamais la suite de son parcours.

    Le moins que l'on puisse dire c'est que ce roman n'est pas commun. Plus qu'un livre, c'est une œuvre d'art. Et comme toute œuvre d'art, il peut laisser perplexe, ouvrir des abîmes de réflexion, faire sourire ou grincer des dents. On peut être sensible, comme je l'ai été à la palette du peintre dans laquelle l'écrivain trempe sa plume. Et en même temps un peu agacée par les moments plus crus dont nous gratifie ce héros un peu paumé alors qu'on aurait préféré qu'il continue à nous faire profiter du paysage en silence. Question de sensibilité sans doute...

    La Corse et ses paysages sont comme une pommade sur les blessures des corps et des âmes, tout comme l'écriture semble l'avoir été pour l'auteur, des années après ce voyage et les événements qui l'ont marqué. Et cet ouvrage, en lui permettant de lier écriture et peinture (dessins de couverture), ses deux modes d'expression favoris, revêt certainement une importance qui dépasse largement le simple objet éditorial et que l'on pense percevoir entre les lignes.

    "J'écris quotidiennement depuis si longtemps maintenant, depuis les débuts de mon adolescence, l'écriture fait tellement partie de moi, de ma manière de vivre, que j'utilise les mots exactement comme d'autres le feraient d'une caméra ou d'un appareil photo."

    Et la balade fut loin d'être désagréable entre bleus, verts, rouges et jaunes qui donnent envie de se laisser aller à la contemplation et de laisser la nature combler nos vides et lisser nos cicatrices.

Thèmes en lien avec Jerome Magnier-Moreno

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !