Malgré mon appétit vorace en termes de lectures, la profusion de talents a souvent raison de mes ambitions et j’arrive parfois après la bataille. Cette fois, il aura fallu attendre une quinzaine de livres d’Isabelle Villain et le sixième épisode de sa série De Lost pour qu’enfin un exemplaire finisse dans mes mains. Tout vient à point à qui sait attendre !
Cet opus ne fait pas dans la dentelle. Rapidement, l’intrigue est dévoilée et elle est diabolique. Des tueurs passent à l’action, au hasard, juste pour répondre à des ordres. Les services de police sont donc démunis devant cette cruauté sans mobile. L’enquête ne s’octroie aucun repos face à cette mécanique meurtrière qui semble inéluctable. Les chapitres s’enchainent sur un train d’enfer, sans nous laisser reprendre notre souffle.
Ce polar est court et se concentre son scénario. Il effleure des thèmes actuels sans vraiment les fouiller. Son objectif n’est pas celui-là et toute sa dynamique tend vers l’efficacité ! Mais cette histoire prend tout de même le temps de faire évoluer la vie privée de Rebecca et de ses acolytes. Si j’avais lu les précédents volumes, j’aurais surement pu mieux appréhender cet approfondissement des personnages. Ceci étant, je n’ai pas été déragé par ce manque d’informations et je trouve que le livre se lit bien seul.
« Game over » est une preuve supplémentaire qu’il n’est jamais trop tard pour découvrir de nouvelles plumes. Ce premier contact avec Isabelle Villain m’a convaincu. Elle possède un véritable savoir-faire pour mener à bien une mécanique infernale et pour nous prendre au piège dans ses filets. A l’instar des romans très rythmés de Nicolas Feuz ou de M.J Arlidge, son dernier thriller dégage une énergie qui agira telle une dose d’adrénaline et vous n’aurez d’autres choix que de le lire d’une traite !
https://leslivresdek79.com/2025/02/04/993-isabelle-villain-game-over/
Dans ce sixième volet des aventures de Rebecca de Lost, nous sommes au cœur d’une intrigue captivante, où les dérives du numérique, des réseaux sociaux et des jeux vidéo en ligne prennent une tournure terrifiante. Tout commence par un événement glaçant : une femme de 85 ans est poussée sous un bus. Ce drame marque le début d’une série de meurtres en binômes, commis simultanément à différents endroits de Paris, et j’ai suivi avec fascination Rebecca et son équipe dans cette enquête hors du commun.
J’ai trouvé que l’autrice abordait avec beaucoup de justesse des thématiques sensibles, comme les dangers du numérique ou les traumatismes personnels, qu’elle mêle habilement à l’intrigue principale. L’histoire tourne autour de trois joueurs en ligne – Floki, Raptor et Argos – dont les défis meurtriers franchissent la frontière du virtuel pour devenir bien réels. La tension est constante, renforcée par des chapitres courts et rythmés, et des rebondissements imprévisibles.
En parallèle, j’ai été touchée par les révélations personnelles qui ébranlent Rebecca et la poussent à envisager un tournant décisif dans sa carrière. Cette dualité entre sa vie privée et son rôle de cheffe d’équipe donne une dimension émotionnelle forte au roman. L'apparition de faits historiques, comme les spoliations d’œuvres d’art durant la Seconde Guerre mondiale, ajoute une dimension poignante et instructive. Les passages historiques, loin d’être de simples digressions, s’intègrent naturellement à l’histoire, apportant une profondeur supplémentaire à l’intrigue.
Le style d’Isabelle Villain m’a séduite par sa fluidité et sa précision. En mêlant faits divers, éléments historiques et suspense, elle ancre son récit dans une réalité troublante. Avec Game Over, j’ai découvert un thriller intense et glaçant, qui interroge sur les dangers du numérique et les failles de notre société. Une lecture qui m’a captivée du début à la fin ! Bonne lecture.
https://latelierdelitote.canalblog.com/2025/01/game-over.html
La scène initiale peut porter à confusion pour les témoins. Pourtant, nous le savons, nous lecteurs, quelqu’un a volontairement poussé cette vieille dame sous les roues d’un bus. Plusieurs faits divers analogues ont lieu à cette période, incitant la brigade à relier entre eux ces accidents et à en reconnaître la nature criminelle. Pourquoi ? Quelle motivation pour les criminels ? C’est ce que devra établir l’enquête.
Sur fond de jeux vidéos, et d’antihéros qui ne parviennent plus à différencier le virtuel et la réalité, Isabelle Villain nous propose un thriller efficace et bien mené, pour lequel on retient sa respiration à chaque nouvelle action stressante.
Cependant, en parallèle, une autre enquête plus intime s’immisce dans l’intrigue, puisque la commandante Lost, cherche à comprendre ce qui a amené sa famille à effacer de son histoire sa grand-mère qui vient de décéder.
C’est le premier ouvrage que je lis de l’autrice, et j’apprends donc que la commandante rend son tablier ! Game over ! C’est un peu court, d’autant que l’intrigue s’achève sur une fin ouverte qui risque fort de rester en l’état !
Un récit attractif, mais un petit bémol pour la fin.
Merci aux éditions Taurnada pour l’envoi de ce service de presse numérique via NetGalley France. Cette chronique n’engage que moi.
256 pages Taurnada 16 janvier 2024
#GameOver #NetGalleyFrance
Lorsque la commandante Rebecca de Lost est chargée de l'enquête, 6 personnes en apparence sans lien entre elles ont été assassinées, en trois semaines, le mercredi, à la même heure, une dans Paris et l'autre dans les Hauts-de-Seine. Très vite les enquêteurs comprennent qu'il y a deux assassins mais ils sont loin d'avoir idée de ce qui les attend.
Je n'avais pas été emballée par le premier livre de l'auteure que j'ai lu "A pas de loup" et j'ai voulu faire une autre tentative. Ce fut bien mieux mais je ne suis pas totalement convaincue.
C'est un thriller qui tient ses promesses, sans temps mort, du suspense , du rythme et un(e) lecteur/trice surpris. C'est un thriller glaçant qui fait s'interroger sur la probabilité que la fiction devienne un jour la réalité. C'est un thriller ancré dans son temps puisqu'il est question de jeux vidéo dont certains jeunes sont tellement accro qu'ils ne distinguent plus la réalité du virtuel, où la violence est banalisée. C'est un thriller où la vie privée de la commandante recèle son propre lot de surprises.
Les personnages ne sont pas que des policiers mais des femmes et des hommes qui doutent, avec leurs fragilités, leurs faiblesses, qui instillent un peu d'humanité dans les horreurs qu'ils côtoient.
Cependant, je regrette que la fin nous laisse sur notre faim, frustrés. En effet, deux psychopathes dont on ne sait rien, sont dans la nature et une chose est sûre, ils vont recommencer. On se dit que c'est pour appâter le/la lecteur(trice) mais même pas puisque l'auteure annonce que cette sixième enquête de Rebecca est la dernière. J'ai eu l'impression d'une fin un peu bâclée. Enfin, j'aurais préféré que les notes explicatives soient mises en bas de page ou à tout le moins en fin de chapitre car avec une liseuse, il n'est pas facile d'aller chaque fois à la fin du roman.
#GameOver #NetGalleyFrance
Game Over
Game Over
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De l'or et des larmes
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Blessures invisibles
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Âmes battues
Mauvais genre
Un rendez-vous qui sent le sapin...
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