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L’autrice prend conscience de cette part méconnue de son histoire familiale après une remarque troublante sur son fils blond aux yeux bleus.
Elle découvre alors l’existence des Lebensborn, des maternités créées par les nazis pour encourager la naissance d’enfants correspondant à leur idéal de la « race aryenne ».
Ces établissements accueillaient les femmes enceintes et les nouveau-nés souvent issus d’unions entre soldats allemands et femmes des pays occupés, notamment en Norvège, Allemagne, Pologne, Autriche, Danemark, Pays-Bas, Belgique et France.
Je connaissais vaguement cet aspect de l’Histoire, et cette lecture m’a permis d’approfondir mes connaissances sur ces événements tragiques.
Les nazis ont fondé une trentaine de ces établissements, où environ 15 000 enfants sont nés.
J’ai trouvé cette bande dessinée à la fois instructive et éclairante au point de la partager avec mes enfants.
À travers son témoignage poignant, elle dévoile un aspect méconnu, voire occulté, de la Seconde Guerre mondiale, soulignant ses conséquences sur plusieurs générations.
Un roman graphique bouleversant, qui donne une voix à ceux dont l’histoire a longtemps été passée sous silence.
Une BD que je recommande vivement.
Isabelle Maroger vient avec son ouvrage nous ramener à la réalité quotidienne des conséquences des actes tristement historiques des Nazis. On peut suivre par son enquête le parcours identitaire de la petite-fille, de la fille et celui existentiel de la grand-mère qui a rencontré un jour un officier allemand...
A la suite du roman graphique, il y a un court récit et une bibliographie sur le sujet des Lebensborn qui permet de continuer à découvrir cette histoire qui fait l'objet d'une sorte d'omerta notamment en Norvège.
C'est un sujet, les maternités âryennes, que j'ai découvert il y a une dizaine d'années, et si ce récit n'est pour ma part, pas révolutionnaire, il permet quand-même de percevoir l'impact direct de cet effroyable fait historique sur la vie d'individus concrets.
J'ai aimé que ce ne soit pas romancé. Il m'a peut être manqué d'un peu de perspective, ce qu'offre de façon trop succinte le très court récit écrit et la bibliographie de fin.
Cet ouvrage a le principal mérite de faire découvrir cette réalité à un public nouveau. En espérant qu'un jour, les états ouvriront réellement l'accès à l'information transparente, au moins pour les familles concernées.
L'autrice et illustratrice Isabelle Maroger raconte ici l'histoire de sa mère, née en Norvège en 1944 et adoptée par un couple français en 1946. Katherine Maroger avait déjà raconté son histoire, publiée en 2008 sous le titre "Les racines du silence". Sa fille expose ici sa vision, sous forme de roman graphique, sous le titre "Lebensborn", car il s'agit du nom donné à ces "fontaines de vie". Ces maternités accueillaient en effet certaines mères et surtout, leurs enfants "potentiellement aryens"... J'ai découvert cet affreux concept en lisant cet album.
J'ai beaucoup aimé ce roman graphique. Les dessins sont simples, clairs, dans le style "dessins de presse" joliment crayonnés. Les couleurs sont intelligemment utilisées pour mettre en exergue certaines actions ou personnages. le scénario n'est pas chronologique. Très bien rythmé, il met en avant le point de vue de l'autrice, tout en expliquant parfaitement l'expérience de sa mère et de sa grand-mère biologique. Les dernières pages de l'album m'ont beaucoup émue. C'est un récit très factuels et très sensibles à fois, tout en simplicité.
Attention coup de coeur, c'est une véritable petite pépite. ♥
Isabelle Maroger nous convie dans ce roman graphique très personnel dans l'intimité familiale à la recherche de ses origines, en quête d'identité. C'est l'histoire de sa maman, Katherine mais aussi un pan de l'Histoire, une réalité du passé durant la seconde guerre mondiale; l'existence des Lebensborn qui se traduit par "fontaines de vie".
C'est tout en douceur, pudeur et émotion que le sujet est abordé.
Isabelle a toujours su que sa maman était née en Norvège et qu'elle avait été adoptée. Un jour, au collège en 1993, elle entend parler de ce programme mis au point par Himmler de repeupler l'Allemagne d'une race pure et de l'existence de ces pouponnières dont un grand nombre implanté en Norvège. Sa mère est née en 1944 en Norvège, c'est le premier choc ! 15 à 20 000 enfants seraient nés dans ces Lebensborn.
En 1998 avec l'avénement d'internet et suite au décès de sa mère aimante d'adoption, un déclic et commence alors les recherches de sa famille biologique.
C'est magnifique, le dessin est rond tout en douceur. Noir et blanc et couleurs savamment liés. Ce récit est un moment d'amour, de tendresse et de douceur. On apprend l'histoire grâce à un petit dossier en fin de roman graphique.
Cela se lit rapidement, c'est doux, émouvant, réconfortant. Un joli point de départ pour aborder un sujet de l'Histoire un peu moins connu et moins tendre. Il donne une autre vision des choses et complète bien "La pouponnière d'Himmler" de Caroline De Mulder (très documenté au niveau historique) et l'inoubliable "La race des orphelins" d'Oscar Lalo.
Une petite pépite je vous dis à découvrir au plus vite.
Ma note : ♥♥♥♥♥
Les jolies phrases
Trouver ses racines, c'est avoir une force pour mieux grandir...
Donner la vie, c'est aussi ressentir sa fragilité. La vie à son balbutiement...
https://nathavh49.blogspot.com/2024/06/lebensborn-isabelle-maroger.html
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