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A 73 ans, l'auteur réalise qu'elle est vraiment devenue vieille.
Et tous les constats liés à l'âge lui laissent un goût d'amertume.
Elle se voit d'un œil extérieur, entrée dans la catégorie des vieux, à qui on laisse sa place dans le métro, que l'on appelle « ma p'tite dame ».......
Elle se rend compte que ses conversations avec ses amies sont souvent « tamalou ».
Et pourtant elle a une vie plutôt intense entre les États-Unis et Paris, entre ses activités intellectuelles et féministes.
Mais, voilà, maintenant elle est vieille, vieille et seule.
Et oui, ça passe vite une vie.
Incroyable la vitesse à laquelle on arrive à cette étape.
Beaucoup de ses constatations reflètent parfaitement la réalité.
Et elle en parle avec humour.
On se sent un peu poussé à l'écart, oh, imperceptiblement, soit par le corps qui lâche petit à petit, soit par le comportement de l'entourage et de la société.
Même si tout ça n'a rien de bien réjouissant, je trouve qu'Isabelle de Courtivron le prend vraiment mal et heureusement que son pessimisme n'est pas de l'avis général.
Un livre autobiographique sur le temps qui passe,les choix de vie de femme,le décalage avec les nouvelles générations:une valse - hésitation de cette enseignante de lettres française et vivant aux Etats-Unis,se sentant étrangère dans ses deux pays. Pas d'enfants,plusieurs fois mariée,elle nous invite à réfléchir au sens de la vie,à la vieillesse du corps qui se fane peu à peu.Qu'espérer?
Plus un témoignage...qui ne m'a pas vraiment passionné,avec l'impression qu'elle était à côté de!mais un point de vue intéressant.
Récit autobiographique d'Isabelle de Courtivron qui comprend du jour au lendemain qu'elle est devenue "vieille". Une interrogation sur ce moment de basculement dans une vie qui passe à une vitesse folle.
Au fil des pages, l'auteure relate son expérience de la vieillesse en revisitant son passé, ses amours, ses amitiés, et sa vie professionnelle. Plusieurs facteurs lui rappellent sa vieillesse : son corps, la société, son esprit.
Des chapitres plutôt courts avec comme une sorte d'épitaphe à chaque début (une citation, une chanson...) qui donne une richesse supplémentaire au texte.
Isabelle de Courtivron évoque le rapport aux corps, à cette jeunesse qui l'entoure sans pourtant la voir, à sa féminité. Mais aussi des questions plus profondes sur la maladie, la mort et même les nouvelles technologies qui la dépassent.
Un récit sur la vieillesse certes, mais décrit avec une grande lucidité, grâce à son côté touchant et drôle. Des références littéraires très présentes avec Simone de Beauvoir, Virginie Despentes, Colette, qui renvoie à la vie professionnelle d'Isabelle de Courtivron, qui offre une grandeur au texte.
"L'été où je suis devenue vieille" est un constat amer et doux sur le temps qui passe (surement trop vite), à la fois réaliste, parfois cru. Un récit avec des thèmes forts et un objet livre magnifique (notamment la couverture et les premières pages).
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