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Myra vient de perdre sa fille dans un accident causé par un diplomate qui ne sera jamais poursuivis pour répondre de ses actes. Deux ans plus tard au bord se voyant sombrer dans la dépression, elle va avoir l’idée de créer un cercle secret. Un roman simple et efficace à la fois, une lecture rapide et parfaite pour passer un week-end cocooning. Tout d’abord j’ai apprécié l’idée d’un groupe féminin pour réparer les injustices et les préjudices dont elles ont été victimes. Le personnage de Charles devient quand à lui essentiel en apportant ses compétences insoupçonnées qui seront bien utiles aux 7 femmes dans leur entreprise de vengeance, puisqu’il s’agit bien de cela. A partir de ce moment, il m’a fallu prendre un peu de recul tant les plans élaborés manquent de crédibilité, on reste surtout dans un fantasme de vengeance et après tout pourquoi pas. Ce qui m’a en revanche gênée c’est le manque de personnalité des personnages, pas moyen d’entrée en empathie avec elles, elles semblaient si superficielles. Les dialogues sont cousus de fil blanc mais malgré tout j’ai poursuivie ma lecture sans me poser trop de questions. J’étais curieuse de voir ce qu’allaient mettre en place ces 7 femmes lésées par le système judicaire américain. De ce point de vue je n’ai pas été déçue par leurs imaginations et par leur revanche. Originale et parfois drôle j’ai eu le sentiment que ce livre devrait plaire plus aux femmes qu’aux hommes, près tout on y raconte des histoires de femmes. Vengeance à temps partiel est le premier d’une série nommée Sisterhood, je ne crois pas que je lirai les tomes suivants, car même s’ils apportent un divertissement certain, j’attends plus de profondeur et de crédibilité à l’histoire et aux personnages. Ceci dit, pour passer un moment sans prise de tête, c’est le livre qu’il vous faut. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/05/05/37303784.html
Passer votre chemin, il y a tellement mieux ailleurs.
L'auteur pense écrire là une comédie romantique sur 4 sexagénaires bien décidées à reprendre leur vie en main. Elles sont en fait très caricaturales d'une société américaine. Le personnage principal croule tellement sous l'argent qu'elle nous le répète en permanence. Elle se mêle de tout, décide à la place des autres et n'est en rien sympathique. Quand il lui arrive quelque chose, on se retient d'applaudir. Ses amies ( vu comment elle les traite ce terme est somme toute assez peu adapté) rencontrent des problèmes plus terre à terre et pourraient être touchantes si elles n'étaient pas que des jouets. Bref un grand ennui nous prend rapidement à la lecture de ce roman, que je n'ai pour ma part pas réussi à finir. Peut-être ai-je raté ce qui fait le charme de cette histoire?
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