Un suspense maîtrisé avec une pointe d’humour noir
Un suspense maîtrisé avec une pointe d’humour noir
En tant que commissaire à la police judiciaire, spécialisé dans les affaires de banditisme, Fabio Benoit propose au lecteur de revêtir l’uniforme et d’entrer dans un métier aux compétences multiples. Dans ce thriller, sans risque mais non sans émotion, l’écrivain nous transporte sur les lieux des crimes, là où l’angoisse est forte, le trouble palpable, au cours d’enquêtes interminables. Ceci mobilise évidemment bien des fonctionnaires et chercheurs pas toujours sur les mêmes longueurs d’onde, puis entrent en scène les acteurs du crime. Entre-temps, parole aux témoins et entourage des bandits pour entretenir un suspens sur plus de trois cents pages.
« Libérer la bête », le titre du premier court chapitre, décrit la force ascensionnelle d’un homme qui rêvait de musique, parcours dévié par son père heurté par la maffia calabraise. Qui est cette bête qui va le propulser vers le sommet « jusqu’à atteindre le plus souvent possible cet orgasme qui calmera toutes mes pulsions insoutenables » ? Une allumette !
Nous sommes sous l’emprise maffieuse « Des criminels qui n’ont pas hésité à enlever, torturer, faire chanter et assassiner. Mais des hommes qui ont toujours farouchement défendu les valeurs de nos ancêtres, leurs propriétés et leur liberté ».
Dans un contexte violent, se succèdent incendies faisant table rase de tout être vivant, homme ou animal, de vengeances en règlements de comptes, où femmes et hommes de loi côtoient victimes plus souvent morts que vivants … tout ce qui ressemble à mes yeux à un enfer dans lequel je n’ai pas réussi à m’infiltrer, ressentant tout de même l’effroi auquel nul lecteur ne saurait échapper.
En effet, malgré le rythme imposé par la succession des affaires, la psychologie des personnages portée par un style limpide, je suis restée aux portes d’un univers de violence extrême. Dans ce monde énigmatique, la construction du thriller apporte sa part à l’édifice par les allers et retours qui le façonnent.
Enfin, je préviens les lecteurs amateurs de romans policiers de la non-objectivité de mon avis, je suis sortie très rarement convaincue de polars les plus célèbres ! Découvrez-le vous-même, commentez-le, je vous lirai !
L’ivresse des flammes
Une construction originale qui d’emblée nous installe dès les premières pages au cœur de l’intrigue. Le récit débute par une ode (par le ou la pyromane en question) à l’allumette et une fascination à la flamme qui va donner naissance à la pratique d’incendies criminels. Tout est dit dans le premier chapitre, mais il faudra attendre la fin du livre pour réellement tout comprendre...
Le fil de l’intrigue se déroule au gré des apparitions de chacun des personnages et de leur propre histoire.
Il y a Marco le commissaire chargé le pyromane aidé de Marianne une profileuse canadienne experte en ce domaine, installée en Suisse. Puis on découvre Nina la compagne d ‘Angel natif de Sardaigne qu’il a dû fuir pour échapper aux griffes de la Mafia calabraise. Ensuite c’est Sabrina, l’inspectrice méthodique surnommée “pitbull”...
L’histoire est construite d’une manière très originale par la narration de chacun des personnages (l’auteur fait parler chacun d’eux à la première personne).
L’enquête sera ainsi menée de front (et indépendamment) par chacun d’entre eux. Les différentes stratégies déployées entrainent les lecteurs à différentes suppositions et parfois quelques égarements.
Le suspense est bien maitrisé, la construction de l’histoire n'est pas banale, tous les ingrédients d’un bon polar sont réunis (avec une pointe d’humour noir pas négligeable !) pour s'accrocher aux pages et découvrir l’auteur de ces incendies criminels...
Quand il est question d’argent de pouvoir et d’honneur jusqu’où le genre humain est-il capable d’aller ?
J’ai découvert l’auteur Fabio Benoit grâce à Lecteurs.com. L’ivresse des flammes est le dernier volume d’un triptyque (Mauvaise personne et Mauvaise conscience que je n’ai pas lus). Bien que tout au long de l’histoire, Il est parfois fait références aux volumes précédents cela ne nuit en rien à l’intrigue... Une belle découverte en ce qui me concerne, j’ai beaucoup aimé la fin de l’enquête, j’ai découvert la pratique des bergers Sardes pour se procurer l’argent des plus riches et comment ils initiaient leur descendance pour la transmission de cette pratique (attention aux âmes sensibles !)… Sans omettre la fameuse légende des cochons dévorant les corps des indésirables...
Merci à Lecteurs.com et aux éditions Favre de m'avoir permis la lecture de ce bon polar dans le cadre du Cercle livresque. La police de Neuchâtel est sur les dents depuis qu'un pyromane sévit dans les campagnes environnantes, multipliant les actes criminels sans laisser d'indices. Elle va même faire appel à une profileuse de Lausanne qui va vite se rendre compte que deux des incendies ne sont pas l’œuvre du pyromane mais pourraient être liés à une autre affaire .
Un polar construit de manière originale puisque ce sont les protagonistes, chacun à leur tour, qui font défiler l'histoire, une histoire beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît .
A déguster sans attendre.
Lecture prenante sans tomber dans l'effusion de sang.
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