Pourquoi on aime ce roman que nos lectrices vous conseillent
Pourquoi on aime ce roman que nos lectrices vous conseillent
Emmanuelle Favier nous confie ses coups de cœur littéraires
« Le courage qu’il faut aux rivières » est le premier roman d’Emmanuelle Favier, au titre aussi captivant que l’est son histoire, sans unité de lieu ni d’époque.
Cette histoire interroge sur les coutumes ancestrales, la place des femmes, la question de genre mais aussi l’homosexualité féminine.
J’ai aimé ces femmes qui renoncent à leur condition de femme.
Lire VIRGINIA, c'est découvrir la jeunesse de Virginia Stephen, « avant qu'elle ne devienne Woolf »- Virginia Woolf pour la postérité- l 'écrivaine moderniste anglaise de l'entre deux guerres, auteure de 10 romans dont le célèbre MRS DALLOWAY , de six recueils de nouvelles et de nombreux ouvrages critiques .
Une biographie, construite à partir d'archives et de clichés qu 'Emmanuelle Favier interprète, et qui permettent un « regard panoramique sur toute la famille », comme en témoigne le réseau lexical de la photo qui ponctue l'ouvrage.
Elle présente méthodiquement Virginia, année après année, dans l'atmosphère culturelle d'une riche famille victorienne habitant un manoir londonien du quartier de Kensington, où se presse le tout-Londres littéraire et artistique . Une famille recomposée où vivent 9 enfants : « la triple couvée », au sein desquels Virginia se sent souvent seule .
Elle apparaît très tôt, comme une écrivaine en devenir, aimant créer des histoires et rédiger la gazette du quotidien familial :Hyde Park Gate News qu'elle signe Miss Jane alors qu'elle n'a qu' une dizaine d'années.
L'auteure la montre hantée très jeune par des obsessions mentales traduites par une métaphore récurrente qui préfigure sa mort par noyade volontaire en 1941 : celle d'un monstre marin aux grondements sourds qui n'en finit plus d'affleurer et que seule l'écriture permet de maintenir à distance .
Plus tard , jeune fille mal dans sa peau au corps long, maigre et encombrant , elle rêve d'émancipation dans la société victorienne corsetée où « une femme ne peut être qu'épouse ou sœur »
Emmanuelle Favier intégre le parcours de son héroïne dans la marche du monde en terminant chacun des chapitres de cette biographie par une liste de personnages célèbres ou d'événements marquants qui ont marqué chacune des année, liste qu'elle conclut toujours par une clausule faisant allusions aux feuilles d'automne, métaphore classique de la fuite inéluctable du temps qui mène inexorablement à la mort .
Une riche biographie d'une grande sensibilité, rédigée d'une plume élégante, souple, et poétique. Certains la trouveront peut-être un peu maniérée voire surannée. Moi, elle m'a charmée …..
Tout commence par la rencontre et le rapprochement de deux veufs. Leslie Stephen et Julia Duckworth. Chacun d’entre eux a déjà des enfants. De leur union naîtront Vanessa, Thoby, Adrian et Adeline Virginia Alexandra, surnommée Ginia, Ginny ou Miss Jan. Parfois the Goat. Avant de devenir pour la postérité Virginia Woolf. Une fratrie composée de huit enfants au sein de laquelle il faut trouver sa place dans un monde où les filles ne sont pas une priorité en termes d’éducation et où les perspectives sont essentiellement le mariage et la maternité.
Dans ce livre, Emmanuelle Favier explore l’enfance de Virginia avant qu’elle ne devienne Virginia Woolf. Une sorte de retour aux sources ou plus précisément une analyse de ce qui a fait de la jeune Virginia l’écrivaine de génie littéraire qu’elle fut et qu’on salue encore aujourd’hui. Emmanuelle Favier revient sur les blessures et les fêlures sur lesquelles s’est construite la personnalité de Virginia.
Esprit brillant et libre, la vocation d’écrivain de Virginia semble être apparue assez tôt. Mais l’avouer, dans une époque Victorienne étriquée et au sein d’une famille bourgeoise très classique où chacun doit rester à sa place, est une autre paire de manche !
Emmanuelle Favier entre dans l’intimité de l’enfant, de l’adolescente et de la jeune femme, éclairant au passage quelques zones d’ombre sur les relations entre les frères et sœurs et sur les drames qui ont jalonné sa jeunesse. Elle nous explique cet être hypersensible, torturé, esseulé au milieu de cette grande famille et privée de sa mère à treize ans qui sait parfois faire preuve de beaucoup d’humour.
C’est passionnant, tant par le portrait qui est fait ici que par la manière de le faire. Emmanuelle Favier, même si on sent qu’elle s’est beaucoup documentée et qu’elle a mené des recherches précises, assume totalement la subjectivité de l’auteure, obligée parfois de faire appel à son imagination plutôt qu’à une réalité avérée pour compléter les éventuelles carences de la biographie. Elle replace ainsi Virginia au cœur de cette famille qui constitue le second personnage de cette histoire et sans qui on ne peut expliquer Virginia et peut-être, aussi, sa fin tragique.
Un livre brillant qui donne vie et chair à une auteure devenue un véritable symbole.
Il ne s'agit pas d'une biographie. L'autrice imagine la vie de Virginia de sa naissance à la mort de son père. Nous regardons à travers la lorgnette cette petite fille née dans une famille recomposée d'un père écrivain reconnu et d'une mère d'une grande beauté, qui passe son temps en œuvres de charité.
La vie est monotone et triste. A cette époque, seuls les garçons ont le droit aux études extérieures. Les filles hélas restent à la maison. Heureusement la bibliothèque familiale est ouverte sans limites. Nous aurons droit à un chapitre par année où rien ne se passe vraiment à part les décès de membres de la famille ou amis.
Rien de très passionnant dans cette lecture très poétique tout en supposition. Je reconnais que l'écriture est belle mais cette lecture m'a lassée, agacée par l'écriture et l'accumulation des mots savants de l'autrice. Comme s'il fallait absolument étaler son savoir en mitraillant le lecteur . Trop !
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