Les incontournables d'une dame du roman noir
Les incontournables d'une dame du roman noir
Cette année, lecteurs.com est partenaire du Festival International "Quais du Polar" qui se déroule du 4 au 6 avri à Lyon. Evénement incontournable, lieu de rencontre des maîtres du genre avec notamment James Ellroy.
Les Explorateurs du polar ont rendu leur verdict et Les larmes de Pancrace de Mallock (Fleuve noir) arrive en tête !
C’est toujours un plaisir de retrouver ce duo enquêtrice hors normes. Lola et Ingrid, l’une commissaire retraitée de la police, l’autre effeuilleuse dans un cabaret, l’une est peu sportive, l’autre très affûtée. Et surtout leur amitié à toute épreuve leur faire passer d’excellents moments, et à nous aussi.
Si en plus elles vont faire un tour du côté de mes Pyrénées, alors que demander de plus !
C’est l’hiver au Pays-Basque. Un vieux berger est retrouvé mort dans les gorges situés tout en bas de la passerelle d’Holzarte. Suicide a conclu la gendarmerie. Bizarre, a décidé Bénédicte, qui écoute sa mère Gabrielle, pensionnaire de l’Ehpad de Ciboure et amie du défunt.
Elle appelle aussitôt Lola à la rescousse. Et voilà nos deux amies enfourchant leur side-car en route pour le sud-ouest.
L’enquête s’avère moins simple qu’il n’y paraissait au départ.
Sur fond de dénonciation des conditions déplorables qu’on vécu les pensionnaires des Ehpads, de pandémie et de guerre en Ukraine, les deux femmes vont devoir déployer toute leur malice et leur intelligence pour résoudre une enquête multiforme qui prend ses sources sans doute plus loin que ce qu’elles avaient prévu.
Spectacle pour personnes âgées, rencontres avec les notables et la direction, souvenirs de jeunesse et découverte de la région, rien n’est laissé au hasard pour nous faire arpenter la région de l’océan à la montagne, de Ciboure à Zurgaramundi, tourner les pages, et applaudir une fois de plus à une enquête de Lola et Ingrid.
Et si vous ne connaissez pas le Pays-Basque qu’importe, vous allez le découvrir, et qui sait, vous aurez peut-être envie d’y passer quelques jours de vacances.
https://domiclire.wordpress.com/2024/02/10/perilleuses-pyrenees-dominique-sylvain/
Une virée canadienne mélangeant romance et polar avec maestria, dans un roman polyphonique raconté par plusieurs points de vue. On retrouve Dominique Sylvain au sommet de son art, dans un roman haletant, vibrant et résolument humain.
La romancière trouve l’équilibre parfait entre la violence qui émaille le récit où la pédophilie et la pornographie tiennent les rennes, et des instants plus tendres, presque apaisés, portés par la neige qui tombe sur Montréal ou par la voix d’un chien policier qui livre ses confidences forcément un peu décalées.
Efficace, bien construit, aux personnages torturés mais attachants, ce Mousson froide tient sacrément bien la route !
Extrait :
Ma maitresse reste immobile un instant, puis s’accroupit à mon niveau.
Je me lance dans ma mission. Mes collègues canins aimeraient me faire cortège, mais ils sont empêchés de me déconcentrer par leur maitres, qui leur ordonne de rester au pied.
"Périlleuses Pyrénées" de Dominique Sylvain est le tome 8 de la série "Ingrid et Lola enquêtent"
Cette fois, Ingrid Diesel, strip-teaseuse de son état et Lola Jost, commissaire en retraite partent dans les Pyrénées pour enquêter sur le "suicide" d'un berger basque.
Je découvre cette série de cosy crime, et le fait que je commence par le 8e tome n'est pas dérangeant car chaque histoire est indépendante
C'est plaisant à lire, et contrairement à ce que je lis habituellement pas de meutres sanglants juste un duo étonnant qui cherche à faire la lumière sur différents suicides et accidents plus ou moins récents
Les personnages sont attachants même le couple de "méchants" peut, par certains côtés, être sympathique
Si vous cherchez à faire travailler vos méninges, ce livre n'est pas pour vous car l'intrigue est simple mais si vous aimez les livres du style "Agatha Raisin", foncez car cette lecture est très divertissante
Nous sommes en Corée. Un homme se rend dans le chenil tenu par un copain et tue des chiens, comme ça. « C’était pas les chiens qu’il devait dessouder ». L’homme s’en prend à un petit garçon et une petite fille qui se tiennent pas la main. Chang-Wook, le petit garçon n’a rien pu faire lorsque l’homme tue à sa petite sœur…. Cet homme, c’est son père. Vingt-cinq plus tard, nous retrouvons Chang-Wook, devenu Mark, à Montréal où lui et Min-young, sa mère, se sont réfugiés, voulant mettre le plus de distance entre le tueur et eux.
Min-Young vit dans une petite maison dont elle a loué le rez-de-chaussée à Jade et Jindo son labrador. Jade fait partie de la brigade canine. Petite clause importante : le sous-sol est dévolu au fils qui y fait de la musique et, il doit passer par l’appartement de jade pour y accéder. Cela ne dérange aucunement Jade. Mark et Jade policiers, s’occupent d’affaire de pédocriminalité. Min Young travaille dans un restaurant. Mark, très marqué par ce qu’il a vécu est souvent sur la crête picolant beaucoup… Mais, c’est un bon enquêteur
Dès sa sortie de prison, le père n’a d’autre idée de retrouver sa femme et de lui faire payer son emprisonnement. Homme violent sans aucun filtre a pour seul but de les retrouver et les tuer, leur faire payer ses années de prison. Ceux qui le gênent périssent de mort violente, rien ni personne ne doit faire obstacle.
De page en page je suis la vie des canadiens et la progression du père. Le suspens, habilement dosé va crescendo jusqu’à l’éclatement de la bulle.
J’ai apprécié l’écriture chorale, Mark, Jade, le père, la mère et….Jindo, le labrador de Jade qui apporte un point de vue très intéressant quant à la trace olfalctive du père, par exemple. Seul le chien parle à la première personne ce qui amène une certaine complicité entre le lecteur et lui.
Un livre noir où le passé et le présent se croisent tout comme les destinés des protagonistes, illuminé par Jindo qui arrive à détecter les mémoires électroniques. Les personnages sont bien campés dans leurs tourments. Dominique Sylvain décortique leurs carapaces pour nous faire découvrir le fond de leur humanité. Le suspens avance, la fin pourrait se dévoiler… Mais non Dominique Sylvain, au rond-point, tourne à gauche alors que je pensais que c’était à droite que cela se déroulait !
J’ai aimé ne pas pouvoir le quitter, ne dormir que 4 heures pour aller plus loin (heureusement les siestes sont là pour réparer!)
Bref, un bon, très bon roman noir . Le portrait du père, prédateur à sang froid et intelligence vouée au mal donne du relief à ses deux proies principales tourmentées par l’horrible….
J’étais bien dans la tête de Jindo.
Coup de cœur
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !